Bah non.
En plus d’être une asociale mauvaise citoyenne, je ne suis pas reconnaissante et continue à bouder.
Parce que [HS] la loi « sécurité globale » a été votée avec l’article 24 ; pour me rassurer, il faudrait au moins que pour la première fois, mon gouvernement, mon chef d’Etat (que j’ai de mal à écrire ces « mon » !) me traite comme une adulte responsable et pas comme, au choix, une délinquante en puissance ou une inconsciente totale face à la pandémie avec ces x%** d’attestations (on est les seuls en Europe, encore une fois).
Pour le sport, je suis soulagée, il est probable que je survive psychiquement à l’épisode 2. Si on nous remet le kilomètre à l’épisode 3, je ne réponds plus de rien.
Plus globalement, sur l’ambiance dans les relations entre nous autres individus et l’Etat français dans ce qu’il devient, après ces deux sessions dans le style « Non seulement je dis ce que seront vos journées, mais je définis aussi le type de loisirs auquel vous avez le droit d’accéder sans logique sanitaire et le type de société que vous aimez par définition (Amazon et consorts) », je ne crois plus à rien.
Martin Hirsch avait des mots très justes là-dessus aujourd’hui à la radio. Pourtant ce n’est pas mon bord politique, loin de là.