en montagne, à la mer, dans un désert etc, on peut en effet y penser, bord du monde, début de l’humanité, fin du monde (si ça continue comme ça ).
L’enfant que tu décris devait être submergé d’émotions, d’envies, de questions, de curiosités, de gourmandises, etc etc
"Pourquoi la montagne est-elle sublime"
Perso, j’aime bien me laisser porter par l’émotion sans forcément chercher à l’expliciter.
J’aime la montagne parce qu’elle est ce qu’elle est (et que je suis ce que je suis ? sûrement puisqu’il est question de ma relation à la montagne, dans cette affaire…).
Comme j’aime le chocolat parce qu’il est bon, ou j’aime mon fils parce que c’est mon fils.
La beauté n’empêche pas d’être réaliste (et réciproquement ?!).
J’ai laissé un bras au Badile, cela ne lui a rien enlevé de sa grandeur et de sa beauté. Même si je ne peux encore regarder ses photos sans avoir la gorge nouée, je l’aime encore. Au moins autant.
Je travaille juste à baisser la charge émotionnelle en le contemplant tous les matins au réveil sous une autre forme (merci @janic)
Ah non mais avec Alexis je cherche même pas. En plus il se la joue presque à la [automodéré : ne citez pas de contributeur] en croyant m’apprendre qu’on peut découvrir des choses même en plaine…
Évidemment. L’exploration n’est pas un argument suffisant. Ça joue pour moi mais il y a autre chose c’est certain.
Ben un enfant quoi. Ça explique pas pourquoi la montagne.
Tout à fait, c’est d’ailleurs ce que j’ai écrit « Plus je la pratique, plus je m’en méfie, tout en la trouvant toujours très belle ». Je rajoute « surtout la montagne hivernale ».
Pas moi. Surtout estivale. Ya des fleurs, des contrastes …
Bon les fleurs c’est pas ton truc je pense.
Puis alors ton couplet sur « si je perds un proche… » t’aurais pu t’en passer. Mais je passe.
Pourquoi? Et pourquoi pas?
Ça fait 65 messages qu’on te le dit…! (rires)
Les émotions, est-ce que ça peut s’expliquer?
Si tu ajoutes la dimension « souvenirs d’enfance », n’en parlons pas…
La montagne, peut-être, ne déçoit-elle pas, jamais, rarement… en tout cas, nous l’excusons toujours, y revenons sans cesse, comme si elle nous nourrissait et nous comblait… Quoi d’autre a autant de qualités dans notre société? (hors les enfants et le chocolat, ça va sans dire)
Dans la montagne, il y a un côté aventure qu’on ne trouve pas dans les sports classiques tels que le foute, l’ascétisme… pardon… je veux dire l’athlétisme, le curling ou la natation.
Se faire une cheville sur un stade ou dans Coste Rouge où le téléphone ne passe pas, ça n’est pas du tout la même chose.
Il faut mettre en œuvre des techniques, résoudre des problèmes, faire les choix qui vont bien. Choix, techniques et problèmes dont ta vie dépend. Bon, c’est peut-être un peu grandiloquent, mais avouez qu’il y a de ça. Ce qui demande des capacités physiques, mentales et intellectuelles (mais si !) qu’on n’a peu l’occasion d’appliquer ailleurs. Tout ceci dans un environnement tout à fait inhabituel et plutôt hostile.
C’est très intéressant.
C’est un peu la même chose en haute mer.
Quant au côté « monts sublimes » certes, certes, mais j’avoue humblement que quand je suis dans une voie, mon souci est de sortir. Alors « monts sublimes » oui, mais une fois au-dessus.
Tout ceci n’est pas très romantique. Qu’on me pardonne !
Bon certes même si je voulais pas venir sur ce terrain, ça peut jouer. Mais ça suffit pas car sur d’autres enfants ça fait pas le déclic.
