Pourquoi c'est si dur le vélo, dans un objectif d'écomobilité ?

Si ça se trouve le vélo de mollotof a un truc cassé ou collé dans les engrenages du pédalier ou des moyeux des roues ?

Bon puisque tu sembles pinailler, je rajoute à mon baratin « toutes choses égales par ailleurs ».
C’est mieux ?

Pinailler ? Il y a tout de même un monde (11%) entre des roues de 26 pouces (anciens standards VTT) et les roues actuelles de 29 pouces montés sur certains VTT.
Idem pour comparer route, VTT, vélib et autres vélos ayant des diamètres de roues différents … Les vieux VTT avaient des roues moins grandes que les vélos routes. Les VTT à 29 pouces ont des roues plus grandes que les vélos routes.
Regarder seulement le rapport des dents n’est donc pas/plus suffisant.

Le plus simple est d’utiliser des calculateurs trainant sur le web, par exemple https://cyclurba.fr/braquet.php
Ca prend qlqs secondes de savoir précisément de quoi on parle.

ben 11% c’est que dalle ou presque

ça dépend jusqu’où on remonte, mais un vélo des années 50-60 peut être plus efficace qu’un vtt d’aujourd’hui. Sur un vtt à pas cher mal entretenu, je depasse pas les 20 km/h en forçant, quand je tiens une moyenne supérieure à 30km/h pendant 30 minutes sur mon vtt transformé en vélotaf (pneus routiers increvable, transmission bien entretenue, roulements huilée, position adaptée).
Après y’a le vélo, et y’a le bonhomme dessus. A un moment, faut rouler pour s’adapter. Je note que des sessions courtes mais intenses permettent de gagner rapidement en puissance max, et du coup d’être plus à l’aise sur les efforts courts à faible intensité.
@mollotof une petite photo du vélo?

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va faire 5km à 11%, on en reparle :grin:
mais sinon oui, en vtt sur une côté courte c’est peanuts.

+1

Mon vélo taf est un vieux VTT en acier CrMo des années 90, équipées plutôt moyen haut de gamme (Deore XT/XTR), avec des pneus slick sur-gonflés, bien entretenus, équipé de garde boue, sacoche, lumière …
Ca enterre la quasi totalité des vélos urbains, et notamment les rares vélos en libre service que j’ai utilisé. L’importante plage de développements permet d’être autant à l’aise en côte que sur des longues lignes droites à plats. La position est par contre perfectible par rapport à un vélo route, même si elle est meilleur que sur la plupart des vélos en libre service.
J’apprécie également le coté « indestructible » permettant de monter & descendre les trottoirs sans casse, y compris avec le vélo chargé. Idem pour la facilité des réglages. C’est compliqué de régler un équipement bas de gamme.

Au delà du prix du vélo, l’entretien est un élément fondamental ! Simplement gonfler correctement ses pneus très régulièrement change la vie ! La bonne pression sur route c’est le maximum sans faire exploser les pneus ou glisser. :slight_smile: Savoir dévoiler une jante, resserrer des maillons de la chaîne, entretenir la transmission … Ca ne coute rien mais allonge significativement la durée de vie du vélo.

heu, tu as vu à quoi je réponds ?

dutout :expressionless:
my bad :grin:

J’envisage de passer au vélo-taff. Alors que je déteste le vélo.
Y’a environ 35km, et 800 D+.
J’oublie tout de suite où ça mérite réflexion ?

(Je voulais poser la question sur selle2selle mais je vois que tous les spécialistes sont sur le forum dédié à la montagne… Je m’adapte).

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Au retour évidemment. C’est à dire après l’inspection interne de la conduite forcée Ø 80. Et tu vas voir qu’en plus la vanne de tête va être fuyarde à tous les coups.
Non, pour aller travailler, ça descend, ouf, je devrais être à l’heure.

Réfléchis, réfléchis, il en restera toujours qq chose.

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Il faudrait demander, ou pas, à ceux montant des pentes de 5-10% à 15 km/h.

Pour ma part, je suis très significativement en-dessous des 10 km/h en vélo taf à la montée sur une pente de 6% de 2 km. A la descente, je peux aller à 60-70 km/h. Libre à toi de réaliser, ou pas, une moyenne et d’y attacher une importance, ou pas.

