Pourquoi les courses d'escalade sont sur alpinisme.camptocamp?

Posté en tant qu’invité par Slysauvage:

On se perd un peu dans le debat: la question n’est pas faut-il ou faut-il pas logger les courses d’escalade, mais plutot ou doit-on les mettre: courses de haute montagne sur alpinisme.c2c, et course d’escalade sur escalade.c2c.?

sur alpinisme.c2c je m’attends a des courses d’alpinisme, etc.
bon, je vais peut-etre logger mon apres-midi a St Triphon?
((((( HUMOUR )))))

Posté en tant qu’invité par Polo:

A la base, il me semble que la philosophie de C2C est le partage de l’information. Tout ne peut pas plaire à tout le monde, mais chacun doit pouvoir y trouver son compte.

Posté en tant qu’invité par Rozenn:

S’kuz dérgane… Y’a quand même un truc évident dans cette affaire : personne n’est contrainte de consulter les topos des voies d’escalade « chaussons-Tshirt »… Je ne vois donc pas en quoi elles ne doivent pas figurer dans la banque de données globales de C2C; ce serait débile de segmenter obligatoirement. La segmentation, chacun la fait LIBREMENT en utilisant le filtre de recherche des topos.
La question serait pertinente si l’espace dispobible pour ce stock d’infos était très limité. Là, il faudrait envisager de faire le tri. Mais est-ce le cas?
En tout cas C2C c’est une bible et y’a rien de comparable à ma connaissance sur le net.

Posté en tant qu’invité par Slysauvage:

Donc d’apres ce que tu dis, je peux logger mes courses de skirando ici?
Ou alors c’est mieux de segmenter en 3 sites:

  • un pour l’alpinisme
  • une pour l’escalade
  • un pour le skirando

Ou alors un site pour tout?

Posté en tant qu’invité par Rozenn:

J’avoue avoir voulu faire la synthèse intelligente et j’ai oublié que pour le ski de rando, je consulte le site à partir de skirando… Voui… Dans l’absolu ça me semblerait pas con que l’on puisse accéder aux différents topos à partir d’une même page de filtre de recherche. Et puis non seulement toutes ces pratiques sont liées parce qu’il s’agit de montagne mais liées aussi parce que on peut faire les trois dans une même course. Approche en ski-alpinisme + grimpe (bon, OK ça fait beaucoup de matos à trimballer, d’ailleurs je l’ai jamais fait). Cela dit, il ne s’agit évidemment plus de « chausson-T-shirt »…
Bon, finalement j’ai rien de bien intelligent à dire.
Désolée pour excuz’dérange

Posté en tant qu’invité par mat:

J’ai l’impression que le problème vient d’une tentative de considérer l’escalade en grandes voies comme n’étant pas de l’alpinisme, simplement parce que des fois ces grandes voies sont spités de partout, donc c’est trop facile, pas d’engagement, plus d’esprit alpiniste. Et puis il n’y a pas de conditions particulière à connaître, état de la glace etc. Désolé, mais là c’est faux, car une voie peut changer avec un éboulement, un relais peut sauter avec le gel, et ça le topo d’escalade ne le dira pas…
D’autres part, quand on fait ce genre de voies sportives, faut bien atteindre le refuge aussi comme les « vrais » :wink: , avec un rappel de 100m, et la quincaillerie. On dort à côté d’eux, on subit les ronflements. Ok, on se réveille plus tard. Mais souvent on commence à l’ombre, ça caille, le rocher est gelé et coupant. Et puis s’il y a du soleil on peut se mettre en tee-shirt, mais dans le sac il y a les grosses pompes avec la même polaire que les « vrais » et le même goretex. Le soir au refuge quand on revient, tous les autres sont douchés et devant la 3 ou 4ème bières. Nous, on a les doigts en sang et on a rien bouffé, mais qu’est-ce qu’on est heureux!! Alors même si on a suivi une ligne de spits pendant 5h, on s’est bien fait peur parfois et on a atteind un 3000 comme tous les autres, mais sans la glace. Est-ce que c’est pas de l’alpinisme, est-ce moins noble qu’il ne faille pas considérer cela comme étant de l’alpinisme. J’en sais rien, et je m’en fous; en tout cas on s’est tous fait plaisir en montagne.
Les randonneurs eux parlent globalement d’alpinistes lorsqu’ils voient des cordées pendues à une voie rocheuse ou gravissant une pente de glace…

Bonne grimpe!

Posté en tant qu’invité par Chti nain:

Ben c’est tout l’interêt de faire partie du CAS…Tu beneficie de sa bibliothèque!!!
Si tu ne trouves pas toutes les voies dans les topos du style Schweiz tructruc et topos locaux, ben prends les topos du CAS, région par région et tu serras étonné de ce que tu y trouve!!!

