Problème des VAE en montagne ?

J’ai justement donné l’exemple d’une petite randonnée (500 m de dénivelé) mega classique en moyenne montagne en terrain facile très proche d’une agglomeration de 500 000 habitants : zéro vélo.
Ij’y faisais déjà du VTT dans les années 90. C’est un super spot de VTT avec des pistes forestieres pour monter et des singles pour descendre, en plus sous les arbres pour ne pas avoir chaud en été.
J’ai donc du mal à comprendre vos histoires.

Par contre, il y a beaucoup beaucoup plus de monde y montant en voiture, moto et camping car, avec bien évidemment des megas parking pris sur des hectares de nature et une quasi privatisation de la route (hormis pour les amoureux des pots d’echappements te doublant à fond sans respecter la distance reglementaire).

changer de foret … ou de point de vue peut etre.
je croise aussi plus de vae que de pieton dans les rando basse altitude sur bon chemin.
et je souffre d’interdiction vtt recentes à des endroits où il y avait peu de vtt dh/vae

d’ailleurs vtt nucléaire serait une meilleure appellation
d’où mon rejet pour ce truc de m

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A côté de chez moi, à 300m d’altitude avec un petit etang et une zone detente en bordure de ville, je croise également plus de VAE qu’il y a 20 ans. Et ? Ca n’existait pas il y a 20 ans.

Mais je croise également beaucoup beaucoup de motoreux sur les enormes parkings permettant aux grasdubide de se poser à côté de l’étang voir même au bout de chemin en terre pour faire un BBQ a côté de la voiture.

Le rapport vélo versus voiture, motos et camping car est à la louche de 1 pour 1 000. On s’enbatdonclescouilles des vélos même au nuke.

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Personnellement je ne croise aucune voiture quand je fais du vtt, comprends pas ton raisonnement ?

Je crois que vous avez tous un bout de vérité… : là où on peut monter en voiture il y a clairement plus de voitures et surtout de camping-caristes/tente sur le toit/bivouaqueurs (et même quand c’est interdit comme au dessus de Besse sur le plateau d’Emparis, on fait sauter le verrou de la barrière et hop, 30 véhicules stationnés en sauvage)
Les Vosges c’est spécial parce que les parkings sont souvent en haut (des crêtes, près des sommets) contrairement aux Alpes où le parking est en bas…

Il y a plus de VTTae mais le gros de la troupe roule sur piste facile, ceux qui font du vrai VTT sont nettement moins nombreux mais ça fait quand même un peu plus de vélo qu’avant.
Là où la cohabitation était déjà un peu tendue (sur le TMB ou autour de Cham par exemple) le VAE c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Et le VTTistes sont comme les randonneurs assez grégaires : ils se concentrent sur les spots connus alors que des centaines de kilomètres de sentiers déserts leur tendent les bras (mais il faut savoir tracer un itinéraire et s’orienter)
Vos impressions respectives ne sont pas contradictoires.

Le truc c’est que croiser un VTT peut être un peu traumatisant pour un randonneur, même si le vélo prend toutes les précautions.
Pour peu que ce randonneur soit en club ou dans un conseil municipal ça peut faire tout un foin entrainant des interdictions (j’ai la caricature absolue pas loin de chez moi en Flandre où les rares Vttistes sont traités en pestiférés, dénoncés comme délinquants putatifs dans la presse, pourchassés par des drones lors d’« opérations coup de poing » par la police, un vrai délire alors qu’il est tout à fait exceptionnel que je croise un randonneur quand je roule là bas et que c’est globalement plat…)

C’est à dire ? Comme en ski de rando, il faut savoir faire une trace dans la neige vierge ?
Ou il faut simplement savoir lire une carte ?
Parce que si la surfréquentation provient des traces GPS, il suffit de mettre des brouilleurs GPS là où on souhaite moins de fréquentation…

c’est à dire ne pas simplement suivre un sentier bien balisé, ce dont se contente une grande partie des pratiquants.