Même avec un VAE performant, ça commence à être long et va nécessiter une recharge sur place, et être certains de ne pas tomber en panne au retour. Le problème de l’assistance électrique est le bridage à 25 km/h. C’est bien à la montée mais ça rame sur le plat, à comparer d’un vélo performant avec une personne entrainée. Même avec un VAE, il faudra 1h30 - 2h pour faire les 35 km.

Si on est bricoleur et joueur avec son assurance, on peut également monter un moteur électrique non bridé sur un vélo pour atteindre des vitesses de 40-50 km/h, au lieu des 25 km/h maximum d’un VAE. Ca se vend également, cher, mais c’est considéré comme un cyclomoteur, avec donc la réglementation en conséquence (casque, immatriculation, assurance …)

35 c’est très long. VAE c’est bien si tu n’as pas trop de plat (ou en prendre un léger) Avec une batterie 500Ah ça doit passer en aller/retour surtout que tu ne vas pas l’utiliser à l’aller

Si c’est l’aller simple que tu donnes, et que tu veux faire l’aller retour quotidiennement, l’assistance me paraît indispensable. Je faisais moins de la moitié à un moment et c’est quand même costaud même si on s’habitue.

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Zut ! L’occasion manquée ! :grin:

Je fais A/R 54 km et 500m de D+ avec un VAE. Je ne le fais pas tous les jours, car avec des % important, mon VAE peine au retour, ça se ressent sur le bonhomme. Après en se donnant la peine, avec le VAE et en étant assidu, ça passe crème. 55min aller comme retour.

En vélo sec, le D+ même entrainé, c’est vraiment pas la même !

Pas du tout…
C’est fini (sauf chez quelques irréductibles) l’époque où on gonflait à 8bars des pneus de 19mm sur route.
C’est un vaste sujet et il y a énormément de paramètres qui entrent en jeux dans la pression idéale des pneus mais pour donner un ordre d’idée, avec le matériel moderne en pratique route « sportive », avec pneus de 28mm tubeless, jantes de 21mm de largeur interne pour un mec de 80kg la pression max est de l’ordre de 5,5bars.
Le rendement d’un pneu augmente effectivement avec la pression de gonflage mais ce n’est valable que sur banc d’essai…
Dans la vrai vie même sur des routes avec un revêtement billard, il y a une pression optimale à trouver. En deça on a des pertes de rendement importantes liées à la déformation du pneu, au delà on à des pertes liées aux vibrations transmises au cycliste (ça ne paraît pas mais ça compte) et aux micro-pertes d’adhérence imperceptible pour le cycliste.
L’impression de meilleur rendement avec un pneu surgonflé qui ressort souvent est attribuée à un biais cognitif (sensation de dureté, moins de deformation,…). Des essais en double aveugle ont été effectués et ils ont tous montré que malgré l’impression de meilleur rendement avec pneus surgonflé à cycliste et parcours identique, on est plus rapide avec pneu à pression optimale que pneu surgonflé.

Désolé pour la parenthèse.

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Tu as oublié de reprendre le smiley !

Mon propos sont simplement que la plupart des personnes ne savent même pas à combien elles gonflent leurs pneus pour des déplacements quotidiens et ne vérifient pas cela tous les jours. Combien ont une pompe avec mano et vérifie la pression quotidiennement !

Pour ma part, je monte à 8 bars mon vélo taf avec des pneus slick de VTT dont je ne vérifie pas la pression quotidiennement. Ca me permet donc de garantir de rester au-dessus des 5 bars pendant un temps certains. Avec un vélo « lourd », équipé de sacoche parfois pleines, c’est également une garantie qd je monte des trottoirs et que je me ratte.

Ensuite, on peut faire mal aux mouches sur un contre-la-montre avec un vélo à 10 k€. Mais, ce n’est pas vraiment le sujet.
Je gonfle moins les pneus de mon vélo carbone route que les pneus de mon vélo taf. Simplement parce que j’ajuste la pression des pneus du vélo route à chaque sortie.

Tant qu’on ne fait pas exploser son pneu ou sa chambre à air, il n’y aucun inconvénient à gonfler au maximum ses pneus. Il y a surtout l’avantage d’avoir une pression suffisante pour une durée certaine, à fortiori en automne qd la température baisse et que donc la pression ds le pneu baisse en conséquence.

En tous cas

Plus j’pédale moins vite, moins j’arrive plus tôt