Quand tu peux pas descendre à raquettes tu descends en galère. Pas con.
Toujours mieux qu’en barquette.
Progresser sur glacier en raquettes ?
J’ai fait l’Etendard en raquettes, bonnes conditions de neige, aucun souci. Pas glissé utilisé très souvent. J’avais les crampons dans le sac au cas ou. Quasi même horaire qu’en été
Une galère parti d’un mauvais conseil, il a bon dos le mauvais conseil
Partir sur une course pareille sans crampons, c’est vraiment affolant !
Idem pour les crampons avec les skis; tu casse une fix, tu perds une planche, en chaussure sur de la neige dure et tu est vite dans la mouise, surtout que maintenant on trouve des crampons à 300 grammes.
Le piège aussi c’est, n’ayant pas de crampons, de continuer à monter tant que ça passe.
Je ne critique pas, c’est un constat de ce que j’ai déjà vécu moi-même, voire des fois où j’avais le matos : attendre un peu trop avant de mettre les crampons (ou à ski les couteaux)
À Hambourg
Même avec 20 cm de poudre posée sur un fond trés dur et qui riens qui tient; devoir tailler une plate-forme au piolet pour ce poser.
chez-nous on dit « péter plus haut que son cul »
Pour moi les raquettes remplacent les skis… Mais j’imagine qu’ils ont prévu les crampons (comme on prévoit les crampons a ski).
Donc oui vous pouvez y aller en raquettes a l’étendard mais avec les crampons dans le sac.
La question étant : « est ce un comportement adéquat d’être en raquettes (à deux) sur glacier ? »
Les guides proposent des sorties raquettes ds le massif du MB, mais les gens sont en nombre sur la corde, dc pas de souci pour retenir.
A deux… ?
On brasse moins en restant sur la trace. Sur des pentes raides très chargées, c’est un peu moins risqué. Ça n’exclut pas le risque de passer dans une crevasse. C’est tout ce que cela sous-entend. Merci de ne pas m’englober dans votre discussion au ton péremptoire. De rien.
Je te prie de m’excuser si ca parait péremptoire, mais qd je lis « tu n’auras pas d’état d’âme à rester sur les traces de ceux qui sont passés avant toi à skis. Restent les séracs… », je comprends que le pb des crevasses est vite évacué, puisque restent les séracs.
A mon avis pour le dôme, il y a les deux, je ne saurais dire ce qui est le plus probable.
Je disais qu’il ne faut pas avoir d’état d’âme d’emprunter les traces a la descente si nécessaire. Il n’y a pas moins d’une cinquantaine de personnes qui font le dôme en cette periode. Le racquetteur ne bousille plus la trace, c’est quasiment une autooroute. Pour ce qui concerne les risques de passer dans une crevasse, j’ai bien expliqué que l’on se sent vulnérable en raquette lorsqu’on évolue sur glacier. Tout dépend quand tu y vas, tout dépend des conditions. Il est clair que tard dans la saison, c’est très risqué. Le dôme ce n’est pas à faire tardivement il me semble. Je l’ai souvent fait en guise d’acclimatation quand je n’étais pas trop en montagne en hiver.
Ecoute bien sûr que j’ai une part de responsabilité, mais tout le monde aurait fait comme moi dans les circonstances que je vais te donner.
J’étais bien parti avec mes crampons mais c’est au refuge ou j’ai dormi ou j’ai rencontré ce guide avec son client , ils venaient juste de le faire ou je les ai laissé vu ce qu’il m’a dit forcement.
Après lui avoir expliqué que j’allais le tenter le lendemain en raquette, je voulais savoir comment était le sommet et si besoin de crampons. Réponse, poudreuse, crampons inutiles tu peux les laisser au refuge…
Bref quand un guide te dit cela aucune raison de ne pas le croire, ni suivre son conseil, non ?
Vue la realité sur place, 2 possibilités, soit il s’est dit je vais tout faire pour qu’il n’y arrive pas, voir qu’il se plante car sans crampons quasi impossible, soit vent terrible la nuit qui a tout balayé, pas impossible, mais me parait énorme.
