Posté en tant qu’invité par jocondo:
Salut Xavier,
Je trouve effectivement qu’il devient difficile de faire du TA à portée de voiture.
Quand je dis du TA, c’est hors artif mais où le topo m’indique que les friends/coinceurs sont obligatoires.
Eh bien que ce soit à Presles ou au Verdon j’ai souvent fait « prendre l’air » à ma quincaille malgré le séduisant pictogramme qui va bien.
C’est dommage qu’on ne trouve pas un compromis du style: la voie reste classée TA malgré la pose de spits là où il y a danger pour le grimpeur.
Ca peut prendre des formes différentes: un relais ou un spit pour éviter une chute grave, parce qu’on ne peut rien poser. Bien sûr, il faut que ce soit en rapport avec la cotation libre de la voie (en TA, on ne vient pas travailler un pas, il y a des couennes pour ça).
En gros faire l’alliance entre le respect de l’ouvreur & la sécurité du grimpeur. Sécurité pour moi, c’est pas antinomique avec engagement. Un vol de 10m dans un surplomb, c’est pas dangereux (y’a qu’à aller à Ceüse pour voir ça) par contre une vire 1m plus bas et ca peut terminer à l’hopital.
Plus généralement dans ce post, je ne pense pas que le débat tourne autour de minorité/majorité ou de démocratie mais plutot autour de diversité (dans un même site), concertation (ouvreurs, équipeurs, fédé) et générations futures.
Il faut laisser à nos enfants des voies ou l’on décide de placer des points tous les 5m ou tous les 10m pour qu’ils puissent dire « à l’époque, les vieux savaient engager » mais qu’on évite les passages où une chute entraine une blessure grave.
Bonne grimpe à tous