Prendre une douche en refuge

Ce n’est pas la question.
As-tu seulement une idée du cout et du temps qu’à du nécessiter la réalisation d’une douche à cette altitude dans ce contexte (études, transport, montage, etc, …).
Tout ce travail ainsi détourné, c’est du gâchis.
Empêcher les usagers de bénéficier de ce service, c’est une spoliation d’usage.

Enfin, moi je le perçois ainsi. Maintenant, on peut toujours se laver à la crème de marron …

Évidemment, ce serait différent si cette douche est en panne. Mais dans ce cas, ne serait-elle pas réparée ?

Quand j’ai commencé l’escalade (au siècle dernier, en 83) à l’UCPA de Sormiou il n’y avait pas de douche et nous nous lavions dans la mer. Certes au bout d’une semaine les cheveux étaient un peu gras et la peau bronzée car la mer même si elle à l’air propre il traine dessus un micron de gas-oil… en rentrant à la maison après une vrai douche le « bronzage » s’en allait et les cheveux redevenaient soyeux :joy:

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Sauf erreur, lors de la conception, les gardiens avaient demandé un local de stockage. On n’en a pas tenu compte. Dès lors, que faire du stock ? Le ranger sur les couchettes ? Ça risque de ne pas plaire. Le laisser dehors ? Pour se faire chouraver, bonne idée… personnellement, je n’ai jamais vu un refuge dont les douches ont fonctionné plus d’un an.

Notons la belle altération du débat : Il est difficile de trouver de la place pour ranger les fournitures, donc il est normal d’occuper les douches …

« personnellement, je n’ai jamais vu un refuge dont les douches ont fonctionné plus d’un an. »
T’es sérieux là ?? :thinking:

C’est tes propos qui me choquent… commodité personnelle, mais de quoi tu parles ? Tu es complètement hors sol !

Les espaces sont mal pensés, il manque du stockage. (En plus ça a été signalé). Là-haut ça s’adapte, comme les coûteux chiottes de l’aigle inopérants.

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L’architecte (pas un montagnard) s’est fait plaisir, sans tenir compte des demandes des gardien-nes, qui n’ont pas toutes été inscrites au cahier des charges. La douche n’était pas une priorité, le stockage oui. Le surplus de conserves est stocké dans les chiottes, mais les sacs (5 à 25 kg) de bouffe sèche - pâtes, riz, céréales - sont stockés dans le couloir des dortoirs, sur une bâche à même le sol. C’est pas un élément de déco ou un caprice de '« commodité personnelle » ; Pauline, la gardienne rêve de pouvoir travailler autrement.

Autre demande qui n’a pas été respectée : l’emplacement des panneaux solaires. L’architecte s’est fait plaisir, et les a exposés (explosés) à la neige, dont il n’a pas tenu compte de la puissance/poids. Résultats : panneaux HS dès le printemps.

(NB - La douche marche ; mais n’est pas utilisée.)

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@AntoineM, tu m’avais habitué à des interventions plus intéressantes, plus pertinentes. Si tu ne comprends pas ce que j’ai voulu dire, demandes, je préciserai.
Et je n’ai pas le souvenir de t’avoir déjà vu abaisser le débat par des attaques personnelles discourtoises.

C’est quand même la base un espace stockage dans un refuge. Sinon il faut choisir entre plus de confort avec une douche ou moins de nourriture et pas de confiture.

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Douche ou pas douche, confiture ou crème de marron, peu importe. Le point est que si on fait un refuge, autant qu’il soit bien conçu et pas à la merci des fantaisies d’architecte.

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L’architecte n’est qu’un intervenant pour le compte d’une maîtrise d’ouvrage ou maîtrise d’oeuvre.
C’est à ces derniers de valider la conception et les choix proposés par l’architecte, cahier des charges, plans, descriptifs etc

S’agissant d’espace de stockage, on notera quand même que dans l’ancien refuge (cabane de chantier), Lucie ne stockait pas de nourriture dans les chiottes, même si la place manquait bien davantage.

