Problème des VAE en montagne ?

VAE interdits j’espère ! Parce que bon se faire doubler à 25 km/h par un bedonnant sans une goutte de sueur alors que toi tu en chies à moitié moins c’est franchement rageant.

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Je ne pense pas qu’ils posent de pbs ni de bruit ni de sécurité pour les autres cyclistes, pourquoi les interdire ?
Certains ont un ego mal placé…

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C’était de l’humour canal,…Ceci dit, si tu fais du vélo sur des pistes cyclables en montée (pas sur des cols il est vrai) tu verras que la différence de vitesse avec des VAE souvent non homologués peuvent poser des problèmes aussi, puis le problème c’est le monde ! en interdisant les VAE, il y aura moins de fréquentation -> l’enfer ce sont les autres :wink:

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Parce que certains que l’on appel à tord des vélos ne sont pas des vélos, mais des cyclomoteurs.
Les VAE 25 km/h, OK, ça reste des vélos.
Les autres (appelés « speedbike ») avec assistance à 45 km/h, ce sont ni plus moins des mobylettes électriques,… avec plaques, assurance et carte grise obligatoire.
Ils n’ont pas le droit d’emprunter les pistes cyclables en France (pourtant leurs utilisateurs sont persuadés du contraires quand je leur rappel fermement qu’ils n’ont rien à faire sur les pistes cyclabes).
Extrait du guide du TCSC:
Cas des VAE 25 km/h :

Cas des cyclomoteurs à pédales 45 km/h :

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En même temps, les motoreux monopolisent les cols 99% de l’année (qd ouvert). Pour te rendre compte du soucis, tu devrais monter à l’Iseran au départ de BSM en semaine à 8h du matin, cad au milieu des camions, camionnettes … tous plus rapide les uns que les autres car eux ils bossent !
Je peux t’assurer que cela ne donne pas envie, mais vraiment pas. En plus d’être très dangereux.

La route est un bien public monopolisée par les motoreux, excluant de facto les autres usages. Dans un « grand » col, avec donc le cycliste moyen roulant à 10 km/h, parfois louvoyant (fatigue), une mauvaise visibilité pour respecter les distances de dépassement, c’est encore plus dangereux.

Le cyclisme route avec notamment les montées des cols est un atout touristique des régions de montagnes. Avoir qlqs très rares demi-journées, qlqs heures par an, sans les motoreux n’est pas un gros investissement pour développer ce tourisme sans neige.

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Françoise Alain, Alice et Michel Bénédicte

Il suffira d’arriver avant 8h.

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C’est super intéressant la comparaison Suisse/France !
j’ai appris par exemple que le casque audio était autorisé en Suisse que l’éclairage AV est obligatoire de jour, mais pas le gilet de nuit Hors agglomération…
Edit : et 500W pour les VAE 25km/h !!!

Oui, c’est bourré de contradictions entre les 2 pays sur ces règles Suisse/France.
La pire de toute selon moi étant que les cyclomoteurs à pédales 45 km/h ont l’obligation de rouler sur les pistes ou bandes cyclables en Suisse (si celles ci sont présentes) alors que en France ils y sont interdits (logique, ce sont des cyclomoteurs…).
Mais en voyant l’explosion du nombre de ces engins et le comportement (plus que dangereux) de certains sur ces cyclomoteurs à pédales 45 km/h, ça ne m’étonnerait pas que la Suisse revoie rapidement sa copie sur cette obligation de les faire rouler sur piste cyclable.

Par contre, désolé pour le hors sujet total par rapport à la discussion initiale…

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Effectivement, ce n’est pas une nouveautė ça fait une dizaine d’annėe que ça existe. En tout cas dans l’Oisans.

Et pour ma part en ėté, avant d’aller quelque part dans les Alpes, je regarde le calendrier des courses cyclistes et autres manifestations sportives pour ne pas me retrouver bloquer par des routes fermėes sur mon itinėraire.

Cela fait des années qu’en Ubaye le col d’alios est réservé aux cyclistes une matinée par semaine en été.
Pas cette année vu qu’il est fermé…

Le problème des speed-bikes, c’est justement que sur la route c’est pas le bienvenue (en France d’ailleurs je ne compte pas non plus les automobilistes à qui je rappelle gentiment que non, mon vélo n’a pas le droit de mettre ses roues sur la piste cyclable… à leur grande incrédulité), et en Suisse sur bande cyclable, les cyclistes rouspètent (sauf les rouleurs, bien contents de sucer ma rouler à 45 quand il y a du vent… et me coller à 10cm)

Mais il est clair que quand il y a beaucoup de vélos, vouloir rouler à 45 au milieu des VAE 25 ou des cyclistes ma paraît bien débile et qu’il vaut mieux se caler à la vitesse moyenne du flot quitte à perdre quelques minutes. En somme, du simple bon sens, qu’il faudrait évidemment rappeler régulièrement.

Le 45 est top en inter-cités. En ville une limitation à 30 me semblerait assez justifiée.
Il serait même top que les 45 aient un bridage électronique à 25 si l’on souhaite emprunter une voie cyclable (mais ça imposerait des contrôles de vitesse, uniquement pour ces engins).

Tu peux aussi parler des nombreux VAE 25 débridés qui se baladent sur piste cyclable en toute impunité :sweat_smile:

En tout cas, le speed-bike me permet de faire 10.000 km / an sans prendre ma voiture ou ma moto.

