Problème des VAE en montagne ?

L’interdiction des VTTae ça doit être compris de la même manière que tous les autres mesures qui visent à limiter la fréquentation en rendant un itinéraire plus difficile/technique/fatiguant. C’est un peu comme une interdiction de mettre des spits dans une voie/un secteur de falaise.

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Pour en finir avec le HS ? de toutes façons rien ne changera sur le sujet avant longtemps, la règle est européenne et le Vtt est le cadet des soucis des législateurs.
Donc Fredoche tu peux dormir tranquille, là où il y aura interdiction ça sera pour tous les vélos.

Et puis au train où vont les choses, les vélos sans assistance auront bientôt quasi disparu de la montagne (ça m’arrive fréquemment d’entendre de la part de randonneurs à l’oeil aiguisé : « eh regarde, celui là n’est pas électrique », comme si c’était un truc exceptionnel…)
Et pour relativiser les choses, j’ai roulé cette semaine 4 jours en Maurienne et je n’ai pas vu un seul vélo (enfin juste deux sur les pistes VTT d’Aussois). Il faudra sûrement renoncer à certains coins mais il restera de la place avec un peu d’imagination et de recherche.

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Plus un.
La dictature éternelle de la voiture.

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C’est un peu comme l’heliski, la moto cross… En montagne, c’est sans moteur, sinon c’est la porte ouverte au n’importe quoi.

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Je ne roule pas en VAE mais comparer ça à l’héliski ou au moto-cross est totalement absurde.
Comme dit plus haut, l’impact des VTTae est, batterie mise à part, le même qu’un VTT classique, le seul problème c’est leur nombre et le fait qu’ils peuvent rouler plus loin et plus longtemps à niveau de forme égal.
Et au risque de te décevoir, il y aura probablement très bientôt plus de 80% des Vtt en montagne qui seront à assistance ( surtout hors des stations et bike-park)

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T’es donc OK pour les motocross électrique sur les chemins ? Et quand on aura un hélico électrique ok pour l’heliski ? Ça dérangera moins la faune que des skieurs de rando a la montée.
Ou alors on dit que c’est interdit a tout engin motorisé (vae compris).

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Je suis pour hiérarchiser les problèmes pas pour tout mélanger.
Pour les motos, la législation en place a largement réglé le problème et électrique ou non une moto reste une moto d’un point de vue juridique et que je sache il n’y a aucun changement sur la table.
Idem pour les hélicos d’autant que pour eux il n’y a pas de perspective d’électrification avant bien longtemps (je parle d’hélico pour le transport de charges et de passagers en montagne)

Tout est question de nombre, deux rotations avec des hélicos qui seraient silencieux (science fiction pour l’instant) dérangeraient autant la faune qu’une montée-descente à peau.

On n’est pas dans un jeu d’enfant :slight_smile: faire évoluer les lois c’est long, hasardeux et laborieux.
Dans l’immédiat si on pouvait convaincre les Italiens d’arrêter l’héliski ça serait déjà un grand pas ( pour les Suisses ça semble mission impossible, en particulier dans le Valais )

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Bonjour à tous et toutes,

Débat constructif. Oui vae rien à voir avec moto cross et autre. L’héliski autre débat. Je me prononce pas. Je pratique le ski et pas encore le vae mais bientôt, l’âge qui avance héhé.
Par contre je trouve « chiant » lorsque je randonne d’avoir des bruits de motos et autres quad dans les pattes. Mais je fais avec.
Mais pire, les personnes qui sont déjà partis à la Réunion, les bruits incessant des hélicos touristiques. Rien à voir avec nos Alpes

Bonne journée
Olivia

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Dans 99,99% des cas ils sont hors la loi.

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Heureusement il reste les itinéraires VTT avec portage, ça limite beaucoup les ambitions des VAE :sweat_smile:

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Il m’arrive de pédaler à 30-40 km/h sur le plat, sans trop de soucis. La cohabitation sur les pistes cyclables n’est donc déjà pas possible, y compris avec des vélos de route non motorisés.

Cet argument n’est pas recevable selon moi pour éliminer les VAE des pistes cyclables. Je préfère en tant que cycliste musculaire me prendre un VAE à 40 km/h qu’en tant que cycliste électrique me prendre un 38 Tonnes à 80 km/h. J’ai du mal avec cette dichotomie car j’ai déjà lu des études conseillant aux décideurs de virer les VAE des pistes cyclables au motif qu’ils ont 20 km/h de différence avec les cyclistes promeneurs. Pour autant ça ne gêne pas ces mêmes conseilleurs de faire cohabiter des bagnoles et des poids-lourds avec des cyclistes, quels qu’ils soient.
En clair y’a pas de souci pour envoyer des gamins à l’école à vélo au milieu du trafic auto, mais on s’indigne à faire voyager des vélos sur des pistes cyclables.