Ce n’est pas un détail, car stocker la bouffe dans les chiottes, cela pourrait simplement déboucher sur une fermeture administrative en cas de contrôle… On est d’ailleurs redescendues bien plus malades des intestins que d’habitude (rebalisage de toute la descente en brun, suivi de trois semaines d’inflammation), mais cela peut aussi venir de la flotte de la citerne. La FFCAM, en 2021 et dans le cadre du programme de rénovation des refuges, écrivait pourtant qu’il existe des moyens de traitement de l’eau par UV : quid ?

Comme le dit Crupillouze, il semble qu’il y ait eu de nombreux problèmes à la conception de ce refuge. J’en profite pour rendre hommage à Lucie : une gardienne exceptionnelle !

La confiture, c’est quand même appréciable pour se booster le matin. La douche reste un luxe de vallée dont on se passait fort bien en montagne jusqu’aux années 2000.

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L’architecte fait ce qu’on lui demande de faire.

Pas vraiment. Ou plutôt il faut que la vitesse de digestion des glucides soit cohérente avec le timing de l’activité et l’intensité de l’effort.
A moins de manger la confiture en partant à fond, c’est compliqué. La consommation de glucose sans activités physiques (petit déjeuner) entraine une importante libération d’insuline, pouvant provoquer une hypoglycémie réactive y compris durant l’effort qui suit la prise de glucose en l’absence d’effort.

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En théorie. En pratique, les architectes proposent des solutions et beaucoup savent s’y prendre pour imposer les solutions qui leur plaisent.

A chacun son boulot. Si la maitrise n’est pas top, c’est bien elle qui est en tord.

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Sauf quand on est diabétique de type 1 (c’est mon cas) et que le pic de rapide du matin doit être compensé, pour ne pas risquer l’hypoglycémie une heure après le départ. Et puis, même hors de ce cas particulier, la performance laisse encore un peu de place pour le plaisir : la confiture fait du bien au moral et aide à prévenir le mal des rimayes :yum: !

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Je fais un petit passage rapide, mais il y a tellement de choses à dire.
Je résumerai tout de même cela assez rapidement : construire un refuge de montagne, un vrai, celui ouvert même quand il n’est pas gardé, c’est tout le temps une affaire de compromis.
Des compromis de fonctionnement, des compromis techniques, des compromis économiques, des compromis administratifs… (enfin pour le dernier c’est plutôt des contraintes administratives qui empêchés de faire des choses qui paraîtraient simple à certains).
Et parfois certains gardiens qui arrivent dans un nouveau refuge sans forcément avoir été présent pendant toutes ces années de conception et ne voient que le résultat final oublient un peu trop facilement ces compromis.
Balancer comme ça un laconique « c’est mal conçu » ça fait presque sourire au final.

Oui les refuges sont dans leur très grande majorité équipés de lampes UV pour éliminer les bactéries dans l’eau. Ça fonctionne partout et il y a des contrôles. On peut aussi mettre de la javel… c’est difficile à doser à ça donne un goût.

Mais continuez à vous exprimer c’est passionnant.

Ben au Pavé, il n’y a manifestement pas de traitement, dès lors qu’on nous a dit, à l’arrivée : « L’eau vient d’une citerne. Il est possible qu’il y ait des bactéries dedans. »
Cela démontre aussi que la contamination potentielle de l’eau de la citerne est connue.

Il y a des règles d’hygiène applicables depuis un moment et il n’est pas certain qu’elles puissent faire l’objet de compromis.
image
et aussi :


Évidemment qu’il y a toute une chaine de décisionnaires, beaucoup d’intervenants pour valider les plans. Et qui, en définitive, sont aussi responsables que l’architecte d’éventuels vices de conception.
Mais la figure de l’archi permet, par un raccourci simplificateur, de concentrer les mécontentements.

Et d’être utilisé comme un facile prétexte de justification : Je choisi de prendre ces décisions, mais c’est la faute de cet abruti d’architecte qui n’est pas un montagnard et n’a pas tenu compte de ce qu’on lui disait.

En général, en refuge, quand tu as pris ton petit déjeuner tu pars quasiment immédiatement.
Donc pas de problème à prendre des sucres rapides

Tu es sur? Je ne pense pas qu’il y ait des systèmes UV dans la plupart des refuges des écrins.

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