Préférez-vous une voie moins renommée au calme ou une voie très populaire sur-fréquentée?

La plupart des gens vont répondre une voie au calme; n’empèche que les classiques sont quand même à chaque fois bondées.
En gros la majorité des gens préfèrent le calme mais s’entassent malgré tout dans les classiques. Va comprendre…

Merci, Thierry, d’avoir recentré ce sujet très intéressant au demeurant :wink:

Posté en tant qu’invité par la baltringue:

bien d’accord avec Evidence : les classiques ne le sont pas par hasard (les gens ne sont pas débiles ou maso !) et on éprouve une plaisir supplémentaire à gravir une ligne historique, qu’on a vue maintes fois un photo, dont on a révé dans son canapé…

Quand j’ai fait la Rébuffat à l’aiguille du Midi, ce n’est pas tant la beauté du rocher et de la grimpe qui m’ont touché, mais le fait de me retrouver dans la même position que Gaston ! le passage du toit pour entamer L2, la fissure en S, … un reve de gosse.

Pareil pour La demande au Verdon, quand je me suis tracté sur le cade dans les cheminées finales… comme dans les fous du Verdon !

Bref, moi je suis honnete : j’aime aussi faire des voies « classiques surfréquentées ». Comme le dit EVidence, c’est juste un paramètre à prendre en compte, comme les conditions. Et si on es malin , on peut y etre seul.

Tu connais par hasard un livre avec ces topos (ils sont bien sûr dans « Monte Bianco vol. 2 », mais il est épuisé depuis longtemps…)? Cette phrase m’a donné envie d’aller donner un coup d’œil… :slight_smile:
Merci!

Personnellement, je n’ai pas assez souvent la possibilité de faire de la montagne à mon goût pour aller me trainer dans des bouses ou des itinéraires de peu d’intérêt, que ce soit en escalade, canyon ou alpi. Je vise donc quasi systématiquement des voies « majeures » (si on entend par là non pas leur niveau mais leur beauté / intérêt). Pour le coup, il faut trouver des solutions pour éviter la surfréquentation : y aller hors saison, partir tôt ou à l’inverse assez tard, utiliser des variantes, faire des choses un peu plus dures (pas grand monde en montagne au dessus de D…), etc.

Sortir des classiques ne veut pas nécessairement dire que la voie est une bouse.

Posté en tant qu’invité par Jeanz:

J’ai effectué l’année dernière la traversée des Ecandies ( en milieu de semaine fin juin), une classique suffisamment éloignée de Cham pour être tout seul de chez tout seul, pas un grimpeur à l’horizon. (bon ok, 1h30 de voiture jusque Champex et 3h de marche d’approche!!)
Mais bon, en cherchant un peu, y’a moyen d’éviter la foule.

Posté en tant qu’invité par Evidence:

L’OPMA a publié une statistique semblant indiquer que la fréquentation du massif du Mont Blanc a diminué de 10% depuis 2000.

Je ne pratique le massif du Mont Blanc que depuis 1996. Mais, je n’ai vraiment pas l’impression que la sur fréquentation des voies, même classiques, soit réellement un problème, du moins pas plus qu’à mes début dans le massif. Bien évidement, il y a du monde en juillet/août dans quelques itinéraires style la voie normale du Mont Blanc. Mais, ces itinéraires sont faciles à éviter.

Concernant les classiques :

[quote]Il faut engueuler Rébuffat pour ses 100 plus belles ayant fait rêver des générations. :wink:
Il faut engueuler Anderl Heckmair pour son « Les Trois Derniers Problemes Des Alpes », Messner pour son « 7ème degré », Whymper pour son « Scrambling In the Alpes », Milka pour ses pubs avec le Cervin. :wink:

Le choix d’une course est également lié au fait de connaitre la course (et donc à sa notoriété) => la fréquentation provient en grande partie de cette notoriété qui nous fait également rêver.[/quote]