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Aujourd’hui, j’étais au Saint-Odile par le sentier des Pelerins. La mega mega classique a qlqs km d’une métropole de 500 000 habitants. Pas de vélo sur les sentiers, 10 vélos de route au sommet, 1 VTT AE montant sur la route. Par contre, il y avait probablement 1000 voitures, motos et autres camping car au sommet.
Il y a 30 ans, je faisais deja du VTT au Saint-Odile tous les WE. C’est un coin vraiment top pour le VTT. On attend donc toujours l’explosion du VTT y compris AE.

Le sujet de la fréquentation et des dommages provenant des vélos, c’est donc juste un gag. Les nuisances des motoreux sont des millions de fois plus importantes que les nuisances du vélo, avec ou sans moteur.

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Sauf que les motoreux n’ont rien à faire sur les sentiers, pistes et espaces naturels fermés à la circulation, là où les VTT physiques ou électriques sont « autorisés »
Nier l’explosion de la pratique vae est par contre injustifiable

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Ou vas-tu pour voir des vélos ? Je viens de donner l’exemple d’une grande classique a côté d’une grande ville et de surcroît accessible par le haut par la route : zéro vélo en 2024 alors que j’y faisais du VTT régulièrement dans les années 90.
Vous fantasmez un peu trop sur les vélos.

Ç’était un itinéraire de clampin. J’imagine même pas le VTT AE sur des itinéraires techniques. Le VTT AE est souvent/toujours une enclume et un mauvais vélos. J’imagine bien les grasdubides porter des enclumes depassant les 20 kg.

A moins d’y mettre 10 k€, même les vélos de route AE sont des mauvais vélos pesant un âne mort. Mon vélo de route pèse moins de 7kg pour 1m83. Essaie donc de trouver un VAE de ce poids.

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Quand j’étais ado à Obernai (il y a donc > 40 ans, sniff), j’y allais souvent à vélo par la route, excepté qques beaux WE d’été c’était relativement tranquille, beaucoup de super souvenirs, c’est même ça qui m’a amené à la montagne.

Aujourd’hui, sauf en semaine en novembre, on est souvent dans les pots d’échappement et les hordes de motards hurlants - je n’y vais du coup plus qu’en mode rando-trail quand je reviens en Alsace (trop maladroit et trop peureux pour faire du VTT).

Faut pas se tromper de combat, ce qui a décuplé comme partout, ce sont bien les bagnoles. Avec, lamentablement, aucun TC digne de ce nom.

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Les chose changent vite… Oui le VTTae classique qu’on trouve en loc dans les stations est toujours une enclume de 25kg et plus.
Mais il y a depuis peu de très bons VTTae à moins de 20kg, voire 16-17 kg (Orbea Rise par exemple), soit à peine 2-3 kg de plus qu’un VTT classique équivalent.
Portage physique mais possible.
Si le pilote est raisonnablement en forme, autonomie de 1800m de D+ (2500m avec extender)
Évidement il faut y mettre le prix mais vu l’explosion des ventes, ça n’est visiblement pas un problème.

Maintenant, ce qui est surtout spectaculaire c’est le basculement du VTT classique sur le VTTae dans les régions à relief. Là où je roule de temps en temps sur des randos organisées (Est de la Belgique) on est passé en 2-3 ans de 20-25% à plus de 75% de pratiquants en électriques.
Le nombre total de pratiquants est resté plus ou moins le même mais ils ont basculé sur les plus longs parcours.
Je pense qu’en montagne et dans le sud c’est encore plus marqué.
Ca peut être parfois pénible avec des néo-pratiquants irrespectueux mais globalement ça ne se passe pas si mal.

En « vrai » vélo de montagne, je n’ai pas l’impression que la pratique ait explosé du fait du VTTae, en tous cas sur les sentiers que je pratique (qui nécessitent un peu de bagage technique et une certaine capacité à s’orienter en montagne)
Je pense que les difficultés se concentrent sur des parcours plus faciles d’accès, là où la cohabitation et la fréquentation posait déjà problème avant, le VAE fait déborder le vase et peut engendrer des interdictions.