Pas de trace hors chemin à VTT (et pas de coupe, même si c’est tentant parfois)
Par contre les sentiers sympas pour descendre ont des entrées parfois bien cachées et il faut jardiner un peu quand des sentiers ont disparu ou que la trace est imprécise.
Et ce n’est pas comme à pied où on peut dégainer la carte à tout moment sans que ça soit pesant.
A VTT il faut pouvoir suivre une trace sans trop se poser de question à chaque bifurcation (en descente particulièrement) sinon c’est trop haché et ça réduit le plaisir de la pratique.
Donc le travail de carto est surtout en préparation pour trouver les itinéraires les plus sympas (un peu comme en ski de rando, l’intérêt de la descente choisie est important) et adapté à son niveau technique pour ne pas mettre pied à terre tous les 20m

Par contre en VTT on préfère suivre un sentier bien tracé ! Pas une sente peu visible sous les branches et les les taillis qui sont en train de la recoloniser.
Et les sentiers classiques en VTT, même ceux non présents sur IGN, sont très bien visibles sur le terrain. Ok parfois l’entrée est un peu caché, mais c’est tout. Ensuite, il n’y a plus besoin de carte ! A moins qu’il y ait des bifurc tous les 100 m, ce n’est pas bien compliqué ! Au pire on sort le tél 3 fois sur 500 ou 1000 m de déniv, ça va le faire.

Tout dépend… il y a des coins où tu peux faire des kilomètres et des centaines de D- sans le moindre doute ou la moindre bifurcation. D’autres où les sentiers s’entrecroisent, se perdent et où même le gps cartographique est dépassé.
J’ai roulé vers Bramanette la semaine dernière, je peux te dire que j’ai beaucoup consulté le GPS que j’ai sur le cintre et que j’ai aussi du sortir souvent le smartphone avec la carto IGN… Pour autant il y avait quelques pépites en descente, pas forcément « bien tracées ».
Souvent, en terrain ouvert, au dessus de la ligne des arbres le suivi est facile, et c’est plus compliqué dans les bois.

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Je parlais des sentiers classiques empruntés au moins plusieurs centaines de fois par an à pied ou VTT. Ceux là sont bien tracés, pas de problème. Ca en fait quand même beaucoup !

C’est rarement les plus intéressants :slight_smile: (je parle de « vélo de montagne » pas de vtt classique) et souvent les plus abimés par les passages (si ils sont un peu raides et/ou techniques)

En tout cas je les empruntent souvent à pied en mode trail, car justement ils sont bien roulant, sans gravier/cailloux qui roulent sous les chaussures, sans branche, avec virages relevés, etc. Je les préfère aux sentiers pédestres avec virages trop secs, des gros cailloux cachés sous les feuilles, des troncs à enjamber, etc.

Parfait je n’aurais donc jamais l’occasion de t’embêter si je roule dans le même secteur que celui où tu cours :slight_smile:
Enfin je parle pour la descente, à la montée on cherche plutôt le roulant donc les pistes pas trop raides et les sentiers pas trop « sales » pour pouvoir passer le max sur le vélo, mais on va souvent pas plus vite qu’un randonneur.
En descente, à partir d’un certain niveau (qui n’est pas toujours le mien) certains passages passent mieux en VTT qu’à pied.

Il y a également une certaine meconnaissance de l’historique du VTT en France. Les débuts du VTT date des années 80. Le Club Vosgien rallait déjà au debut des années 90, Rien de bien nouveau, les raleurs sont juste plus vieux.
J’ai en tête qu’il y avait également déjà des interdictions a Chamonix dans les années 90. Rien de bien nouveau également.
Ça fait donc 40 ans qu’on espére, ou qu’on a peur, du développement du VTT.
L’utilisation des VTT AE par ordres d’importance decroissant :
1 Pourrir au garage.
2 Chercher le pain et autres vélo déplacement.
3 Loisir en plaine sur routes et pistes
4 Loisir en fond de vallée mais toujours sur routes et autres pistes
5 DH en station et autres spot facilement accessible par la route et piste

En montagne, même a vache comme dans les Vosges, Chartreuse . … il ne me semble pas qu’il ait significativement plus de VTT qu’il y a des décennies. En tous cas, il n’y a pas d’explosion de la pratique hormis en station.

Je suis pour le vélo et donc favorable aux VAE même si je trouve que cette pratique loisir est un non sens. En plus ça coûte une blinde pour des mauvais vélos, au mieux moyens. 3 kg de plus sur un vélo, c’est juste une enclume.

