C’est vrai ça, aucune reconnaissance et retour de service !
Problèmes de cohabitation entre patous et randonneurs
Ils ont préféré protéger la bergère. J’aurais fait pareil…
Ouais moi aussi. Mais bien à l’abri dans la bergerie. L’enclos c’est limite.
Montsapey c’est pas l’alpage qui a déjà fait parler de lui du côté du Grand Arc?
ici : Problèmes de cohabitation entre patous et randonneurs
Carte des alpages avec chiens de protection
https://forum.camptocamp.org/t/cest-patou-mais/146943/10?u=csv
C’est ça. Curieuse coïncidence je trouve…
1300 brebis, 1 bergère, 2 chiens de protection! Cet alpage est il adapté pour défendre un troupeau aussi important? Connaissant assez bien Montsapey j’ai un gros doute.
Ou c’est du second degré (que je ne saisis pas), ou je peux me permettre un franc éclat de rire.
Ours et loups sur le même plan, y’a un blême: les seconds sont venus chez nous… tous seuls.
Et le gouvernement et les « bobos écolos » n’y sont pour rien…
Quand la rencontre avec un troupeau est inévitable, j’estime le nombre de moutons ( sans les compter , au risque de m’endormir).
Et je compte un patou pour 100 moutons.
Bon yen a 300, 3 patous, ça va le faire !
Je me montre quand je vois le berger et 13 patous m’entourent. En fait y avait …1300 moutons.
Adorables bêtes, bien maitrisées par le berger. Merci à lui.
Le berger a eu plus la trouille que nous encore : Il était plutôt… dans le Parc zone non paturable…, et ne voit jamais personne dans ce coin discret hors sentier.
On ne pouvait être que des gardes, carnet à souche en bandoulière.
Gasp !
ça me rappelle une histoire sur un autiste type Dustin Hoffman dans Rain man; le gars avait une capacité incroyable de mémoriser et compter des trucs qu’il regardait. Un jour il était dans un train qui passe près d’un grand champ avec un troupeau de moutons; le gars lève la tête et dit: « Il y en a exactement 780 ». La dame assise à côté de lui: « Incroyable !! mais comment faites-vous donc ? ». Et le gars de répondre: « Oh, c’est très facile; vous comptez les pattes et vous divisez par 4 »
Lire les échelles des graphes c’est pour ceux qui respectent la doxa mainstream…
C’est bien ça. La commune ne voulait plus louer l’alpage pour éviter les problèmes avec les randonneurs. A priori c’est illėgal et un syndicat agricole menaçait de faire un recours. Au final, un arrangement a eu lieu et l’alpage a ėté reloué mais à condition qu’il y ait moins de chiens de protection. D’ou seulement 2 chiens pour 1300 brebis.
en 2007, on était sûrement à 0 loup d’après ta courbe descendante, donc la progression est catastrophique quand même
Bonjour,
Bon allez… pour une fois, un petit témoignage.
Lac de clausis (queyras) ce matin.
Je monte en vtt et double 4 ou 5 randonneurs semblant bloqués sur le sentier. Ils m’indiquent qu’il y a un patou juste au-dessus et sont plus qu’inquiets.
"C’est pour ça que vous vous arrêtez ? ?!
- je sais pas si vous savez y faire, mais là il grogne fort".
Bon, je descend de vélo et pousse (franchement ça tombe bien, ça fait une pause !). Le patou, qui est un kangal avec collier à pointes, semble dormir… et moi j’aime pas les surprendre, alors je l’appelle. C’en est un autre qui m’aboie, plus haut, ce qui réveille le kangal. Bon ben effectivement il grogne, aboie un peu, s’approche, à force que je l’appelle. Bref, il fait son taf. 30 sec, je suis identifié et ciao bye bye.
Faudrait que les randonneurs apprennent à gérer ce genre de situation, évaluer l’etat de stress des chiens et on en ferait moins un plat. CA S’APPREND ! (et en plus les kangals, s’ils sont plus impressionnants, sont aussi plus faciles à gérer que les montagnes pyrénéens de mon point de vue).
Et faudrait aussi que le berger qui était allongé tranquille près de sa cabane 100m plus loin se préoccupe des randonneurs stressés, ça fait partie de son job (même si c’est probablement pas la partie la plus glam’).
Bref, que chacun mette de l’eau dans son vin et peut-être qu’on évitera la polarisation de la communauté montagnarde.
Un autre témoignage: mercredi 6 août, je fais une randonnée de 3 jours et au 2nd jour dans une vallée que je connais très bien (mes parents y habitent), des brebis sont éparpillées dans le flanc d’une montagne autour du lac bleu (luchonnais). Le troupeau doit faire 1600 bêtes je crois et il y en a partout entre 2100 et 2400m sur une longueur de 2km environ. Je chemine tranquille quand un patou (se réveille) me charge. Je recule très rapidement pour m’écarter des brebis et je stoppe en lui faisant face et en lui parlant. Rien à faire, le face à face dure plus de 20min.
Les pentes dans le secteur sont assez raides et ce n’est pas évident de contourner. Comme je connais bien le secteur , j’essaie de rejoindre un passage qui permet de passer du lac bleu à la tusse de Pratlong et je coupe en montant pour rejoindre le passage. Finalement,60-70m (de dénivelé) plus haut, je trouve une banquette qui me permet de poursuivre mon chemin initial et de passer au dessus du patou. A ce moment, un autre patou arrive d’au dessus mais je suis bien engagé et il est moins agressif. J’arrive donc à rejoindre le refuge du Maupas où une randonneuse est présente et elle n’a pas pu passer. Comme la majorité des randonneurs, on ne peut pas leur conseiller d’emprunter des pentes à 35-40° hors entier.
Son projet de bivouaquer au bord des lacs est fichu.
Au refuge du Maupas, j’apprendrai plus tard qu’un couple n’a pas pu passer.
Bien sûr, le berger est aux abonnés absents (il doit faire la sieste dans sa cabane à 3km de là). Je signale que l’ancien berger n’avait pas de patous et qu’il n’y a jamais eu d’attaques à cet endroit (seulement vers les Monts du Lis pour ceux qui connaissent le coin à 10km de là).
10 Km ?
Un peu moins, quand même…
À un moment il est tjs préférable de reconnaître que l’on a eu tort plutôt que de continuer à creuser pour s’enfoncer.
En quoi la biodiversité serait-elle catastrophique ?
Il y a 3 ans, au-dessus du refuge du Maupas, un patou agressif m’a suivi pendant 150m, je ne l’ai pas regardé, je suis parti calmement dans la direction opposé, je lui ai parlé tranquillement… alors il m’a suivi et m’a gentiment posé sa mâchoire sur la hanche (sans serrer toutefois) ! J’ai du mettre les canes pour aller me percher sur des rochers et me mettre hors de portée. Ça doit être encore lui…