Les cadences et le toutim, je m’en fiche un peu, pour ne pas dire beaucoup. En sortie vélo, quand ça commence à tirer, je change de braquet et c’est tout.
Au bout d’un certain temps, on connaît les braquets adaptés à chaque situation et ça se fait automatiquement.
Pourquoi c'est si dur le vélo, dans un objectif d'écomobilité ?
As tu vérifié si tu avais une selle sur ton vélo? Paske sinon c’est clair que c’est dur, très dur même !
Une dernière parce que ça commence tout de même à bien tourner en rond, à défaut de mouliner.
Pour durer en vélo, il est préférable de mouliner. La plupart des néophytes emmène des trop gros braquets. On a cité 80 rpm mais c’est à titre indicatif car ça va dépendre d’une multitude d’éléments. Par exemple, on baissera la cadence avec de la pente. Mais, ce n’est ni 30 rpm, ni 140 rpm, même si les pistard peuvent monter à 140 rpm.
Pour connaitre sa cadence de pédalage, il suffit de compter avec une montre indiquant les secondes. Ca ne coute donc rien et permet de savoir aisément si on mouline ou pas.
On peut également investir dans un capteur de cadence à 20€, voir moins en promo, parfois/souvent compatible avec les montres high-tech utilisés par bons nombres de pratiquants de sports de montagne. Quel capteur de cadence vélo choisir en 2022 ? Comparatif
Si on est à bloc pendant 30 minutes à une cadence de 30 rpm, il ne faut pas s’étonner d’être fatigué à fortiori au niveau des jambes. A fortiori si on n’a pas l’habitude d’être à bloc. La randonnée pédestre de faible intensité pendant 5h n’aide pas beaucoup pour l’exercice.
Si on est « out » pour une 1/2 journée avec une fatigue généralisée, il y a peut être également un problème d’alimentation, avec peut être une hypoglycémie.
La transpiration, c’est simplement un outil de l’organisme permettant d’évacuer un trop plein de chaleur. Pour moins transpirer, il suffit parfois/souvent de moins s’habiller. En vélo, le porte bagage au lieu du sac à dos permet de moins transpirer, en plus de moins traumatiser le dos. En vélotaf en tenu habillée, il m’est déjà arrivé de remonter chez moi torse nu pour moins transpirer et ne pas pourrir une chemise, en plus de tomber le casque ! Un casque, même bien ventilé, réduit l’évacuation de la chaleur, et favorise donc la transpiration, à fortiori à faibles vitesses. Le casque à vélo, c’est juste une calamité pour la transpiration.
Ah bah ça m’intéresse pas alors…
Oui,oui. J’en ai toujours chié. Bon l’autre jour j’en ai encore plus chié que d’habitude…
C’était peu de temps après avoir mangé. J’ai ptet fait une hypo paradoxale effectivement.
J’avais mon casque d’escalade, donc moins ventilé qu’un de vélo…
THE insulte ultime!
La sueur est directement liée à la quantité de chaleur produite par le corps humain (Donc la puissance) et aux caractéristiques du milieu extérieur (température, vent, humidité )
si on considère que la cadence est fixe, et que la puissance est constante lors de l’arrivée d’une montée grâce au changement de développement (puissance=force x frequence: si y’a une côté, il y a une force supplémentaire, que je reduis en changeant de développement. Si je reduis le développement, la distance parcourue à chaque tour de roue est moins grande, donc je vais moins vite) :
- ma vitesse diminue
- le vent relatif est moins élevé, donc je dissipe moins de chaleur
- le corps doit compenser en transpirant plus.
Maintenant supposons (parceque j’ai pas envie de faire les calculs) que pour arriver à ce resultat, je passe de 20km/h à 10km/h, et que ducoup je dissipe la chaleur 2 fois moins bien et que je transpire 2 fois plus.
On voit que si je veux transpirer moins, le seul paramètre que je peux changer, c’est ma vitesse. Dans ce cas, à cadence fixe, je vais diminuer le développement pour aller moins vite, donc utiliser moins de force à chaque tour de roue, donc avoir besoin de moins de puissance.
