Préférez-vous une voie moins renommée au calme ou une voie très populaire sur-fréquentée?

Posté en tant qu’invité par Evidence:

C’est toi qui est saoulant.
Bubu fait partie des personnes sans lesquels ce site n’existerait pas. Grâce à lui et à d’autres, tu peux venir raconter tes conneries sur ce site.

N’hésite pas à poster tes contributions sur un autre site. c2c ne perdra rien.

Mais pour savoir simplement si une voie est une classique, sans rien connaitre des critères que tu mentionnes, il suffit de regarder la fréquentation.
Et c’est comme ça qu’on peut dire que telle voie est classique alors qu’on n’a jamais mis les pieds dans le massif, il suffit d’avoir l’info sur la fréquentation. Ce qui est utile justement quand on veut parcourir une classique dans un massif qu’on ne connait pas.
Bien sûr que la fréquentation est due à tout un tas de facteurs, mais pas besoin de les connaitre pour savoir que telle voie est une classique ou non, il suffit de regarder la fréquentation.

Ben oui : une classique est fréquentée un minimum, par définition, et donc il y a du nettoyage et des infos (dans les livres d’or des refuges, et sur le net).
Par contre, qu’il y ait du nettoyage et des infos précises mais rarement mises à jour, ne signifie pas que c’est une classique (ç’en est peut être une, mais pas sûr). Tu vois la différence ?

Mouais, si « les voies qui ont une histoire » signifie que ce sont des voies dont il a été fait la pub après l’ouverture, dont « tout le monde » parlaient dans les clubs et les refuges, et qui restent dans la mémoire des vieux alpinistes, ça ne garantit rien sur la beauté ou qualité de la voie.
Car objectivement, toutes les voies ont une histoire, qui continue de s’écrire à chaque répétition (ou éboulement).
Mais on peut en revenir à la fréquentation : une voie qui a une histoire riche est une voie qui a beaucoup de répétitions, et qui est donc fréquentée un minimum.
Par contre elle peut avoir été bien fréquenté, et ne plus l’être du tout actuellement. Mais dans ce cas il vaut mieux parler d’ancienne classiques, car il ne faut pas les aborder comme des classiques : sans info fraiche, on peut s’attendre à tout dans la voie, comme pour une voie qui a été peu répétée et dont les dernières infos datent de 20 ou 30 ans.

[quote=« Evidence, id: 1441571, post:41, topic:127581 »][C’est toi qui est saoulant.
Bubu fait partie des personnes sans lesquels ce site n’existerait pas. Grâce à lui et à d’autres, tu peux venir raconter tes conneries sur ce site.

N’hésite pas à poster tes contributions sur un autre site. c2c ne perdra rien.[/quote]

Venant d’un snobinard qui se gargarise avec la « Walker » de ses rêves qu’il considère comme une « classique » depuis son PC, je me marre.
Au plaisir de te lire, pour mon plus grand amusement et celui des grimpeurs qui ont déjà inscrit les Grandes Jo à leur actif.

Dernière tentative en prose, version light. En cas d’échec, il reste le dessin colorié à l’attention spéciale de Bubu :

Classique = fréquentation qui découle d’un attrait particulier (réputation et/ou accès et/ou longueur et/ou hauteur et/ou rocher et/ou et/ou particularité et/ou histoire et/ou forme et/ou esthétique et/ou difficulté, et/ou etc…), ce qu’à l’évidence tu t’entêtes à nier (je te cites : « la difficulté ou la beauté de la voie n’intervient pas, seule la fréquentation compte ».

Ouf ! Bubu = obtu :rolleyes:

Bonne soirée.

  1. C’est toi qui est lourd lavarado a toujours vouloir argumenter et tenir tête à tout le monde.

  2. C’est pourtant clair non :

[quote=« Bubu, id: 1441576, post:42, topic:127581 »]Et c’est comme ça qu’on peut dire que telle voie est classique alors qu’on n’a jamais mis les pieds dans le massif, il suffit d’avoir l’info sur la fréquentation. Ce qui est utile justement quand on veut parcourir une classique dans un massif qu’on ne connait pas.
Bien sûr que la fréquentation est due à tout un tas de facteurs, mais pas besoin de les connaitre pour savoir que telle voie est une classique ou non, il suffit de regarder la fréquentation.[/quote]

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Connais-tu une fréquentation qui ne découle pas d’un attrait particulier ?
Imaginons que oui.
Dans ce cas, une voie fréquentée n’est pas nécessairement une classique, car les causes de cette fréquentation ne serait pas dans une liste des causes valable pour que la voie soit considérée comme classique.
Du coup, qui va définir ces causes valables ? Concernant l’esthétique, l’histoire, la réputation et autres critères subjectif, bonjour le crêpage de chignon en perspective !

