Préférez-vous une voie moins renommée au calme ou une voie très populaire sur-fréquentée?

Ce qu’il y a de majeur, c’est de faire au calme la voie que l’on a choisi.
Il y a toujours un moment propice à chaque réalisation.

Posté en tant qu’invité par Fifi l’écureuil:

[quote=« Lutin, id: 1441364, post:21, topic:127581 »]Ce qu’il y a de majeur, c’est de faire au calme la voie que l’on a choisi.
Il y a toujours un moment propice à chaque réalisation.[/quote]

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Le caractère présupposé « majeur » d’une voie avec des cordées devant qui te bombardent de pavés, et des cordées derrière qui me poussent les fesses, c’est assez discutable.

Posté en tant qu’invité par Evidence:

Ben comment faites vous des classiques tel que la Walker (en bonnes conditions).
On peut ne pas faire ce genre de voies. Mais, il s’agit tout de meme d’une partie de l’histoire de l’alpinisme.

Quand je l’ai fait il y avait du monde mais ça n’a pas été gênant: on est partis en dernier, on a rapidement doublé les cordées des plus lents (dans le premier tiers c’est facile de doubler) et on n’a jamais rattrapé les plus rapides, j’en garde un super souvenir. Avec une telle longueur de voie tu n’es pas gêné longtemps.

La problématique est mal formulée.

Il y a des itinéraires « majeurs » et fréquentés comme il y a des voies majeures et désertées.

Pourquoi évoquer les voies « majeures » (dans le sens d’élitiste ?) Seraient-elles celles qui méritent le plus d’intérêt, au mépris du reste (voies mineures !), est-ce un snobisme ?

Le concept des « 100 plus belles » n’englobe pas que les itinéraires les plus difficiles/élitistes, mais aussi et surtout les plus intéressantes (pour diverses raisons) dans tous les registres de difficulté, le plus souvent dans un ordre croissant de difficulté afin de satisfaire le plus grand nombre.

Ceux qui fréquentent ce forum serait-il un club qui ne pratique que le haut niveau ?!

A contrario, pourquoi faire la publicité pour les « 100 plus belles » puisqu’elles sont, de par leur nature, censées attirer le plus grand monde ?

Posté en tant qu’invité par Evidence:

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Le monde n’est qu’un paramètre parmi d’autre à prendre en compte pour réaliser des itinéraires.
Sur des classiques, par définition pas trop difficiles (car c’est des classiques), tel que la Walker, il est impossible d’être seul (lorsque l’itinéraire est en condition). Mais, c’est une partie de notre histoire.

Bien évidement, on peut faire autre chose que des classiques. Mais, les classiques ne sont pas pour rien des classiques.
Sur ce site, je ne serais pas étonné qu’une loi 80/20 s’applique : 80% des sorties sont réalisés sur 20% des itinéraires.

Posté en tant qu’invité par laboudio:

[quote=« Evidence, id: 1441420, post:26, topic:127581 »]

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Le monde n’est qu’un paramètre parmi d’autre à prendre en compte pour réaliser des itinéraires.
Sur des classiques, par définition pas trop difficiles (car c’est des classiques), tel que la Walker, il est impossible d’être seul (lorsque l’itinéraire est en condition). Mais, c’est une partie de notre histoire.

Bien évidement, on peut faire autre chose que des classiques. Mais, les classiques ne sont pas pour rien des classiques.
Sur ce site, je ne serais pas étonné qu’une loi 80/20 s’applique : 80% des sorties sont réalisés sur 20% des itinéraires.[/quote]

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L’adjectif « majeur » est forcément une notion subjective. L’utiliser c’est reconnaitre que ce qui n’est pas majeur est mineur. Les « 100 plus belles » ne décrit pas que des voies majeures d’ailleurs. Il y a une volonté de progression et on peut du coup douter de la pertinence du titre ! Il faut engueuler Rébuffat…

Posté en tant qu’invité par Evidence:

Oui, il faut engueuler Rébuffat, et tout les autres auteurs de topo non exhaustif.
Il faut aussi engueuler Anderl Heckmair pour son « Les Trois Derniers Problemes Des Alpes », Messner pour son « 7ème degré », Whymper pour son « Scrambling In the Alpes », Milka pour ses pubs avec le Cervin.

Ben oui, le choix d’une course est également lié au fait de connaitre la course (et donc à sa notoriété) => d’où la fréquentation.

Les chiffres, ci-dessous, sont suffisant pour répondre à la question posée :
45 sorties à la Rébuffat /routes/54574/fr/aiguille-du-midi-face-s-voie-rebuffat-baquet
10 sorties à la Contamine /routes/169991/fr/aiguille-du-midi-la-contamine
1 sortie à la Kohlmann /routes/333521/fr/aiguille-du-midi-voie-kohlmann

Quelle définition donnes-tu à « classique » ?