Mais ducoup on voit que pour transpirer pareil, à cause de la baisse du vent relatif, il faut aller plus que 2 fois moins vite, in ne peut pas rester à puissance constante.
oui, c’est assez instinctif quand on a l’habitude. Mais si tu fais un peu gaffe, tu te rendra compte que tu fais toujours tes changements de baquets pour arriver autour de 80 tours/minutes
Je comprends rien à ton texte . SI la puissance et la fréquence sont constantes… la force aussi !
Ca n’a pas de sens. C’est pas ce qu’il se passe en vélo !
Quand une cote arrive, la cadence DIMINUE et donc la force nécessaire augmente (si on part de ton hypothèse de puissance constante)
En général, la puissance de toute façon n’est pas constante quand vient une montée -> c’est ce qui cause la sensation d’effort extreme, de transpiration.
Le bon conseil serait en effet que molotof s’achète un capteur de puissance pour ne pas qu’il s’explose trop, c’est tout. C’est d’ailleurs ce que font les pros depuis quelques années et qu’on leur reproche avec des courses stéréoptypées -> ce sont de vrais robocop, les yeux rivés à leur capteur…
Les histoires de braquet évoquées sont vraies mais hyper dépendante des forces/caractéristiques de chacun. Il y a (même chez les pros) des moulineurs fous et des bourrins avec une grosse force qui moulinent moins.
La ou Arête a raison, c’est que quand on débute on a peu de force -> il faut donc mouliner pour compenser, et le défaut classique c’est pas mouliner assez. Sauf que mouliner nécessite un bon cardio !
Il y a pas mal d’articles désormais sur tout ça, une cadence faible est plus économe en énergie ( on se dit qu’on devrait s’en inspirer) mais bien plus traumatisante pour les fibres musculaires.
Un lien simple :
https://www.velomag.com/en-forme/entrainement/la-bonne-cadence/?doing_wp_cron=1666168463.6052780151367187500000
Il reste un aspect qu’on n’a peut-être pas assez exploré : peut-être que @mollotof oublie juste d’apprécier cette souffrance, comme il le ferait à pied ou à skis ?
c’est pas facile à expliquer sur un poste…
On a dit puissance=force x cadence.
sur le plat, disons vers 20km/h, la principale force developpée par le cycliste c’est pour vaincre la résistance au roulement des pneus. Quand on va plus vite, on a la résistance au roulement et celle de l’air (qui est exponentielle ). Bref, on va dire que cette force de résistance au roulement est indépendante de la vitesse, et donc la même à plat et en cote.
En côte, à la force de roulement s’ajoute la force gravitationnelle. Donc si je garde tout pareil, effectivement, la puissance augmente.
MAIS: en changeant de braquet, la force que je produisait à une certaine cadence diminue.
Donc, pour resumer: Si j’ai une force à développer 2 fois plus importante, et que je mets un braquet 2 fois plus petit, je reviens à la même force initiale, avec la même cadence de pedalage, mais je vais 2 fois moins vite.
Le bon conseil serait en effet que molotof s’achète un capteur de puissance pour ne pas qu’il s’explose trop
Il va lui revenir cher son pain
on peut je suppose compenser un manque de force musculaire (disons le nombre de fibre musculaires) par une augmentation de la cadence (on utilise moins de fibres musculaires mais plus souvent, mais faut effectivement que la cardio suive derrière pour alimenter le tout en oxygène et en sucre).
Attention tout de même, les muscles ont une plage optimale de fonctionnement, en augmentant trop la fréquence, on va arriver à produire une puissance de sortie identique, mais avec un rendement moindre (je consomme plus d’énergie)
un aspect qu’on n’a peut-être pas assez exploré
Point d’exploration possible dans la mesure où il souhaite continuer à pouvoir râler, il faut donc continuer à avoir une raison pour
en plus de tomber le casque !
Alors là, c’est un truc que je ne ferai jamais ! Même si je dois transpirer plus.
A croire que ceux qui disent ça n’ont jamais eu d’emmerdes en vélo.
