Pourquoi c'est si dur le vélo, dans un objectif d'écomobilité ?

#41

oui, et en coordonnant comme il faut les efforts d’appui d’un côté puis de l’autre, on perd moins d’énergie, d’où l’importance de bien mouliner et de ne pas faire des efforts en « à-coup ».
Et les efforts ne sont pas seulement au niveau des cuisses, les bras, les abdos, le dos travaillent en synergie. D’où l’importance de bien se positionner aussi.

Je pense aussi à un éventuel problème pour le vélo de @mollotof, je ne sais plus si ça a été évoqué : les roulements sont-ils OK, et bien graissés ? la graisse dans les roulements d’un vieux vélo pas utilisé depuis longtemps devient une grosse pâte qui freine le roulement. Il faut aussi bien nettoyer la chaîne et les plateaux/pignons.
Bien vérifier aussi si les freins ne touchent pas les jantes !

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#42

Oui, c’est tout à fait ça. Et il est impossible de démarrer en délivrant une puissance proche de zéro (pour pouvoir rester en équilibre), surtout en côte. Donc effort, donc transpiration.

#43

Il faut le faire très régulièrement.

Il faut également changer la transmission qd elle est usée, huiler sa transmission correctement. Une chaine usée mal lubrifiée, c’est rapidement plusieurs watts perdus dans la transmission.

Sur un VTT, la perte principale sera sur la liaison pneu-route. Il faut donc remplacer les pneus à crampons par des pneus slick et monter la pression au « maximum ».

#44

Je serais curieux de savoir comment on défini le rendement en CAP ou en cyclisme :thinking:

#45

Rendement

Le rendement delta représente le ratio entre les changements respectifs du travail mécanique et de la dépense énergétique lors d’une épreuve à charge croissante.13 Le rendement est supérieur en course qu’en cyclisme.13,14 Il est probable que cette différence provienne essentiellement du stockage-restitution de l’énergie élastique dans la composante élastique des extenseurs des genoux ; phénomène qui existe en course à pied15 et non en cyclisme.14 Le coût énergétique de la course est fortement dépendant du coût à générer des forces pendant la phase de soutien et donc inversement proportionnel au temps de contact. Enfin, les différences en termes de patron ventilatoire peuvent elles aussi participer aux différences observées. Dans une étude contrôlant plusieurs facteurs d’influence comme la puissance métabolique ou la fréquence de cycle (de pédalage ou de foulée), Bijker et coll.13 ont confirmé que le rendement est moitié moindre en cyclisme qu’en course (25,7 vs 45,5%).

#46

Ah oui, mettre des pneus slick sur nos VTT, on avait fait ça avec François, mais après une seule journée de balade sur des petites routes (goudronnées) du côté des lacs de Laffrey, on avait trouvé que nos vélos de route étaient super mieux pour ça !
@mollotof devrait peut-être rouler en VTC, son VTT est peut-être trop lourd ?

#47

En CAP je sais pas, mais en vélo c’est assez facile d’avoir les puissances avec les capteurs de puissance.
Grosso modo en vélo le rendement du cycliste (pro) plafonne vers 23 %.

Possible que mollotof soit plutôt vers 15 %. Ce qui n’est pas pire qu’une voiture thermique.

s’il aime pas le vélo, pas sûr qu’il s’en prenne plusieurs…

Le mieux serait d’essayer le vélo de route d’un pote, voir si ça va mieux.

#48

Il existe un site assez bien fichu (je trouve) pour le vélo: lepetitpignon.com. C’est une mine.

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#49

Est-ce qu’on ne considère pas que la situation « en prise » et oubliant le gros avantage de la roue libre par rapport au déplacement à pieds ?

En fait ce qui me surprend et va contre mon intuition, c’est que j’aurais tendance à définir le rendement comme la dépense énergétique par rapport au déplacement effectif. J’aurais donc tendance à dire que le vélo présente un meilleur rendement.

Mais oui, ça ne fait aucun doute que sur un itinéraire à plus de 10% (environ hein, c’est du doigt mouillé) la marche ou cap est plus efficace que le vélo.

Je cite le lien donné par @Arete

On considère qu’à une intensité modérée identique (par exemple, en pourcentage de la V O2max) l’exercice sous-maximal s’accompagne d’une consommation d’oxygène et d’une dépense énergétique supérieures en course à pied qu’en cyclisme.