Posté en tant qu’invité par Marc:

Je pense que toutes les sorties peuvent être intéressantes. L’important c’est de pouvoir filtrer selon ses goûts.

Pour moi étant débutant toutes les sorties me donnes des idées.
J’aimerais bien voir un max de grandes voies sportives également. Ou mêmes des randos/alpi du moment que ce soit bien organiser en catégorie. Je pense qu c’est une bonne chose que d’avoir un base de donnée commune la plus large possible pour escalade/alpi. Apres libre a chacun de consulté ce qui lui plait. Bon il faut encore que les pages web donne cette possibilité facilement.

Claude a écrit:

Ça me fait plaisir que tu me dises ça, j’ai failli ne pas la
rentrer justement parce que je craignais que ça ne puisse
être considéré comme de l’alpinisme.
A ce propos, j’ai considéré que la corde de randonnée était
du matériel classique et non spécifique pour ce genre de
course. Est-ce que c’est aussi ce que tu avais compris où
dois-je ajouter la corde dans le champ matériel spécifique ?
Perso j’étais seul et je ne sais pas exactement quel est le
matériel utile pour se proteger d’un faux pas.

Posté en tant qu’invité par pierre-olivier:

Ben, en fait, pour moi il est plus utile et interressant de rentrer de genre de rando-alpi que pas mal de voies sportives genre Ailefroide ou La Bérarde.

Pasque sur ce genre de balades, les conditions sont importantes: plus ou moins de neige et ça passe de la rando à l’alpi.

Les conditions sur une Cambon à la tête de la Draye, on peut bien me dire que les éboulements, le gel, etc…,je reste franchement dubitatif!

Le mode de saisie Escalade.c2c me semble adapté pour la description de ces escalades: une info sur une relais branlant y aurait sa place sans avoir à décrire la voie par le menu en faisant semblant de ne jamais avoir lu le topo.

De toutes les manières, c’est vrai que dans l’absolu tout cela n’est pas bien gênant pour l’utilisateur.

Enfin, faut bien causer de temps à autre! :wink:

Posté en tant qu’invité par Benj:

Les esprits ouverts qui sont allés voir comment était fichu excalade.C2C ont je pense du comprendre pourquoi certains entrent leurs courses à la tête de la maye et à ailefroide sur alpinisme.

Le site est peut-être bien adapté aux écoles d’escalade, mais à part te dire qu’il y a un site sympa près de chez toi avec des voies de quel niveau et quel topo il faut acheter, je trouve qu’il n’apporte pas grand chose de plus que la liste des sites du COSIROC. (en ce qui concerne la base du moins, le reste est très intéressant).

Il me semble qu’initialement (d’après ce que m’avait dit le Arnaud de escalade.c2c), un transfert de données devait être fait de la base alpinisme vers la base escalade. Mais cela n’a pas été fait.

Personnellement, je suis très content de pouvoir avoir des récits de voies spitées avant de me lancer, ne serait-ce que pour diversifier les sources, voir si le topo que j’ai est bien à jour, et voir ce que veut dire « équipement **** » (parce que ça veut vraiment pas dire la même chose d’un auteur de topo à l’autre). C’est d’ailleurs pour cela que je rentre mes courses spitées en me disant qu’elles peuvent profiter à d’autres qui pensent comme moi ou qui cherchent des idées.

Niveau conditions, c’est clair que ça ne sert à rien de rentrer « Pujolidal » 4 fois dans la saison, mais une fois en début de saison pour signaler que tous les relais sont bien en place, ce n’est pas complètement idiot.

Quant aux histoires de financement des spits par les topos, je ne suis pas certains que beaucoup de gens vont grimper en voie spitée avec juste la description de C2C. Ca incite plutot à l’achat du topo pour moi. (d’ailleurs, si la situation des équipeurs était si terrible que ça, je ne pense pas qu’ils autoriseraient l’OHM ou le CAF à mettre leurs topos à dipso avec photocopie autorisée)

Posté en tant qu’invité par Steph:

Niveau conditions, c’est clair que ça ne sert à rien de >rentrer « Pujolidal » 4 fois dans la saison, mais une fois en >début de saison pour signaler que tous les relais sont bien en >place, ce n’est pas complètement idiot.

entre nous c’est assez rare que les relais disparaissent…

Le problème est que l’on ne sait pas de quoi il s’agit Alpinisme ou Escalade. C’est un gros problème puisque le cotations globales ne sont pas les même. Si tu peux « facilement » faire du ED en grimpe, il n’en est pas de même en Alpinisme qui constitue déjà une voie engazz. Pour prendre un exemple, on peut pas comparer une voie en ED de Presles avec une face N des droites….Non ???!!!