  • une voie qui bénéficie d’une réputation internationale ?
  • une voie qui permet au plus grand nombre de se faire plaisir dans des difficultés modérées ?
  • une voie accessible par tous les moyens, la finalité étant d’arriver au sommet ?

La Walker n’est pas une classique mais reste encore une voie majeure et là, pour le coup, l’adjectif prend tout son sens. Il faut lutter contre la banalisation dont l’effet pervers est d’envoyer des incompétents dans un itinéraire qui n’est pas à leur niveau et entraîne une surfréquentation anarchique des itinéraires dits « à la mode ».

Une voie répétés plusieurs fois par an (en Europe, car dans d’autres régions une fois tous les X ans suffit pour être considéré comme classique). C’est tout. La difficulté ou la beauté de la voie n’intervient pas, seule la fréquentation compte.

[quote=« lavaredo, id: 1441413, post:25, topic:127581 »]La problématique est mal formulée.
Il y a des itinéraires « majeurs » et fréquentés comme il y a des voies majeures et désertées.[/quote]
La problématique est bien formulée : dans cette discussion, ThierryAVE ne s’intéresse qu’aux voies « majeures » et fréquentées, et aux voies « mineures » (ou « non majeures ») et non fréquentées.
Il ne s’intéresse pas aux voies « majeures » et non fréquentées, et aux voies « mineures » et fréquentées.
C’est bien clair dans son post :

Mais non tu fais du foin quand même, pfffff, ça saoule…

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[quote=« Bubu, id: 1441514, post:30, topic:127581 »]

Une voie répétés plusieurs fois par an (en Europe, car dans d’autres régions une fois tous les X ans suffit pour être considéré comme classique). C’est tout. La difficulté ou la beauté de la voie n’intervient pas, seule la fréquentation compte.

[quote=« lavaredo, id: 1441413, post:25, topic:127581 »]La problématique est mal formulée.
Il y a des itinéraires « majeurs » et fréquentés comme il y a des voies majeures et désertées.[/quote]
La problématique est bien formulée : dans cette discussion, ThierryAVE ne s’intéresse qu’aux voies « majeures » et fréquentées, et aux voies « mineures » (ou « non majeures ») et non fréquentées.
Il ne s’intéresse pas aux voies « majeures » et non fréquentées, et aux voies « mineures » et fréquentées.
C’est bien clair dans son post :

Mais non tu fais du foin quand même, pfffff, ça saoule…[/quote]

Le plus saoûlant dans l’affaire, c’est ta propension à me mordiller le bas des pantalons comme un roquet à chaque fois que je poste une contribution, pour le plaisir de la provocation, sans apporter le moindre début de commencement d’argumentation.Il y a des forums pour cela, pour les excités de ton espèce qui ruminent.Tires-en les conclusions que tu veux, ou que tu peux.

Une fréquentation de 5-10 fois par an suffit à maintenir un minimum le rocher, par le nettoyage qui est fait sans faire exprès.
Et quand on envisage une classique en alpi, c’est souvent pour cet aspect de nettoyage du rocher.
Un autre aspect, c’est d’avoir des infos assez récentes sur l’état de l’équipement et sur les conditions (pour les voies glaciaires et neigeuses). Là aussi, une fréquentation de qq fois par an suffit pour avoir l’info (pour les conditions des voies glaciaires, on peut souvent se contenter des infos des voies voisines, donc s’il y a 10 classiques proches parcourues chacune 10 fois par an mais concentré sur 3 mois seulement, on peut avoir des infos tous les 3 jours, c’est suffisant).

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Pas forcément. Je pense qu’on entend par classique des voies qui ont une certaine histoire. L’Oisans, pour ne citer qu’un massif que je connais bien, fourmille de voies classiques où on est à peu près sûr d’être pépère (la plupart des voies du glacier Noir, par exemple).

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Un peu de respect, je te prie (surtout connaissant l’étymologie et le sens du mot bougre à une certaine époque).

Celle-là est à encadrer. Il repousse encore les limites du grotesque ce « bubu ».

Qu’est-ce qui pousse à la fréquentation et à la répétition ? Les chutes de parpins, le rocher pourri, le brouillard permanent, une allure en forme de gros tas de cailloux ???

L’esthétique, la qualité du rocher, les difficultés soutenues, ou, au contraire moyennes permettant au plus grand nombre de faire la voie, parfois la facilité d’accès, la réputation, tout cela participe de la fréquentation et de la répétition d’un itinéraire qui devient, de fait, une classique.

Bon, tout ceci pour dire qu’une classique n’est pas forcément sur-fréquentée (voir les exemples que j’ai cités).