#50

Garmin, Polar arrivent à calculer la puissance en course à pied.

#51

Le vélo c’est ultra efficace sur le plat (ça se voit sur le nombre d’utilisateurs selon la région). ça devient plus complexe quand ça grimpe. Jusqu’à 7-8% de moyenne, ça roule encore bien.

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#52

C’est possible, c’est un vieux biclou acheté 10 €. mais je l’avais remis en service l’année dernière en suivant des topos sur internet. Normalement, ça devrait être bon. Je pense que le problème est posé sur la selle, parce que ça a toujours été atroce cette activité pour moi…

#53

Si l’objectif est la ballade, il est effectivement plus « rentable » de prendre un vélo route à 7kg qu’un VTT.
Si l’objectif est le déplacement, un vieux VTT avec cadre acier CrMo équipé d’un porte-bagage avec sacoches, de braquets permettant de monter aux arbres, sera plus pratique, plus solide & plus durable. Avec des pneus slick montés à 8-10 bars, un VTT avec une bonne transmission bien entretenue, et sans suspension arrière, ça fait le job.

#54

Alors le vélo c’est quand même une activité où le matos est important… C’est un peu comme si un débutant en rando skiait avec des barres à mine de pente raide, mais avec des carres non aiguisés, et trouvait ça dur (j’ai déjà vu :grinning:). Ne change pas forcément de vélo, mais essaie de trouver quelqu’un qui sait vraiment régler un vélo et qui peut te montrer comment faire? Et puis un truc tout con: tes pneus sont bien gonflés à bloc (mais bon, peut-être pas 8-10 bars, c’est une pression que beaucoup de pneus ne supportent pas)?

#55

Avec un biclou à 10€ et sans connaissances sérieuses préalable dans l’entretien d’un vélo, il serait tout de même étonnant que cela soit optimisé, ou même simplement bien fait.
Après si tous les roulements ont été changés, si la transmission est neuve (pédalier, pignon, dérailleurs, chaîne) … ça doit le faire hormis mauvais montage.

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#56

D’un autre côté, en montant dré dans le pentu pour faire du 2080 m/h, pas sûr qu’il y ait des muscles/tendons qui travaillent en élasticité…
Pour moi, le stockage-restitution a forcément un rendement < 1, donc est une source de perte, qu’il faut éliminer. Là où le stockage-restitution est le plus sollicité pour augmenter le rendement est la course à pied sur le plat. Or en l’éliminant, mais en améliorant le rendement par d’autres moyens, on fait du vélo et on va 5-10 fois plus vite qu’à pied (sur le plat).
Donc entre le plat où on va 5 fois plus vite en vélo, et la montée la plus rapide où on va un peu plus vite à pied (avec un profile différent entre vélo et à pied), il y a un endroit où les courbes se croisent, à cause principalement du poids supplémentaire du vélo.
Sauf que je soupçonne que pour beaucoup de monde, les courbes ne se croisent jamais (après entrainement similaire dans les 2 activités bien sûr, les exemples de ceux qui font rarement du bourrinage à vélo ou à pied ne comptent pas).

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#57

ah, bah tu peux faire du vélo en danseuse alors

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#58

soyons clair hein ? je ne cherche pas à faire des bornes. mais simplement à me déplacer au quotidien (1,6 km, 38 mètres de D+) sans en chier voire au pire à aller jusqu’à la falaise (2,5 km 80 m de D+) sans me mettre dans le rouge et être HS pour une partie de l’aprem.
Mon vélo n’est pas plus pourri qu’un « métrovélib » ou que les vélo que la majorité des urbains utilisent au quotidien…

#59

Je te conseillerais de le faire régulièrement, puis au bout de 15 ou 20 fois tu verras si ça va mieux, pareil, ou moins bien

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#60

Si tu es HS avec 80m de dénivelé et 2,5km de vélo, il y a 3 explications :

  • vélo pourri ou inadapté
  • charge trop lourde (un sac d’escalade de 10kg en plus du vélo à 15 kg, ça fait 25 kg de surcharge)
  • mauvaise condition physique

Ou les 3 en même temps.