Prendre une douche en refuge

En haute montagne, il n’y a généralement pas plusieurs refuges éloignés de moins de 500m. En règle générale, c’est un seul refuge pour une destination, à fortiori en alpinisme.
Même pour l’escalade en altitude. Pour grimper 1 semaine à l’Envers, c’est le refuge de l’Envers des Aiguilles. Le refuge du Requin est à 1,7km mais l’AR va prendre quasiment une demi-journée.
Pour l’alpinisme neige, c’est encore plus compliqué car il n’y a pas beaucoup de refuges permettant d’enchainer 6 itinéraires de neige sur une semaine, même en randonné glaciaire, à fortiori en été avec le changement climatique.

Il y a des exceptions notamment pour les itinéraires situés entre 2 refuges. Par exemple, on peut aller à Torino ou au Cosmiques pour certains itinéraires. Néanmoins, il y a 5 km et le glacier du géant à traverser.

L’option douche, au sens aller dans le refuge d’à coté, ne fonctionne pas en alpinisme. Même en randonnée à plus basse altitudes, les refuges sont rarement en groupe.
Cette approche serait valable pour les gites, camping de fond de vallée mais ils ont tous des douches.

La douche est une question « d’hôtellerie » et de construction sociétale. Ca n’a pas grand chose à voir avec l’expérience montagne.
La transpiration est un mécanisme d’adaptation de l’espèce homo permettant une meilleure dissipation de la chaleur. C’est donc un avantage légué par des millions d’années de sélection naturelle. La hantise de la transpiration est une aberration parmi d’autres de nos sociétés « modernes ». Avec le changement climatique et donc les canicules, les personnes transpirant beaucoup ont un avantage certains.

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Il ne t’a pas vraiment mentionné en fait. Il a répondu à ton post initial et le sujet a été déplacé par les modérateurs pour créer une autre discussion selon ton propre souhait.

En l’occurrence ici c’est le sujet justement et beaucoup de monde souhaite savoir si c’est nécessaire ou pas.

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Bah, toutes les pratiques sont possibles. Je me souviens d’une virée de refuge en refuge dans les Ecrins il y a une vingtaine d’années: l’idée était de faire un petit sommet (parfois improbable ou impratiquable, car choisi dans le Labande avec des critères d’une autre époque!) entre chacun des 4 refuges choisis (Temple-Ecrins, Pilatte, Bans et Sélé). Evidemment, à l’époque, aucune douche dans aucun de ces refuges :wink:.

Et il y a évidemment les refuges pour randonneurs, comme ceux du PNV, qui ont tous des douches, je crois.

Perso, dès qu’il y a de l’eau (même un simple torrent ou une source), je me lave, entièrement si possible (pas trop de monde autour). Mais s’il y a une douche, j’en profite en général également, même si ce n’est évidemment pas un de mes critères pour le choix du refuge.

Et s’il n’y a pas d’eau, eh bien on ne meurt pas de rester 10 jours sans se laver (testé en période hivernale dans le Kamtchatka central, mais de toute façon, vu le froid et le vent, on ne transpirait pas :smile:).

P’tit’ étoile.

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Dans le coin, les seuls refuges « proches » (à moins d’1h) permettant de réaliser des même courses d’alpinisme seraient Carrelet et Temples-Ecrins.
Choisir entre Temple-Ecrins, Pilatte, Bans et Sélé sur la base de la douche n’a de sens que si la douche passe avant l’itinéraire & le sommet.

A chacun sa pratique. Mais compte tenu de la quantité de paramètres à avoir au vert pour effectuer une course « sérieuse » en alpinisme, ça n’a guère de sens de se questionner sur la présence d’une douche, hormis si le refuge est l’objectif en soi.

A chacun sa pratique. Pour ma part, c’est quelque chose comme :

  1. Quelles sont les itinéraires et sommet qui m’intéressent.
  2. Est ce que j’ai l’entrainement (ça peut prendre des mois même des années).
  3. Quelles sont les itinéraires en conditions.
  4. Est ce que j’ai le partenaire avec l’entrainement qui va bien.
  5. Est ce que j’ai le créneau météo quand nous sommes dispo tous les 2.