Le casque, c’est comme les assurances. Tant qu’il ne se passe rien, on trouve toujours que c’est trop cher et le jour où on a des ennuis, on est bien content d’avoir payé.
Je me doutais bien qu’un père la pudeur allait se lâcher avec l’habituelle leçon de morale.
La FUB est opposée à toute obligation de porter un casque en vélo. La FUB, c’est juste la Fédération française des Usagers de la Bicyclette, des personnes qui ne connaissent vraiment rien au vélo.
Avant de me pourrir et de sortir le sacro-saint joker du casque, on a le droit de respirer. Le vélo n’est pas dangereux (on parle bien de vélo transport, pas de compétition ni de VTT), c’est la route qui l’est.
En Hollande, un des pays en tête des déplacements en vélo, on ne porte pas ou très peu de casque, y compris pour des parents transportant plusieurs enfants sur un vélo.
Je parlais de tomber le casque pour limiter la transpiration qd je monte des pentes de 5% de plusieurs km en vélo-taf, souvent chargés, à des allures inférieures à 10 km/h. Grosso-modo, je cours sur ces même routes, à la même vitesse, et bien évidement sans casque.
Le risque principal dans cette pratique est la collision avec un véhicule. Pour réduire les risques de collisions, il faut avant tout :
- Améliorer sa visibilité y compris de jour (gilet jaune, lumière rouge à l’arrière du vélo, multiples bandes réfléchissantes sur le vélo et l’homme …)
- Avoir un rétroviseur pour surveiller derrière soi (vraiment top)
- Ne pas avoir ses enfants zigzagant sur toute la largeur de la route derrière soi
- Rouler sur le trottoir
- etc.
Le casque ne permet pas réduire le risque de collision, il ne fait qu’atténuer les chocs à la tête ce qui est bien trop tard et ne représente qu’une faible part des dommages (cf stat de la FUB).
En ville dans un trafic dense où j’attaque au milieu des voitures, je porte bien évidement le casque et notamment parce qu’il est fluo et améliore significativement ma visibilité. Je le porte également en vélo route et à la descente en VTT.
En résumé, le casque n’est bien évidement pas une assurance. C’est juste un EPI Equipement de Protection Individuel (c’est déjà pas mal) qu’on décide de porter, ou pas, en fonction d’une analyse de risque rationnel.
Ces mauvais discours sur le port du casque sont assez symptomatique de la France en retard de plusieurs décennies dans le développement du vélo !
La FUB, ces gens qui ne se sont jamais vautrés comme une merde sur un déplacement lambda avec leur vélo pour une raison tout à fait aléatoire…
C’est juste un EPI (c’est déjà pas mal) qu’on décide de porter, ou pas, en fonction d’une analyse de risque rationnel
Et si on est très rationnel on considère que le vélo transport c’est sur la route, que la route est dangereuse, que le casque réduisant les conséquences d’un accident réduit aussi le coût pour la société de l’éventuel accident… on viendrait pas de rendre rationnel le fait qu’un état légifère pour rendre obligatoire le casque par hasard?
@Seb.D Qu’en je disais
Ces mauvais discours sur le port du casque sont assez symptomatiques de la France en retard de plusieurs décennies dans le développement du vélo !
On est en plein dedans.
La FUB, c’est cons.
Les Hollandais, c’est des cons.
Les Suisses, c’est des cons.
Les Strasbourgeois, 1ère ville cyclable de France depuis 40 ans, c’est des cons.
Ceux qui savent, c’est ceux qui ne font pas de vélo. Ok, c’est logique.
Pour ma part en vélo-déplacement, et avec mes enfants, la priorité des priorité consiste à éviter à tout prix la collision et c’est de très très loin le principal risque. Il faut donc avant tout se focaliser là-dessus.
Si je mets quasiment tjrs mon casque en ville, c’est surtout parce qu’il est jaune fluo et accroit significativement ma visibilité.