Il est alors nécessaire de bien segmenter en mettant les topos escalade sur le site d’escalade et les itinéraires montagne sur le site alpinisme. Reste juste à définir ou se situe la frontière pour des voie hybride du genre Grand Cap, Envers des Aiguilles, ou pire des voie comme Anouk.

Posté en tant qu’invité par Polo:

Je n’avais pas encore remarqué que « Face N des Droites » et « Presles » s’écrivaient de la même façon et que, par conséquent, le risque de confusion était aussi important !!! lol

Posté en tant qu’invité par Steph:

… polio de mauvais foie… enfin merde je voulais dire polo est de mauvaise foi.

Posté en tant qu’invité par Polo:

si peu :wink:

Posté en tant qu’invité par Claude:

Il y a deux questions qui se posent :

  • utilité des topos -> partie descritpion d’itinéraire du topo-guide
  • utilité des conditions -> partie sortie du topo-guide

Dans l’absolu, il est tout à fait possible de donner un topo sans condition ou des condition sans topo. Dans les topos papiers, on trouve les itinéraires mais pas les conditions. Sur certains sites comme l’OHM ou le SNGM, on trouve les conditions mais pas de topos. Il n’y a que sur CampToCamp que les topos et les conditions sont associés.

Sur l’utilité de la partie sortie, je suis bien d’accord qu’il n’est pas toujours intéressant de rentrer une nouvelle sortie. En gros quand on n’a rien à dire, il ne faut rien dire.
Ceci dit entrer une sortie ne sert pas seulement à parler des conditions. Parmi les autres bonnes raisons :

  • proposer une modification de la description d’itinéraire
  • donner un avis argumenté sur la course
  • pousser un coup de geule contre le spit de trop, le piton trop vieux, les mégots aux relais, …
  • raconter une anecdote amusante ou pédagogique
  • conter sa journée
    J’ai entendu dire que certains ne s’intéressaient pas qu’au conditions et se laisser parfois aller à réver, mais peut-etre qu’on m’a menti…

Sur l’utilité des descriptions d’itinéraires, on est d’accord que les topos de voies dites d’escalade peuvent être intéressants. La question est en gros comment faire le tri entre les différents types de courses. Je suis pour utliser la cotation d’engagement, parfois aussi appeler de sérieux. Mais il faudrait revoir sa définition avant.
Sur c2c, la défintion ne tient compte que de la longueur et des problèmes en cas de but. La description de Damilano/Perroux est plus complete puisqu’elle tient aussi compte des risques objectifs et des problèmes d’assurages. Le problème c’est qu’elle n’a été écrite que les voies mixtes ou glaciaires. Je serais d’avis de dire que la cotation de sérieux doit tenir compte de tout sauf de l’agilité nécessaire. En gros on oublie la difficulté technique pure (6b), la cotation technique en glace (4+), la cotation mixte (M5), la cotation artif (A2+) et l’inclinaison max (50°) et on regarde ce qui fait la difficulté parmi tout le reste.
Parmi les choses qu’il faudrait prendre en compte on peut citer :

  • LONGUEUR/DUREE
  • On sort avant la nuit meme si on triple l’horaire
  • Il faut savoir tenir un horaire pour éviter le bivouac
  • le bivouac doit etre envisagé
  • ASSURAGE
  • il suffit de clipper les spits
  • il faut poser des sangles
  • il faut utiliser les coinceurs et friends ; relais à construire
  • pitons et mode d’emploi nécessaire
  • EXPOSITION
  • on peut tomber quand on veut
  • il ne faut pas tomber dans les sections faciles
  • la chute est déconseillée
  • la chute est interdite
  • ENGAGEMENT
  • on peut s’echapper à tout moment, par ex : ligne de rappels dans la voie ; en un rappel on est au pied de l’arête ; …
  • plusieurs échappées possibles / rappels possibles mais délicats
  • passer un certain point, il est obligatoire de sortir
  • VARIETE
  • que du rocher ou que de la neige ou que de la glace ou …
  • plusieurs types d’escalade dans la meme course ; il faut etre polyvalent et prevoir le materiel pour chaque type de grimpe.
  • IMPORTANCE DES CONDITIONS
  • les conditions ne dependent que de la meteo du jour
  • itinéraire pratiquable qu’à certaines périodes mais dont les évolutions sont lentes ou prévisibles
  • les bonnes conditions sont très ephémères
  • RISQUES OBJECTIFS
  • on ne risque rien à part la chute du ciel
  • itinéraire exposé aux avalanches ou aux chutes d’objets divers dans certaines conditions
  • Chute de séracs ou de pierres pouvant survenir à tout moment sur une petite partie de l’itinéraire
  • pareil mais sur une grande partie de l’itinéraire.
  • ACCES ET RETOUR
  • rapide, de l’ordre d’une heure sur du terrain facile ou des rappels équipés
  • Plus long avec du terrain un peu plus délicat
  • Nuit en refuge conseillé ; désescalade délicate à la descente
  • Bivouac conseillé ; la descente ou l’accés sont des courses techniques en elle-même.
  • RECHERCHE D’ITINERAIRE
  • suivre les kairns, peintures, spits, …
  • il faut chercher mais on trouve frequement des confirmations ; itinéraire assez direct
  • aucune trace dans la voie ; topo succinct ; itinéraire sinueux

