En haute montagne, il n’y a généralement pas plusieurs refuges éloignés de moins de 500m. En règle générale, c’est un seul refuge pour une destination, à fortiori en alpinisme.
Même pour l’escalade en altitude. Pour grimper 1 semaine à l’Envers, c’est le refuge de l’Envers des Aiguilles. Le refuge du Requin est à 1,7km mais l’AR va prendre quasiment une demi-journée.
Pour l’alpinisme neige, c’est encore plus compliqué car il n’y a pas beaucoup de refuges permettant d’enchainer 6 itinéraires de neige sur une semaine, même en randonné glaciaire, à fortiori en été avec le changement climatique.
Il y a des exceptions notamment pour les itinéraires situés entre 2 refuges. Par exemple, on peut aller à Torino ou au Cosmiques pour certains itinéraires. Néanmoins, il y a 5 km et le glacier du géant à traverser.
L’option douche, au sens aller dans le refuge d’à coté, ne fonctionne pas en alpinisme. Même en randonnée à plus basse altitudes, les refuges sont rarement en groupe.
Cette approche serait valable pour les gites, camping de fond de vallée mais ils ont tous des douches.
La douche est une question « d’hôtellerie » et de construction sociétale. Ca n’a pas grand chose à voir avec l’expérience montagne.
La transpiration est un mécanisme d’adaptation de l’espèce homo permettant une meilleure dissipation de la chaleur. C’est donc un avantage légué par des millions d’années de sélection naturelle. La hantise de la transpiration est une aberration parmi d’autres de nos sociétés « modernes ». Avec le changement climatique et donc les canicules, les personnes transpirant beaucoup ont un avantage certains.