Bien sûr si je m’étais planté, personne pouvait imaginer pourquoi cette fois ci je n’avais pas de crampons et tous les clowns se seraient dit évidemment par inconscience sans pouvoir imaginer bien sûr le pourquoi.
Et pour ta culture personnelle, le Pic de L Étendard est une plaisanterie, une balade par rapport à ce que j’ai fait en raquette… faire le final sans crampons a mis un petit piment !
Par conclure, c’était la première fois et donc la dernière fois que je demanderai, suivrai le conseil de quelqu’un en montagne, professionnel ou pas. (1ere fois et pas déçu …)
Dans des courses surtout un peu engagées, il ne faut JAMAIS suivre le conseil d’un autre MÊME d’un GUIDE ou professionnel.
JAMAIS
Cela tombe bien je n’ai jamais eu besoin d’eux… Tenté une fois, pas 2 !
Ne compte que sur toi
Certainement pas. Je ne connais pas grand monde qui irait au dôme sans crampons, quelles que soient les circonstances. Si un guide te dit de partir en solo dans une voie de grimpe tu suis également son avis ?
Je suis on ne peut moins d’accord avec toi. En montagne en particulier, avoir les avis d’un autre est un énorme plus, en particulier dans des courses engagées (ici ce n’est pas le cas). Ça ne veut pas dire qu’il faut suivre aveuglément les avis des autres, mais qu’ils sont toujours bons à prendre. L’exemple le plus facile, applicable à toutes les courses, en particulier celles engagées, est le retour de conditions. Qui est bien évidemment à prendre avec des pincettes. « top condis » pour une personne sera « vraiment très limite » ou « complètement hors condis » pour d’autres. (c’est particulièrement valable en glace/mixte)
Il ne parle pas du dome mais de l’étendard…
Faut être raisonnable la on parle pas du Dôme, ni d’escalade mais du pic de l’Étendard qui en poudreuse au sommet est sans difficulté avec un peu d’expérience en raquette…
Seul, dans ces conditions, sans crampons, si cela l’est devenue… surtout la descente
( Certains auraient appelé le pghm je pense… )
Oui sur les condis etc ok c’est intéressant d’avoir des retours , mais pas de conseils à ce qui touche directement à ta propre vie et sécurité. Après j’ai vraiment pas eu de chance, la probabilité qu’il me raconte n’importe quoi était infime…
Je lis beaucoup de discrimination vis à vis des pratiquants de la raquette alpine. Mais surtout d’incompréhension.
Dans certaines configurations, l’emploi de raquettes peut-être plus dangereux que des skis. Ainsi, dans certaines situations en descente, il pourra être plus sûr de chausser les crampons. Mais lorsque l’on aime faire de la raquette, ce sont des limites que l’on accepte et que l’on gère. Un skieur obligé de chausser les crampons dans un passage raide et verglacé ne dira pas pour autant que le ski c’est nul!
Ainsi, stopper la chute en crevasse d’un second encordé est très certainement plus difficile que pour un skieur. Cela n’interdit pas de faire de la raquette sur glacier. Mais en étant conscient que les risques augmentent considérablement selon les configurations (pentes, crevasses ouvertes, etc, …). Il est parfaitement possible d’y aller si le glacier est peu crevassé, la pente acceptable … Et toujours avec une paire de crampons et un piolet.
Il me semble que certains skieurs ont une vision ancienne des raquettes. La technique a beaucoup évolué. Ne serait-ce que la possibilité de dégager le talon permet beaucoup plus de choses. L’on conserve à présent ses raquettes dans des situations ou, hier, l’on aurait du chausser les crampons.
Et pour répondre à quelqu’un avec qui j’ai déjà eu l’occasion d’avoir cette discussion, je préfère 2 heures à raquettes que 15 minutes à skis
Les traversées en dévers à skis ce n’est pas la panacée non plus si c’est en montée…