Pour un accès responsable à la nature

Surtout qu’il y a plein de choses à faire à Villars;
Du ski de fond, des raquettes, des igloos, de la spéléo, voir même de la rando à pied ou même de l’escalade.
Ca me parait fou d’être obnubilé par une activité unique…

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Il y a plein de choses à faire chez soi aussi : le ménage, la cuisine, du bricolage, bouquiner, des mots croisés, des puzzles, de la broderie, etc etc… Fou, disais-tu ?

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VillarD :wink:

Sinon :

Ca, je suis bien d’accord !
Perso je vis le confinement comme un temps donné pour découvrir d’autres choses - et je sais déjà que je n’aurai pas le temps de tout faire…

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Chouette si c’est ton vécu et qu’il te convient : j’ai assez vite tendance à me déplacer ma curiosité également, cependant je constate que c’est difficile / douloureux / impossible pour certains.
Qui sommes-nous pour juger des besoins / envies de l’autre ?

Personne. Est ce une raison pour ne pas questionner ces (et au passage « ses ») besoins/envies ? Sont ils le fruit d’une libre construction ou d’une forme de standard (oui c’est binaire !) ?

On le constate d’ailleurs ici au sujet de l’accès à la montagne (@gros parlait d’aliénation).

Exact aussi.
Même si je pense important de relativiser nos besoins/ envie par rapport aux situations multiples des autres : difficultés économiques pour certains, soucis de santé pour d’autres, surcharge de travail pour les soignants…

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Aldous Huxley, le meilleur des mondes. Un peu HS mais je conseille ce très bon reportage : Huxley/Orwell

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Bonsoir,

je viens de terminer la lecteur de « Pour qui sonne le glas », que je n’avais jamais lu, et qui fait partie des livres que certains envisageaient de ne pas garder dans la famille. Tout un récit sur quelques jours de vie dans la nature, dans des conditions bien plus difficiles que maintenant, jusqu’à la mort.
Sachons nous plaindre avec modération par rapport à d’autres circonstances.

Bernard

… qui lorsqu’ils ont un jour de repos, n’ont pas le droit non plus de se balader dans un peu de verdure s’ils habitent à plus d’1km de celle-ci. (J’écris au présent car c’est toujours valable jusqu’à demain soir).
Mais à part ça, certains (même ici) trouvent que le confinement est bien géré, bien équilibré, qu’on ne pouvait pas faire différemment, et reprochent aux autres de discuter sur la règle du 1km.

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Ils n’avaient pas tout à fait tort (pour les deux visions, même si ils pensaient s’opposer…).

Si ça vous intéresse, essayez de trouver « Nous autres » de Zamiatine. C’est un écrivain russe qui a fui la Russie stalinienne pour Paris, et ce bouquin a inspiré Orwell pour 1984. Et ça se lit assez bien, c’est assez moderne.
Fin du HS.

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je ne que peux te conseiller de lire Hommage à la Catalogne de Georges Orwell sur le même sujet…

Quelle est la stratégie des stations dans ces circonstances ?
Lancer la préparation des pistes, pour février ? Les saisonniers sont-ils déjà embauchés ? Et les commerces, etc., hors des villages vivants par ailleurs, prendront-ils le risque d’ouvrir s’il y a peu de clients potentiels ?
En fait cela ressemble aux dilemmes des stations manquant de neige à Noël, mais pour toutes les stations, cette fois-ci… Comme une simulation grandeur nature de ce que ferait le réchauffement dans quelques décennies.
Ceux qui ont les moyens et veulent vraiment skier avec remontées mécaniques iront à l’étranger, c’est tout. En Suisse ou autre. Les skieurs de rando tenant au restau ou à la bière après, pareil (je m’avance un peu, je ne sais pas qui a des bars/restaus ouverts en Europe).

Les deux mon capitaine ?!

Perso je trouve intéressant de questionner les mien(ne)s, de besoins ou d’envies (quoique, c’est sympa aussi parfois de se laisser guider par son corps et ses intuitions sans brancher le cerveau (parenthèse dans la parenthèse, il ne s’agit (pas uniquement) de ce à quoi vous pensez)).

Moins celles de l’autre : je constate que lorsque cela n’est pas en accord avec mes valeurs, j’ai tendance à vouloir que l’autre « sorte » de ces standards imposés…
Comme j’me fais du mal toute seule et je ne lui fais même pas de bien, j’essaye d’arrêter.

C’était clair, ou y a que dans ma tête que c’est une évidence ?

Ah mais clairement y a pire, et y aura toujours pire : cela ne doit pas, à mon sens, nous amener à stopper luttes et revendications, mais au contraire à viser un nivellement par le haut !
Pleurer et déprimer pour quelqu’un qui va plus mal est rarement le meilleur remède, je crois : sourire et renforcer sa propre énergie pour pouvoir lui en transmettre me semble plus approprié.

Enfin, si mes envies / besoins sont différents de ceux de l’autre, je pense que cela ne justifie pas une « hiérarchie » des situations ou plaintes.
Si le seul truc qui me fait vibrer est de prendre l’avion toutes les semaines pour des raisons variées, je suis sûrement fondamentalement malheureux ces temps-ci… Alors que si ma priorité est de voir mes enfants grandir, je reste serein tant que je les sais en bonne santé, même si plein de choses s’effondrent autour…

Peut-être que, parfois, cela fait moins mal et permet de tenir de mettre des œillères plutôt que de rebrancher le cerveau et de regarder la réalité ?

Je ne sais pas trop de qui tu parles.
tu as vu des pro confinement ici ?

Pour moi le confinement a des avantages et inconvénients.
Même si on pense qu’aller se promener seul dans la nature ne propage pas le virus, on peut aussi trouver que le confinement a d’autres utilités - comme être un frein très fort à la propagation du virus.

De plus en plus j’étais « pro ». En montagne on ne croise plus personne même dans les itinéraires archi-fréquentés habituellement. C’est génial, on en profite un max (car ces itinéraires sont souvent beaux quand même).
En 2022, si un candidat propose des confinements dans ses promesses électorales, je vote pour !

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La faille c’est que ce genre de candidat serait surement aussi pro « grosse amende » et pro « surveillance mode big-brother » pour que le confinement soit respecté…

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Tes deux phrases ne partent pas de la même base.
Ce qui est nommé « confinement » se décline en France selon plusieurs outils : ainsi l’histoire de la promenade n’est qu’un des outils, qui ne me semble pas être celui qui est le plus pertinent au vu de l’objectif recherché (euphémisme).

Té pareil, j’ose rarement le dire mais je kiffe grave quand tout le monde est confiné sauf moi.
Y a que ça de vrai !

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