Ci-dessous une partie des arguments des cons, cad la FUB, Fédération française des Usagers de la Bicyclette, qui ne connait rien au vélo. On essaie de lire sans s’énerver :
L’IFSTTAR [2] mène des études approfondies sur les accidents de la circulation. Ses investigations dans le département du Rhône en collaboration avec 260 services hospitaliers ont donné lieu à plusieurs publications dont l’étude sur les « cyclistes victimes d’accidents : caractéristiques et bilan lésionnel » ( 2009). Sur un total de 14 432 cyclistes (3 349 enfants, 2969 ados, 8 095 adultes) accidentés entre 1996 et 2006 sur ce département, les chercheurs constatent que :
- la plupart de leurs blessures sont peu graves ; ce sont majoritairement des contusions, des fractures simples ;
- toutes gravités et toutes pratiques confondues, 47,5 % des cyclistes blessés sont surtout atteints aux bras, 32,6 % aux jambes, 23,3 % au visage et seulement 16,9 % à la tête ;
- la gravité des blessures est plus élevée, en moyenne, chez les hommes (plus grande prise de risques), les plus de 45 ans (plus grande fragilité physiologique), lors de trajets privés (loisir, sport, VTT, mountainbike…) par opposition aux trajets liés au travail, contre un antagoniste motorisé (voiture, camion…), en milieu rural sur routes départementales (vitesses plus élevées), la nuit (faible visibilité des cyclistes) ;
- les cyclistes ayant des blessures qui mettent en jeu le pronostic vital (AIS 4 = sévère, AIS5 = critique, AIS 6 = au delà de tout traitement possible, ie assurément mortel) souffrent pour 73 % d’entre eux d’une lésion à la tête (et 24 % au thorax). Cela représente en 10 ans 158 cyclistes sur les 14 432 blessés réceptionnés soit (heureusement) seulement 1,09 % ; rappelons que le nombre de tués à vélo est, depuis 10 ans et malgré une forte augmentation de la pratique, stable autour de 160 individus ;
- Contrairement aux idées reçues, les accidents de vélo en ville sont moins graves que les accidents de vélo hors ville : parmi les cyclistes blessés en ville, 7,3 % sont blessés sérieusement, contre 10,6 % parmi les cyclistes blessés hors ville ;
- Le danger à vélo est sans commune mesure avec celui d’un deux-roues motorisé : par rapport à un automobiliste, le risque d’être sérieusement blessé seul est 100 fois plus élevé pour un usager de 2RM (deux-roues motorisés) et 20 fois plus élevé pour un cycliste ; contre un antagoniste motorisé, ce risque devient 144 fois plus élevé pour l’usager de 2RM, 8 fois plus élevé pour le cycliste et 3 fois plus élevé pour le piéton ;
- Selon le même fichier, sur 4 000 piétons blessés gravement, 84 % sont touchés à la tête (en majorité les plus de 65 ans), donc à quand le casque obligatoire pour les piétons ? Et 52 % des 15 000 motards gravement blessés souffrent de traumatismes crâniens : le casque n’est donc pas une mesure de protection suffisante !
Casque : un dossier qui décoiffe ! | Fédération française des usagers de la bicyclette…
Si cela ne suffit pas, chacun est libre de s’ouvrir les chakras à vélo, par exemple en allant en Hollande.
Rouler sur le trottoir
Sûrement pas! C’est dangereux pour les piétons.
Pour moins transpirer, il suffit parfois/souvent de moins s’habiller.
Ça, ça dépend des gens ! Il y a des personnes qui transpirent et d’autres non…
En ski de rando, on m’a toujours dit que je transpirais parce que j’étais trop couverte. J’ai essayé plusieurs fois de m’habiller comme on me disait ; résultats : même transpiration + froid. Je suis revenue à ma méthode pour m’habiller (je transpire certes mais sans avoir froid).
En vélo, en grimpant, en montant à cheval,… je sue à grosses gouttes aussi.
Et lundi soir, j’ai fait du step, en étant « à poil » ( débardeur et short court), je gouttais tout ce que je pouvais, je n’avais pourtant pas l’impression de forcer, et mon step était bien trempé. Ce n’est pas qu’une question de vêtements, j’imagine que c’est aussi physiologique.
Quand au casque en vélo, je le mets système antique ment depuis 20 ans (et j’étais bien contente de l’avoir quand j’ai été « renversée ».