Il suffit de ralentir.
Pourquoi c'est si dur le vélo, dans un objectif d'écomobilité ?
Ah ! On ne pense pas à la même alors
Si tu es un bon cycliste, il n’y a pas de limite, ou plutôt elle est à 0 km/h, puisqu’on arrive, avec un peu d’entraînement, à rester sur le vélo à l’arrêt.
Donc pour résumer, @mollotof doit trouver un petit plateau de 10 dents avec un grand pignon de 42 dents… et remettre les petites roulettes
Ca demande un effort contrairement à ce que tu insinues.
Bon bref je vais arrêter avec les coupeurs de cheveux en 5.
@mollotof
Oula non, bien plus simple : chercher un atelier d’autorepartion sur l’heureuxcyclage ( Carte des ateliers - L'Heureux Cyclage) près de chez toi, t’y rendre avec ton vélo, on t’aidera non pas a en faire une bete de course mais diagnostiquer les problèmes, apprendre a les ressourdre, adapter ta position, et te filer qqls conseils, après s’il est vraiment pourri tu en trouvera peut être un mieux pour pas bien cher (mais pas 10€, 10 balles c’est soit une épave soit un vélo volé) en plus les bénévoles et salariés sont souvent sympas avec les béotiens
En même temps, la réponse de @Arete sur le développement est logique. Bon il va chercher dans les extrêmes avec le surplace qui n’est plus vraiment dans le sujet.
Mais tu compares une activité qui se contente des capacités du corps humain (tu peux moduler la taille de tes pas sans artifice extérieur) à une activité utilisant une outil dont une des caractéristiques est le développement. Si l’outil est inadapté, bien sur que tu t’épuises même sans aller jusqu’à monter l’Alpe d’Huez !
Imagine toi que le ratio de 1:1 du vélo de @mollotof correspond à un escalier avec des marches de 50cm ! Tu vas peut être rapidement être à bloc à pied.
Il n’empêche que la réponse à la question initiale est la suivante :
- pratiquer régulièrement sur ses trajets courts
- avoir du matériel entretenu
- et éventuellement améliorer le matériel. Je ne sais pas si il a des pneus fortement cramponnés mais s’orienter sur des pneus slick ou très faiblement cramponnés est peut être une bonne idée avant de regarder du coté du développement
Ben oui c’était un peu le sujet il me semble.
Et à part le moteur comme artifice le vélo sera toujours plus exigeant que la marche
D’un autre côté on parle d’un outil qui permet aussi d’aller plus vite qu’à pieds (quand bien utilisé).
Comment on dit déjà : on ne peut pas avoir le beurre, la crème et la crémière ?
J’ai pas l’impression.
Dans la limite de 10€ certainement (ça coûte combien une paire de pompes sur le boncoin ?). Avec pas beaucoup plus cher et sur les profils proposés par @mollotof, et plus généralement quelque soit la distance si on ne titille pas trop les pentes à 10%, je ne pense pas.
Oui bien sûr. Si on cane pas et même si on est lent on va normalement entre un peu plus vite et beaucoup plus vite qu’à pied. Ça empêche pas qu’on souffre plus.
Ben pas tant, je trouve. Lundi, j’ai du faire la maison-Pontcharra. Je suis parti à la bourre, j’ai mis 36 minutes. 22 km, 650mD- sur 10 km, puis plutôt plat avec trois légères montées. Ce qui suppose du 37-38 km de moyenne avec le VAE (et sans remorque).
Et je m’aperçois bien que sur certaines lignes droites et plates, sans vent, je suis presque aussi rapide qu’avec mon vélo musculaire.
Bon, moi, je ne suis pas un bon cycliste en montée. Trop lourd. Demain, j’ai une quinzaine de minutes à Grenoble, je regarderai les vitesses. Et jeudi, j’ai encore une trentaine de minutes le long de l’Allier. Je pourrais tester. Mon VAE fait 19 kg avec un moteur E7000 de 2020.
clairement, avec le bon développement, on peut monter n’importe quoi sans forcer, mais faut être patient, ce qui n’est pas évident pour un béotien du vélo. Je peux monter des côtes avec un vélo de 15kg chargé avec 20kg de bagages sans transpirer, mais je vais pas dépasser les 4-5km/h (ce qui demande un peu d’equilibre).
Au fait, on n’a toujours pas vu le vélo?
Sans parler trop d’effort, il faut noter que la vitesse du vélo permet un très bon refroidissement du corps. Ducoup, tant qu’on roule, le corps n’a pas besoin de trop transpirer. Même cet été, par 35°c, tant que je roulais, j’étais sec, même au soleil. Par contre au moindre arrêt, c’était les chutes du niagara. Si on couple ça au fait qu’un béotien en montée va forcer 3 fois plus que sur le plat (mauvais développement, mauvais rythme), le corps se retrouve instantanément en grosse surchauffe. Et donc provoque une grosse transpiration. Et comme les muscles sont moins efficaces quand ils surchauffent, je suppose que ça n’aide pas à trouver l’effort moins intense.