Moi j’aimerais juste que les gens comprennent que lorsqu’on indique : interdit à tout véhicule moteur…ben désolé mais un VAE jusqu’à preuve du contraire, possède un moteur…et là, ben je peux vous dire que pour faire comprendre aux utilisateurs de VAE, qu’ils possèdent un moteur…ben, croyez moi, bon courage

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Il possède un moteur mais dans la loi et les règles européennes il est assimilé à un vélo tant qu’il est bridé à 25 km/h et que le moteur ne dépasse pas 250 w.
Un sentier ou une route interdite aux véhicules à moteur sera donc accessible aux Vae.
Le PNR du Vercors a essayé de faire une distinction entre vélos et Vae (pour interdire un chemin à ces derniers) => la règle a été retoquée par le tribunal.

On peut regretter de ne pas pouvoir faire le distinguo entre les deux ce qui peut amener une interdiction générale à tous les vélos mais la loi est très claire.

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On peut rappeler qu’avec un vélo de route, on arrive à rouler plus vite que les VAE non debrides. Une interdiction sur le critère sécurité vitesse impacterait de facto les vélos sous-entendu sans moteur. Il n’y a qu’à la montée que le VAE legal est un peu rapide. Il se traine sur le plat et à la descente.

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Ce n’est pas du tout à ça que je pensais. L’intérêt de pouvoir distinguer les VAE des vélos classiques c’est uniquement pour pouvoir réguler plus finement la fréquentation là où elle pose problème ( vis à vis des randonneurs et vis à vis de la faune et de la flore ) et ça ne concerne que les VTT :
il y a des secteurs sensibles où la difficulté d’accès (distance et surtout D+) filtrait fortement la fréquentation qui restait dans des limites acceptables. Avec le VTTae ce filtrage disparait, il n’y a plus que la technicité du parcours (à la descente principalement) pour freiner les ardeurs. D’où une hausse sensible de la fréquentation et des problèmes qui vont avec, d’où des interdictions sans nuance de tous les vélos.
Ces endroits ne sont pas nécessairement nombreux mais ils sont un peu emblématiques.

En ville et sur la route, les problèmes sont très différents et à mon idée il n’y a pas d’intérêt à distinguer les VAE des autres vélos.

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Il y a déjà eu une discussion sur ce sujet, et je ne comprends toujours pas pourquoi le VAE serait plus dommageable que le VTT.
Les dégradations des sentiers, l’impact sur la faune et la flore, la gène au croisement des randonneurs me paraissent identiques en VAE et en VTT simple.

Le problème peut se poser lorsque le nombre de VAE accroit fortement l’affluence. Mais alors, les dégradations sont le fait de la surfréquentation, non du fait que les vélos sont électriques. Pourquoi, dans ces cas, faudrait-il interdire les VAE, si l’on convient qu’ils ne dégradent et ne gênent pas davantage que les VTT ? Ce genre de décision arbitraire me parait injustifiable.

Pour la dégradation du milieu, c’est simple : le VAE décuple les possibilités.
Du coup, il y a plus de monde plus loin.
C’est le même effet qu’un téléphérique…

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Ce n’est pas ce que j’ai dit, je dis juste que la « facilité » qu’apporte l’assistance électrique fait que des secteurs ou des parcours qui étaient peu fréquentés du fait de la difficulté à les atteindre deviennent maintenant nettement plus abordables et que du coup leur fréquentation augmente parfois au delà de ce qui est acceptable (par les randonneurs et/ou les gestionnaires de parcs naturel), d’où des interdictions pour tous les VTT puisqu’on ne peut pas faire de distingo.

Si on pouvait nuancer entre les types de vélo (comme c’est le cas aux US) ça permettrait de maintenir l’accès aux vélos sans assistance comme avant, plutôt que d’interdire à tous.

La dernière interdiction en date que j’ai vu c’est à St Gervais où la quasi totalité des sentiers ont été interdits toute l’année aux VTT ( Peillex fait dans la nuance et la subtilité comme d’habitude).
Sans VTTae il est plus que probable que cette interdiction n’aurait pas eu lieu, là c’est la punition collective.

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De toutes façons, il y a peu de VAE dans les « grands » cols routiers. 95% sont des vélos.

J’ai du mal m’exprimer. Pourtant c’est bien de cette situation que je parlais : Si les dommages sont les mêmes, de quel droit interdire l’un des types de vélos ?
Le problème : la surfréquentation
Le constat : les 2 dégradent autant

Alors pourquoi interdire l’un et pas l’autre ? C’est indéfendable.

(ou alors, en allant se promener du coté de l’idéologie judéo-chrétienne dans le genre : je souffre plus alors j’ai plus de droits …)

1 vtt ae dégrade autant qu’un vtt.
10 vtt ae dégradent 10 fois plus qu’un vtt.
Or comme maintenant, grâce à la facilité de l’ae il y a environ 10 vtt ae là où avant il n’y avait qu’un seul vtt, je te laisse conclure.
C’est plus clair ?

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Hors sujet.
0/20 :slightly_smiling_face:

Et le pire, c’est que je te soupçonne d’en être parfaitement conscient :wink:
Tu lances un concours de mauvaise foi ?