Sur les grands cols en route, il n’y a guère de VAE. En tous cas, il y en avait très peu dans la demi douzaine de cols hors categories que j’ai fait cette année (Colombier, Chat, Galibier …). Huez est probablement un cas particulier lié a la station. De toutes façons, un VAE ne derange pas sur route.

Aucune idée du sujet en Belgique. Ca ne me serait pas venue à l’idée d’y aller pour faire du VTT.

je n’ai pas le même ressenti vers chez moi, pourtant je vis près d’un coin « très VTTable » (en Belledonne, col Merdaret, Crêt du Poulet, pour ceux qui connaissent. de beaux sentiers « roulants » à dénivelé assez progressif), et je croise vraiment très peu de VTT, et encore moins de VTTAE. En tout cas, à peine plus qu’il y’a 10 ans (tous VTT confondus). Pourtant c’est un coin accessible rapidement et facilement depuis Grenoble et Chambéry. Les VTT se concentrent vers la station des 7 Laux. (où il y’a des loueurs, ceci expliquant sans doute cela)
Idem pour la Charteuse et les Bauges, où je cours/randonne très régulièrement, j’y croise très rarement des VTT (AE ou pas). Je n’ai pas cette impression « d’explosion de la pratique » comme il semble y avoir dans d’autres massifs.
Finalement, là où j’ai croisé le plus de VTTAE, c’est dans le Beaufortain, sur des grosses pistes forestières, genre piste pour monter à Treicol, au-dessus du lac de St Guérin, etc
ça doit vraiment dépendre des massifs, mais du coup, pourquoi une pratique en grosse augmentation dans des coins et pas d’autres ? des offices de tourisme qui feraient de la pub pour le VTT et pas d’autres ?

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Si tu est curieux et que tu as l’occasion, essaye un Orbea Rise ou, plus gros, un Kenovo SL. Les copains qui ont ça engagent fort et les trouvent fantastiques (et ils ont un gros passé de VTTistes classique)
Moi c’est plus par goût et conviction que je reste en musculaire.

Ah bon ? :slight_smile:
Je te rassure c’est parce que j’habite à côté et que c’est 100 fois mieux là bas (Sud et Est de la Belgique) que par chez moi. Le cotes sont courtes mais il y a moyen de bien s’amuser (quand c’est pas trop gras…)

Tu dis toi même que cela pèse une enclume (3 kg en plus). Par ailleurs, je serais très étonné que cela se rapproche d’un DH moyen. C’est donc mauvais à la montée à cause du poids et mauvais à la descente. Grosso-modo, le mauvais compromis hormis pour ne pas payer le téléphérique.
Question autonomie, ça ne doit pas non plus casser 3 pâtes à un canard. Bien évidemment, tu peux charger encore la mule avec 1 voire 2 batteries spare. Mais ça devient totalement nimps question poids, sans même parler du coût.

Pour la Chartreuse, je ne me rappelle même pas y avoir vue de VTT en montagne hormis qd c’était le mien.
Le terrain n’est pas non plus le plus adapté. Mais l’explosion de la fréquentation ? C’est tout de même le massif entre Grenoble et Chambéry, et le plus proche alpin de Lyon.

Si l’explosion de la pratique se focalise sur les pistes aux environs de qlqs stations avec magasins de location, ça en relativise significativement l’importance.

J’ai croisé récemment un binôme en VAE sur le sentier de l’Air entre la Pinea et le Charmant Som (et aucun VTT). Ils avaient l’air un peu paumés, et s’attendaient à un sentier bien plus roulant.

Évidemment, il y avait beaucoup de vélos (en tout genre) à l’auberge du Charmant Som, du fait de sa facilité d’accès.

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Puisque tu as quand même l’air curieux, pourquoi tu ne lâches pas ton route à 7kg pour aller tester par toi même ? :wink:
Je ne défends pas le VAE à tout va, mais il faut bien reconnaître qu’aujourd’hui le matos est bluffant. À la montée c’est impressionnant, et en descente on s’y fait vite malgré le poids… Tout dépend des aptitudes techniques de chacun. Pour ce qui est du prix, on trouve aujourd’hui des Vae au top pour 5/6k€… ça me choque pas plus qu’un vélo de route full carbone au même prix.

Dans tous les cas je suis d’accord avec toi sur un point, la circulation sur les grands cols est infernale, je ne comprends pas qu’on encadre pas mieux le nombre de passages / contrôle le bruit des motos.

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