Ca fait déjà beaucoup de conditions.

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C’est pas faux, mais vite fait, à la pelle :
Mantova - Gnifetti / Susanfe - Salanfe / Orny - Trient / Weissmies - Hohsaas / Gandegg - Teodulo - Testa Grigia…

Je répond directement à ta question: pour ma femme (randonneuse, pas alpi, pas escalade), c’est TRES important. Si je veux l’emmener en refuge pour de la rando sur plusieurs jours, c’est obligatoire, sinon, elle ne vient pas. Ca fait partie des critères de choix de parcours.

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Sinon, la douche c’est nul. Je ne prend que des bains, très chauds, très longtemps et avec plein de mousse. Et evidemment, pas question apres de dormir en dortoir avec des gens pleins de sueur qui ronflent en plus.
Quelqu’un pourrait faire la liste des refuges où je pourrais dormir ?

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c’est plus des abreuvoirs à vache que des lavabos, mais oui, c’est marrant :grinning:

ici

Pour le bain moussant, tu t’arrêtes au lac de montagne juste en dessous et tu mets ça dedans

Ça existe aussi en noix de coco/maracuja
Capture

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Faut que ce soit chaud…
Et que j’ai un peignoir moelleux et chaud pour la sortie de bain. Et que la pièce soit chauffée à au moins 22°C…

Une digression de 24 messages at été scindée en un nouveau sujet : Transpirer en montagne

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Une digression sur une digression - très sympa ça. Sinon, est-ce qu’il y a un record de « degré de digression » sur le site? Ça serait marrant à regarder…

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A la prochaine digression, il faudrait demander quels sont les refuges qui ont une douche …

Il vaudrait mieux arrêter là, sinon on va avoir une digression sur les digressions :grinning:

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Ben moi finalement si je peux prendre une douche, chez moi, dans un refuge, sous une cascade, ben je suis très content, mais je les préfère à 35 degres ( Celsius )

Faut pas exagérer. A titre personnel, je peux confirmer que l’usage de tampons ne rend pas la douche obligatoire. Avec un ziploc, en outre, les protections se redescendent très bien dans la vallée.

On a aussi, depuis quelques décennies de généralisation de l’usage de la salle de bains, tendance à oublier qu’on peut très bien se laver avec un morceau de savon et un gant sans prendre une douche. Il existe aussi des gants imprégnés qui permettent de se laver sans eau, si on souhaite vraiment ne pas attendre le retour en vallée… Ce qui vaut pour le trek vaut aussi, à plus forte raison, pour 2 ou 3 nuitées en refuge.

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Allez, je rajoute une digression comparative : l’absence de douche en refuge me semble bien moins rédhibitoire que la présence de conserves de confiture de myrtille et de crème de marrons stockées dans les chiottes, à moins de cinquante centimètres de la cuvette des toilettes sèches (vu début juillet au tout nouveau refuge du Pavé !!!).

Là, pour le coup, on est loin du respect des normes minimales d’hygiène et c’est un truc que je n’avais jamais vu, y compris dans l’ancien refuge qui n’était pourtant qu’une cabane de chantier.

Alors, douche ou pas…

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Bah le couvercle est étanche. Aucun souci…
Si ce n’est que moi j’aurais embarqué un pot de chaque… :slight_smile:

Bien sûr. Dans mon enfance, le bain/douche, c’était une fois par semaine. Le reste de la semaine, c’était au lavabo avec un gant. Je n’ai découvert la douche journalière qu’à l’âge de 13 ans, au grand dam de ma mère, pour qui je « gaspillais » l’eau (mais elle m’a quand même laissé faire :wink:); un reste de son enfance et sa jeunesse où il n’y avait pas l’eau courante et où on tirait l’eau du puits. J’en ai gardé l’usage de pouvoir me laver entièrement (à part les cheveux pour lesquels je n’aime pas l’eau trop froide) n’importe où s’il y a de l’eau.

P’tit’ étoile.

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Ah non, on parle quand même de conserves de 1 ou 2 kg… trop lourd :wink:

1 kilo de creme de marrons, ca se mange en moins d’une heure :slight_smile:

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Beurk.