C’est assez normal. Le bridage à 25 km/h limite très fortement l’intérêt de l’électrification sur un vélo de route (hormis en montée). Par ailleurs, à prix de vente équivalent, les vélos de route à AE sont de bien moins bonnes qualités. Il faut bien payer le moteur et la batterie. C’est la même chose sur les VTT : à prix équivalent, l’électrification oblige à réduire la qualité du vélo.
Par contre, il y a des vieux coureurs amateurs et pro qui se payent des bons vélo de route à AE (10-15 k€) en les faisant débrider pour avoir l’assistance au delà de 25 km/h. Le principal inconvénient est de ne plus être assuré en cas de pépins.
J’étais cette semaine en Chartreuse. Je n’ai vu aucun VTT (AE ou musculaire) et 10-20 vélo de route non AE. Il y a eut seulement 1-2 VAE en passant à proximité d’un camping.
La soi-disant explosion de l’activité qui créerait des problèmes à cause des VAE, j’ai du mal à comprendre. Il y a probablement qlqs rares points de fixations sur les pistes à proximité de qlqs stations faisant de la location. Mais autrement la montagne est vide de vélo.
En vélo de montagne, avec donc poussage & surtout portage, à la montée, parfois à la descente, le moteur et la batterie ne sont pas un avantage. C’est du poids. Le français moyen, donc souvent avec une bouée autour du ventre, je ne crois pas un instant qu’il soit capable de porter son VAE sur 500m de dénivelé. Le VAE ne peut donc pas le faire en vélo de montagne, il a besoin de routes ou de pistes roulants bien pour pouvoir monter. A nouveau, ça limite grandement la fréquentation moyenne et les nuisances. Sur ces routes & pistes forestières, avec donc du trafic d’engins à moteur parfois gros, onsentbasles xxx du passage des vélos à la montée.