Probatoire et Guide de Haute Montagne

En fait, on est d’accord tous les 2 : le fait de descendre comme une luge à foin, je te cites, dans des neiges trafolées et le plus vite possible, ça donne un niveau de base, qui peut le plus peut le moins!
Sinon, dans les compéts que j’ai vu sur place, par exemple à Arvieux il y a 2 saisons, tous les participants avaient largement un niveau de ski très supérieur à ce qui est demandé pour être moniteur de ski mais bien sur il s’agissait des meilleurs mondiaux!
Sinon, si je tombes jamais, c’est un choix de ma part : dans les couloirs avec risque 2 ou 3, il est préférable de ne pas tomber car 1 seule chute = risque de mort et si je fait du ski de rando seul, ce qui m’arrive souvent, je n’ai aucune envie d’appeler les secours suite à une mauvaise chute!
J’ai donc choisi de ne pas tomber, il ne faut pas m’en vouloir …

Posté en tant qu’invité par nimp:

Ce qui signifie bien que le niveau de ski à la descente est faible. :cool: Encore heureux que les meilleurs mondiaux skient correctement.

Mais, tu devrais aller à une épreuve de coupe de monde d’alpin, personne ne te parlera du niveau des moniteurs de ski. :cool:

Ah oui ? C’est marrant mais moi qui est été pendant 6 ans jury sur un CAP d’État dans un domaine qui n’a rien à voir je recevais chaque année avant l’épreuve pratique un coup de fil pour me « parler » d’une fourchette de taux de réussite souhaitable…
Et dans les candidats que j’avais a juger il y avait des apprentis dont les maîtres de stages étaient des collègues qui m’appelaient avant les épreuves pour que je sois cool avec leurs gosses…
Il y avait aussi les ajournés 2 fois qu’il fallait obligatoirement diplômer la 3e…
Les cas sociaux a qui il fallait donner une chance dans la vie même s’ils étaient professionnellement nuls…
Les fortes têtes qui méritaient parait il d’être sanctionnées même si doués…
Et parfois quelques vrais bons gamins pour qui le quota de diplômes était épuisé…

Mais tu as raison Le Baltringue cette mascarade était un fantasme et j’ai sûrement rêvé. En France comme ailleurs la probité des examens est indiscutable !

Posté en tant qu’invité par Diplomné:

Certains examens n’en sont pas…ce sont des concours puisque le nombre de places est limité.
Comment faire passer ceux qu’on veut si toutes les épreuves sont chronométrées ou du style: difficulté à franchir ?
En en inventant des qui permettent de jouer à la tête du client…car qui oserait arrêter le chrono avant que la ligne ne soit franchie !?
Dans un autre registre, un guide c’est l’hiver un super moniteur de ski qui passe à la priorité et qui ne se prend jamais la tête avec des groupes de débutants.

NON pas tous le monde…
Et dés que c’est raide ou dans le brouillard y plus une courbe correcte de tailler avec le skieur qui regarde la pente…

Pour compléter skie tout neige (fraiche, damé, glace, canon, polenta, printemps, souffler, grosse poudre…), tout temps (Pluie, neige, brouillard, jour blanc, chaud , froid…) Oublie pas le skie c’est de la sensation. Il vaut mieux faire tous les jours une piste que une journée à faire que du skie et après 3 jours rien.

Si tu n’est pas capable de faire trois virages correct sans faute… (Virage de Géant dans sur une noir 36°/38° de pente toute neige) alors il faut travailler… C’est à peu prés le niveau de mes potes guides quand il ont passé le proba.
Mais la base c’est le le ski libre… toute neige, tous temps

Courage… Les concours de l’ENSA tiennent aussi de la chance…

Posté en tant qu’invité par plume:

bonsoir,

savez quand est la cloture d’inscription pour le probatoire?
sur le site de l’ensa il est ecrit jusqu’a lundi… faut il comprendre lundi dossier sur bureau ou lundi cachet de poste?

la nuance est importante… merci d’avance

Posté en tant qu’invité par lolo le free rider:

Bof vu la rigueur de l’ensa, ça dépend de qui est ton père…

[quote=« plume, id: 1590698, post:126, topic:135424 »]bonsoir,

savez quand est la cloture d’inscription pour le probatoire?
sur le site de l’ensa il est ecrit jusqu’a lundi… faut il comprendre lundi dossier sur bureau ou lundi cachet de poste?

la nuance est importante… merci d’avance[/quote]