Voila ce qui me passe par la tete mais on peut certainement rajouter des facteurs. A noter qu’actuellement les 3/4 des courses sur c2c ont pour engagement II ou III ; il serait peut-etre interessant d’étaler un peu plus l’echelle de cotations.

Pourquoi je vous parle de ça ?

Tout simplement parcequ’avec une échelle de ce type, les courses cotées I correspondent presque exactement aux voies dites d’escalade. Donc si on ne veut voir que des courses d’alpinisme au sens strict, il suffit de filtrer les courses dont le sérieux est au moins II. (Reste à débattre si l’alpi commence à II ou à III, mais là …)

Posté en tant qu’invité par Benj:

« entre nous c’est assez rare que les relais disparaissent… »

Une telle mauvaise foi me sidère mais bon, certains ont toujours besoin de se sentir supérieurs…
MM. Cambon et Piola, à qui entre nous, peu d’entre nous peuvent prétendre arricer à la cheville en ce qui concerne la connaissance de l’équipement des voies d’escalade spitées en moyenne montagne, précisent bien dans leurs topos que les voies se déroulent dans un terrain de montagne, enneigé l’hiver et subissant parfois de monstres avalanches au printemps (cf secteur Encoula et Barfly à la Bérarde), lesdites avalanches pouvant parfois même emmener des spits et pourquoi pas ceux des relais…
(sans parler de la disparition des spits qui peut s’observer sur certains sites, au maroc notamment, mais qui là n’a rien à voir avec la neige mais bien avec l’indélicatesse de certains grimpeurs ou autochtones)

Posté en tant qu’invité par Christophe:

Steph n’a pas écrit que les relais ne disparaissent pas, il a écrit que c’est « rare ».

Posté en tant qu’invité par David:

Par conséquent, cela me parait logique que tous soit regroupé
au même endroit. Cependant, tu as raison quand on regarde
rapidement les sorties, il peut falloir un peu de temps pour
savoir s’il s’agit d’une voie sportive ou non. Pour améliorer
la lisibilité, j’avais proposé d’introduire une cotation
équipement de type Cambon (*, **, ***, ****). Cette cotation
pouvant être utilisé non seulement pour le rocher mais
également pour la glace, goulotte etc… Je ne sais pas si
c2c va le faire, mais tous le monde peut rajouter cette
notation dans le champs équipement. Plus simplement, il est
déja possible de rajouter en commentaires si la voie est
sportive.

La cotation Cambon a également le mérite de limiter les
débats sur : TA/pas TA. Il nous restera à débattre sur la
classification : * ou ** ou */**. :slight_smile:

Je suis moyennement convaincu par cette cotation, comme par la définition du TA, d’ailleurs. Je pense que la meilleure solution est celle proposée par Mathieu : créer une valeur « grande voie sportive » pour le champs type d’escalade.

Posté en tant qu’invité par David:

A mon humble avis, une voie (même équipée) en face sud de la
Meije a sa place (conditions approche et éventuel enneigement
du rocher,… conditions descente si pas de rappel,…)

Par contre, les voies du style tête de la Maye, là je ne vois
pas l’intérêt.

A chacun sa perception de ce qu’est l’Alpinisme.

Pour ma part, c’est quasiment la même chose, sauf qu’au lieu de 45mn d’approche, il faut compter 2h30 à 3h.

Je rejoins le msg suivant : laissons la liberté à ceux qui le désire d’enregistrer ce type d’itinéraire, mais facilitons la tâche aux autres de trier les infos.

Posté en tant qu’invité par David:

On a déjà débattu de ce pb il y a qq temps.
Personnellement, j’étais opposé à faire figurer ce genre de
voie (escalade t-shirt/chaussons) dans c2c. Car que faire
figure dans les champs:
Itinéraire: suivre la ligne de spits
Descenre: suivre la ligne de rappel.
Matériel spécifique: ne pas oublier les sandales.
Etc…
Enfin bref, ça n’apporte rien.

L’intérêt est donc de mieux renseigner ces types de voies, notamment au niveau :
de l’accès
des possibilités de descente, des particularités ou difficultées de descentes
des commentaires sur les longueurs
etc.

Un itinéraire pas trop mal décrit : http://alpinisme.camptocamp.com/itineraire399.html