Du coup je fais plus simple, et je me contente de définir les classiques comme les voies qui ont une fréquentation supérieure à une valeur, qui varie selon les massifs, l’activité, etc, mais 1 seul critère mesurable objectivement. Et ça me permet de définir des classiques et des non classiques (et toute les nuances), ce qui me permet d’évaluer rapidement ce que je risque de trouver dans la voie, sans rien connaitre du massif (bien sûr, si on connait bien le massif et son histoire, on peut faire une évaluation plus précise, mais sans rien connaitre, la seule info de fréquentation permet déjà d’évaluer des choses).

Il est vrai que les commentaires bubuesques qui tendent à noyer le poisson associés à ta pseudo-démonstration qui élude une partie de l’argumentaire…relèvent le niveau !

La fréquentation est-elle un critère suffisant (ou pertinent) pour déclarer une voie comme classique ? Excusez-moi si j’en reviens à l’Oisans mais c’est mon massif de prédilection et celui que je connais le mieux. Prenons une voie comme Coste Rouge: nul ne peut contester que c’est une classique, et même une grande classique, pourtant si elle se fait une dizaine de fois par an, à tout casser, c’est bien le maximum. Le critère de la fréquentation, à mon sens, ne s’applique pas. On est quasiment sûr d’y être tranquille. A moins qu’on ne donne à cette fréquentation un caractère historique, c’est à dire une voie parcourue de nombreuses fois depuis son ouverture en 1912.
On pourrait appliquer cette formule de fréquentation historique à beaucoup de classiques peu fréquentées du massif.

Si une voie réputée « classique » n’est plus fréquentée, il n’ y a pas de honte à la déclasser.Peut-être a-t-elle bénéficié d’une surmédiatisation, d’une publicité excessive, de récits enjoués liés à un évènement particulier ou, plus simplement, d’un effet de mode qui n’est plus d’actualité.

En tout cas, pour moi, il y a clairement antinomie entre « classique » et « peu fréquentée ».Effectivement, comme le signale François très justement, le qualificatif d’« historique » conviendrait mieux, si cette appelation est toutefois méritée (justifiée).

Ainsi, les voies pourraient être classifiées en trois grandes catégories : classique (voire grande classique) et/ou historique, ou quelconque (dénomination plus élégante à trouver).

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Ne confond-t-on pas voie « classique » et voie « à la mode » ?

En fait, c’est un peu antinomique, le classique étant rarement à la mode !

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[quote=« Francois, id: 1441622, post:52, topic:127581 »]Ne confond-t-on pas voie « classique » et voie « à la mode » ?

En fait, c’est un peu antinomique, le classique étant rarement à la mode ![/quote]

Le classique peut revenir à la mode.

La mode n’est qu’un éternel recommencement.Même en montagne.

Une voie peut donc être à la fois, historique, classique et à la mode. L’incontournable quoi !

Je pense la même chose.
Outre la mode, il y a simplement l’évolution des pratiques.
Il y a toujours eu des alpinistes et grimpeurs boulimiques mais qui n’ouvrent pas, qui aiment juste grimper, et qui évitent de grimper 2 fois la même voie.
Du coup, dès qu’une voie de leur niveau est ouverte, ils vont la faire.
Aujourd’hui, c’est le cas avec les voies sportives.
Avant l’avènement du goujon, c’était le cas avec les voies préalpines sur pitons, ou des voies peu équipées mais pas trop engagées en haute montagne.
Lorsque les voies P1 sur goujons se sont développés, de nombreuses voies P2 ou P3 ont vu leur fréquentation baissée, et seules « les plus belles » ont conservé une bonne fréquentation.

Ben je trouve au contraire que c’est une fréquentation assez importante pour la considérer comme classique : on est sûr de pouvoir trouver pas mal d’infos, et surtout des traces de passages dans la voie (et même des emplacements de bivouacs tout prêt, voir du matos, etc).
Ensuite, on peut subdiviser les classiques et les non classiques, selon la fréquentation : il y a les classiques fréquentés, peu fréquentées, etc. Mais une classique peu fréquentée est toujours plus fréquentée qu’une non classique.

Ou alors, vous considérez comme classique uniquement les voies dans lesquelles on est quasi sûr de se retrouver à plusieurs cordée un WE avec de bonnes conditions.
Dans ce cas ça limite beaucoup le nb de classiques, et certains ont alors le pouvoir de rendre une voie classique ou non depuis leur bureau, en l’ajoutant ou en la retirant de la liste du proba…
Je trouve que cette définition est trop artificielle, ça varie trop vite. Quand une goulotte mixte vient d’être ouverte, avec de bonnes conditions, il y aura du monde les semaines et années suivantes, avec parfois une surfréquentation. Puis quand « tout le monde » (les grimpeurs boulimiques) y est passé, ça se tasse et la fréquentation est plus faible. Pourtant on considère toujours que c’est une classique.