Pour résumer, même en maintenant un wattage constant entre le plat et la cote, la baisse de flux d’air va amener le corps à transpirer. Il faudrait donc theoriquement forcer moins en montée qu’à plat pour éviter la transpiration.
Et si @mollotof a la sensation de trop forcer en montée, c’est (je pense) certes par manque d’entrainement à ce sport, mais également à cause d’un développement inadapté. Ou alors c’est plus une côte, mais un mur.
Pour les ayatollah du moulinage, la fréquence idéale du pédalage se trouve à priori autour de 80 tour/minutes, et ce indépendamment du développement. En effet, la puissance, c’est la force x cadence. Donc en moulinant, on aura besoin de moins de force brute, mais de plus de puissance si on mouline trop fort.
Ah oui surtout à 4 km/h. C’est fou ce qu’on se refroidit.
J’ai super honte :
… il y a moins d’un an. Depuis que j’ai un machin qui compte la fréquence.
Pas tout le temps. L’avantage du vélo par rapport à la marche, c’est que si on souffre peut-être plus en montée, on ne fait plus du tout d’effort en descente.
Bonjour,
Discussion très intéressante…
Y’a-t-il une photo du vélo de @mollotof dont on parle tant ?
A-t-il essayé un autre vélo dans sa vie, pour voir s’il en chiait autant qu’avec le sien ?
Y’a pas un copain à Lans-en-Vercors pour lui en prêter un ?
Réglage de selle, gonflage des pneus, pignons… Ok !
A part le matos, les pignons, les développements (rappelez-vous, il y a à peine 50 ans, nos anciens montaient ces mêmes pentes de 2,5 km et 70m de D+ sans se plaindre ni transpirer avec des vélos sans vitesses de 20 kg !)…
Il y a aussi tous ces voyageurs à vélo au long court, qui traversent le monde avec des vélos en acier, des tanks de 20 kg, chargé de 50 kg de bagages… (j’en ai fait partie).
Dans les années 80, certains l’on même fait avec un vélo sans aucune vitesse, et traversé des montagnes…
Au delà du matos, il y a aussi et surtout le mental, la tête, et la technique.
La gestion de l’effort, très spécifique au vélo (comme en ski de fond en skating), et comme la gestion de l’effort à pied en montagne.
A vélo, c’est d’abord le rapport de vitesse choisi (donc le + petit développement pour @mollotofà , et l’effort que l’on décide de mettre sur les pédales.
C’est notre cerveau qui décide, et qui analyse… (les débutants se font avoir, toujours…).
Lorsque l’on est « débutant » (comme @mollotof à vélo), notre cerveau nous incite à grimper cette côte + ou - vite pour se « débarrasser » de l’obstacle visuel devant nous.
De même, un non-randonneur parisien aura tendance à s’exploser dès la première sortie en montagne à pied, car il souhaite avaler « l’obstacle » au plus vite.
Adapter son rythme et son effort n’est pas si évident pour des débutants en rando pédestre, ou comme un débutant à vélo comme @mollotof.
C’est ensuite l’expérience qui fait le job…
Moi je pèse 50 kg, et j’ai traversé la Cordillère des Andes avec un vélo de 70 kg (20 kg pour le vélo + 50 kg de bagages).
Alors se mettre minable sur 2,5 km et 70 D+ (moi aussi je peux !), moi je vois surtout une inexpérience et aussi une « inappétence » au vélo, considéré comme un outil, un mal, pas l’envie…
« Tout est dans la tête », comme on dit souvent…
A la lecture de ce fil, pour moi il est ridicule de penser que le problème vient du matériel !
Ni de la condition physique du « spécimen »…
C’est dans la tête, c’est un simple problème de psycho-motricité.
Sauf si tu es debout, en danseuse de tout ton poids sur tes pédales, sans zig-zagguer, entre l’Olette et le parking de site d’escalade du Cornillon…
Et que tu mets toute une après-midi pour t’en remettre !
c’est pas bien de ne citer qu’une partie du message. En le lisant en entier, cette remarque n’a pas lieu d’être. On dirait un polémiste sur cnews ou un politique. Bref, ça fait pas avancer le débat.
@Gros, pour la cadence j’étais tombé dessus sur un article d’un magazine de vtt y’a quelques années .
J’ai pas de compteur de cadence, j’essaie de me caler à plus d’un tour par seconde, mais moins de 2…
Toujours est-il que je plussoie sur la cadence. Ce truc pas si inné apparemment joue un grand rôle dans notre capacité à gérer facilement l’effort à vélo.
@mollotof, ça plaide vraiment pour une transmission adaptée à ton terrain et ta forme …
L’insulte suprême?
Oui j’avoue j’avais pas lu la suite. En montée même 5 j’ai quand même du mal à voir comment la vitesse peut compenser l’effort supplémentaire par rapport au plat. Mais bon je fais partie des « béotiens » que la moindre montée fait suer.