En réalité ma passion de la montagne je ne sais pas de quand elle date. De cette rando au col du soufre, d’une autre en Vanoise ou bien avant. Inné acquis je sais pas et si c’est acquis de quand?
Personne dans ma famille (sauf un peu plus lointaine) n’est accroc à la montagne même si beaucoup aiment bien.
Tu es née dans le 74 toi?
Oui j’avoue il y a un peu de ça.
Mais après tu parles de haute mer et tu as raison c’est un peu pareil. Mais alors pourquoi la montagne et pas la haute mer?
Je vous embête hein
Parce que ya pas besoin de bateau.
@arete va me dire qu’on peut très bien traverser le Pacifique à la nage sans slip
Bon je crois qu’on s’est tous pose la question un jour
Notamment après les nombreuses pertes cruelles subient et inhérentes à cette activité que je qualifierai de toutes sortes d’adjectifs mais certainement pas de sport
J’ai trouvé pour ma part pleins d’explications ,toutes frustrantes ,même si faisant un peu partie du puzzle
La seule que je retient ,l’emotion .
Mon père ouvrier ,passionné de montagne avait economise pour qu’on se paye un guide et faire notre première course de rocher ,nous étions une famille de randonneurs à une époque où ce n’était pas si courant (annees 60 ) et la nuit qui a precede cette première et modeste course a été une nuit blanche suivi le lendemain d’une émotion intense ,l’approche ,la corde (a la taille )les longueurs sur le fils de l’arete ,le panorama au sommet different des arrivées à pieds ,l’emotion
J’ai recherche toute ma vie cette emotion primale que bien sur je n’ai jamais retrouve même sur des projets bien plus sérieux par la suite un peu comme un drogue j’imagine après son premier fixe
Alors pouquoi la montagne est elle sublime ,je ne me pose plus la question j’y vais parceque j’y suis bien ,parceque ça me fait du bien et tant qu’il me restera un peu de force j’y retournerai a un niveau de plus en plus modeste
Ha si l’emotion juste une deuxième fois un soir dans le cirque de la charpoua, comme dans une cathédrale dit donc
Parce qu’en montagne on ne risque pas de se noyer. Ce qui demande toutefois à être nuancé (j’ai une anecdote à ce sujet mais ce n’est ni le temps ni le lieu).
En plus, j’ai le mal de mer.
Peut-être parce que tu n’as pas essayé ?
Bon j’avoue qu’après avoir passé 2 semaines sur un voilier, j’ai préféré faire de l’escalade que de la voile (mais c’était peut-être à cause des autres ados de la colo-voilier, et du sel aussi).
Je me suis déjà auto répondu mais je crois que c’est vraiment le bateau qui me gène. Enfin toute cette logistique quoi.
Puis la mer c’est plat. Enfin rond.
Attention, attention, ça va dériveur, dériver veux-je dire.
Tant qu’on dérive pas sur la taille du foil ça devrait aller.
C’est tellement vrai et je pense que peu d’entre nous auront le courage de l’avouer. Les monts sublimes, c’était dans les livres, maintenant c’est devant (ou derrière) son ordi et c’est pour ça qu’on y va et quand on y est, c’est autre chose. Et même au sommet, c’est pas fini et c’est parfois pire, avec la descente. On apprécie le retour dans la vallée et on y retourne, c’est comme ça. Sauf en montagne hivernale à skis, parce qu’il y a l’impatience puis le plaisir de la descente, la seule vraie récompense qui me fasse vibrer en montagne après l’effort.
Heu…non. TU n’as pas trouvé de réponse…
Pourquoi tu ne dis pas que tu ne sais pas trouver de réponse à tes propres questions ? J’ai plutôt l’impression que chacun d’entre nous a sa propre opinion sur le sujet…Quant à l’amour, il y a des réponses scientifiques, si tu as eu qques partenaires dans ta vie, tu auras observé que le processus est identique à qques détails près.
Si, dans une avalanche.