Un retour d’expérience instructif qui pourra peut-être aider, même si c’était il y a 13 ans.
Dans mes bagages un bon niveau de ski, quelques années de compétition sur piste en géant, énormément de rando et les conseils d’un pote guide: « ce qu’on veut voir c’est si tu assures en ski avec des clients. Donc tu skies nickel, style à l’aise, tu ne tombes surtout pas et si tu arrives sur une zone technique tu freines un poil pour montrer que tu ne te rues pas dans les pièges sans réfléchir ». Ca me semblait un super conseil, bien logique pour le métier.
Mon compagnon de cordée lui, qui avait réussi le proba l’année d’avant, m’avait dit plutôt: « entraînes toi sur piste. Tu bourrines au max, avec un sac sur le dos et tu fais fumer les cuisses. Tu alignes des séances comme ça jusqu’au proba ». Ce conseil là je le trouvais sans rapport avec ce qui fait un bon guide, je l’avais donc mis de côté. Erreur monumentale!
Le jour J j’étais quasi le seul avec du matos de rando. La plupart avait des Fat ou des skis de freeride avec fix de piste. Ils montaient avec les skis à l’épaule! Là je me suis dit naïvement que ça allait être tranquille pour moi, que vu leur matos ils n’avaient quasi jamais fait de rando et qu’ils allaient arriver complètement cramés en haut et que ça allait être le festival à la descente. Encore mal vu pour moi!
En réalité, dans une neige trafolée, sur un parcours technique, mes skis de rando n’étaient pas à la fête alors que les autres pouvaient lâcher les watts. J’ai assuré pour ne pas tomber, donner l’impression que je skiais haut la main dans ces conditions pourries alors que le autres fonçaient en grimaçant. Au niveau du passage technique (rupture de pente et passage bien raide) je cale un petit dérapage et j’enquille. J’arrive en bas et je regarde les autres. Ca bourrine, ça tombe parfois mais ça repart toujours tête dans le guidon. Le clou du spectacle, un norvégien avec casque de rider qu’une télé de son pays suit. Il arrive comme une bombe au dessus du passage technique. Avec sa vitesse et la rupture de pente il s’envole comme un pantin, retombe sur le dos juste avant l’arrivée et il faut le ramasser et lui laisser 10 minutes pour qu’il se remette debout.
Résultat: Lui est reçu, je suis recalé avec 8/20!

Morale: Si ça n’a pas changé, bourrine tout ce que tu peux.

Pour les autres commentaires sur l’équité je suis toujours resté méfiant et pour avoir discuté avec les potes qui passaient avec moi cette année là, l’entretien sur la liste de course par exemple c’était totalement dépendant des jurys. De une question facile dans le jury le plus cool jusqu’à plus de 10 courses passées au peigne fin pour le plus… consciencieux?

merci beaucoup pour le retour d’expérience …

oui merci! ça serait bien que des candidats récents fassent un ptit retour d’expériences!

Posté en tant qu’invité par Man 555:

Proba ski 2012 : montée chronométrée et éliminatoire si réalisée au-delà de 2h (avec perte de 2 points pour des chronos réalisés de 1h51 à 2h00) pour une montée à la Tête de Balme (2361m) depuis la gare de Vallorcine (1260 m). Il fallait donc évoluer à 580 m/h pendant 1h50 pour valider la montée sans perdre de points. Au-delà de 2h, descente non autorisée et élimination. Ce n’est pas martien, mais vu le parcours en faut plat pour le 1er tiers de la montée, il faut être rapide aussi sur le plat où on ne prend pas de dénivelé. J’ai pu voir des skieurs réputés physiques perdrent deux points ce jour-là, et donc l’épreuve de ski au final après avoir accroché de 10 à 11.9 à la descente.

Donc conseil : faites en sorte de pouvoir tenir 600 m/h au moins sur 2 heures de temps à l’entrainement et au-delà de 1500 mètres d’altitude.

Bon courage à tous les candidats!

Posté en tant qu’invité par nimp:

En résume : le Proba est une épreuve de free ride ou il faut monter son matos.

Posté en tant qu’invité par nimp:

Il préférable de monter, sans se fatiguer, a 700-750 m/h pour se ménager une période de repos avant la descente nécessitant d’être à bloc.
Je montais au cardio + vitesse d’ascension, en ralentissant à la fin (600 - 500 m/h) pour commencer la « récupération » avant la descente et surtout etre lucide.

Posté en tant qu’invité par laster:

Il y a sans doute aussi une composition et un poids du sac imposés…(c’est une réflexion, pas une affirmation).

Posté en tant qu’invité par laster:

Y’a pas deux contradictions là ?! Déjà du 750m/h, c’est pas un rythme de sénateur…"sans se fatiguer mais en se ménageant une récup avant la descente… :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par nimp:

Non. Il n’y a pas de contradiction.
Je m’entrainais a 700 - 800 m/h pour monter le matos lourd (semi fat + chaussures Lourdes) + le sac leste. Il faut de la marge physique a la montee pour etre au top de sa forme pour la descente. Avec du matos normal et un sac normal, je pouvais monter a 1000m/h.

Posté en tant qu’invité par laster:

Et quel poids le sac ?

Posté en tant qu’invité par nimp:

Je ne sais plus exactement. J’ai pas mes archives sous les yeux. Ca devait être 8kg mais il faut pendre en compte la flotte et la bouffe => je faisais une grosse partie de l’entrainement avec 2 kg au dessus du sac imposé.
Je crois qu’actuellement ils ont un sac en fonction de leurs propres poids.

10% du poids du candidat pour les mecs, 8 pour les filles il me semble (sans les vivres de « courses » et eau)

Posté en tant qu’invité par laster:

Ok, merci à vous deux.