Posté en tant qu’invité par artifessier:

Ça file le tourni.

Salut à tous,

Et merci pour vos contributions, apparemment le sujet intéresse et ça fait plaisir :slight_smile:

Sauf que, comme l’ont fait remarqué certains, il est mal formulé (ma faute)

Je me rends compte que l’utilisation du terme « majeur » (même mis entre guillemets) était maladroit de ma part car il a amené une erreur d’interprétation de ma question initiale.
Cette erreur a été renforcée par le titre « Préférez-vous une voie « mineure » au calme ou une voie « majeure » sur-fréquentée ? ».
Ce titre n’est pas de moi, mais a été changé par la modération. Le titre de mon post initial était : « J’ai une bonne question »
Ma question étant : «- Préférez-vous gagner en tranquillité et réaliser en montagne un itinéraire jugé moins attractif que les itinéraires voisins, au risque de faire une voie moins « majeure », »
Ce qui est un peu moins tranché comme formulation, car je ne parle pas de voie mineure mais « moins attractive ».
(mais bon, y’a pas de quoi fouetter un chat ni un modo pour si peu :smiley: )

J’ai trouvé les contributions sur le thème « il y a plein de voies majeures non fréquentées » intéressantes et pleines de choses intelligentes …. Mais malheureusement hors sujet par rapport à ma question du départ. Il serait d’ailleurs intéressant de créer une digression sur le thème « Racontez nous les voies que vous avez trouvées belles et qui sont non fréquentées ». Je suis certain qu’on y trouverait plein de chose sympas qui feraient avant le schmilblick.

Donc pour requalifier ma question je dirais « Préférez-vous une voie moins renommée au calme ou une voie très populaire sur-fréquentée ? »

La popularité d’une voie pouvant être liée à sa beauté, son intérêt, à la mode, à sa facilité d’accès, au fait qu’elle fasse la couverture des magazines, au fait qu’on la trouve dans tous les topos, à son histoire, …. Enfin à tous ces critères rationnels ou irrationnels qui font qu’on y va.

La question n’étant pas de discuter de ces critères eux-mêmes, mais juste de connaitre votre préférence entre deux approches distinctes, toutes deux défendables, à savoir « je choisis cette voie parce que c’est la plus renommée, (donc probablement la plus belle, la plus variée, etc…) ou je m’en fout ce que je veux c’est la paix ».

[quote=« ThierryAVE, id: 1441754, post:57, topic:127581 »]Cette erreur a été renforcée par le titre « Préférez-vous une voie « mineure » au calme ou une voie « majeure » sur-fréquentée ? ».
Ce titre n’est pas de moi, mais a été changé par la modération. Le titre de mon post initial était : « J’ai une bonne question »[/quote]
C’est moi qui avait changé le titre. J’ai bien fait attention de mettre des guillemets autour de « majeur » et « mineur », qui invite à lire le post pour savoir ce que l’auteur veut dire exactement.
J’ai changé le titre avec ta nouvelle formulation.

Le titre initial n’est pas explicite : « une bonne question ». Quand on fait une recherche dans le forum, et qu’on tombe sur ce titre dans la;liste des résultats, impossible de savoir si le sujet correspond à ce qu’on recherche ou non, même grossièrement, il faut ouvrir la discussion pour le savoir. Et ça, ça (me) saoule au plus au point.
C’est comme toutes les discussions demandant des infos conditions sur un massif ou une voie précise, avec pour titre « conditions ? » ou « infos ? ». Faut pas s’étonner de ne pas avoir beaucoup de réponse avec un tel titre !

[quote=« Bubu, id: 1441821, post:58, topic:127581 »]C’est moi qui avait changé le titre. J’ai bien fait attention de mettre des guillemets autour de « majeur » et « mineur », qui invite à lire le post pour savoir ce que l’auteur veut dire exactement.
Le titre initial n’est pas explicite : « une bonne question ». Quand on fait une recherche dans le forum, et qu’on tombe sur ce titre dans la liste des résultats, impossible de savoir si le sujet correspond à ce qu’on recherche ou non, même grossièrement, il faut ouvrir la discussion pour le savoir. Et ça, ça (me) saoule au plus au point.[/quote]

Oui, c’est sur. mais bon, y’a pas de quoi fouetter un chat ni l’auteur d’un post pour cela :smiley:

merci

les deux!

suffit de trouvé le bon créneau pour pas être dans la populasse…