C’est le cas là où il y a beaucoup de randonneurs (Cham, St Gervais par exemple)
C’est le cas aussi dans le sud (Var, BdR,…) où il y a toujours eu des problèmes et ça ne s’est pas arrangé.

En Alsace et dans les Vosges la situation est contrastée : pas mal de randonneurs ont une aversion très prononcée envers les VTT (l’esprit Club Vosgien… cela dit il peut y avoir des griefs justifiés parfois) d’où des conflits locaux. Mais beaucoup de coins épargnés par ces bisbilles où on croise juste parfois des randonneurs qui ne répondent pas au « bonjour » et qui font la gueule…

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Et bien moi je préfère ne rien me prendre en pleine face, ni un poids-lourd, ni un cyclomoteur…
J’ai eu l’année dernière une collision frontale avec un autre vélo qui m’a refusé la priorité (la personne à justifié ne pas m’avoir vu…), par miracle je m’en suis sorti indemne, l’autre personnes et mon vélo non.
Trois mois plus tard sur la même piste, j’ai assisté à un accident mortel, collision frontale entre deux vélos électriques (j’avoue que je n’ai pas vérifié si l’un ou l’autre était des speed bike 45 km/h, on avait autre chose à penser…), l’une des deux protagonistes est malheureusement morte sur le coup…
C’est donc selon moi totalement justifié que les speed bike 45 km/h, soient interdit de circuler sur les pistes cyclables en France, au même titre que les scooters et Mobylettes thermiques ; car c’est en gros la même chose mais avec un moteur électrique et des pédales ( presque pour faire joli sur certains modèles, j’en ai en effet déjà croisé un qui ne s’embêtait même plus à pédaler, son cyclomoteur avançait tout seul juste en dosant la poignée de gaz).
Cependant, vous l’avez peut-être constaté aussi, cette règle est très loin d’être respectée…
J’en ai déjà discuté avec la gendarmerie, j’ai eu l’impression que même pour eux les règles ne sont pas claires…
De plus je n’ai jamais croisé en plusieurs années (sur mon trajet quotidien de 20 km A/R) une seule fois les forces de l’ordre faire le moindre contrôle ou sensibilisation sur les règles de circulation des usagers des pistes cyclables…
Par contre je constate bien que le nombre d’usagers explose (piétons, vélo, VAE, speedbike 45 km/h, trottinettes, skates électriques et autres OVNI roulants…), tout comme les comportements ultra dangereux.
Et quand j’arrive à accrocher une discussion avec un utilisateur de speed bike 45 km/h, pour lui expliquer qu’il n’a rien à faire sur la piste cyclable, j’ai eu droit aux réponses suivantes :
_ « Je ne savais pas » (où vous faites semblant de ne pas savoir? On ne vous a pas expliqué les règles lors de l’achat?)
_" Non vous dites n’importe quoi j’ai tout à fait le droit d’être là" (Mauvaise réponse vous n’êtes pas en Suisse)
_ « Oui je sais mais j’ai peur sur la route alors je roule quand même sur la piste cyclable »(vous pouvez aussi vous contenter d’un VAE 25 km/h, d’un vélo, voir de reprendre la voiture ; ces 3 solutions sont légales et solutionnent le problème).
_" Sur la route les voitures me klaxonnent tout le temps alors je vais quand même sur la piste cyclable malgré que ça me soit interdit"(idem, même proposition que ci-dessus).

Bref, on a pas le cul sortis des ronces…

C’est rare de voir les Vae sur des singles et ça va continuer comme ça vu le profil d’une large majorité des pratiquants. Presque toute le monde reste sur des routes gravel en bon état et là ils n’embêtent personne . Cela permet à pas mal de monde ,pas trop sportifs ,que certaines personnes s’amusent à disqualifier ici de se bouger et c‘est très bien ainsi

C’était où ?

Toutafait. Le VTT AE est grosso-modo sur de la route et de la piste en fond de vallée. Les pratiquants n’ont pour la plupart ni la forme physique ni même la volonté d’aller plus loin.
Il n’y a quasiment pas de vélo en montagne hormis qlq très rares points de fixation.
Même dans les Vosges. Ca fait 30 ans que le Club Vosgien fait son caca nerveux alors qu’il n’y a pas grand monde.

En même temps, c’est plus facile de stigmatiser les rares vélos en montagne que de s’attaquer aux millions de motoreux se promenant tous les jours dans les Alpes à grand coup de vroum vroum.

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