Pour ou contre l'ARVA?

Posté en tant qu’invité par h20:

toi , à une lettre prêt , tu étais le roi du pseudo!!!

Posté en tant qu’invité par CSA:

Tout à fait d’accord avec toi…
Je précise juste, pour l’heure à laquelle doivent se faire les course, que je parlais des alpes du sud, la semaine dernière avec des grosses températures et des comportements qui m’ont choqué ! Alors que je descendais, 10h30 ou 11h00, que c’était déjà de la soupe en bas, que j’avais constaté uns grosse cassure sous le sommet, et bien certains commencaient juste à monter !
Irresponsabilité ? OUI, arva ou pas !!!

Posté en tant qu’invité par CSA:

Voilà qui est bien dit ! prévention active plutôt qu’arva à la con qui ne sert que lorsqu’il est trop taaaaaaaaaard !
Je voudrais rebondir sur la formation des instructeurs CAF (ski de rando). J’ai eu fait il y a qque temps un stage orientation et neige et avalanche, de je crois 2 jours chacun, c’était certes interressant pour la culture générale mais était ce suffisant pour ensuite pouvoir emmener des gens en montagne ???
Je n’ai ensuite pas terminé la formation pour des raisons qui me sont propres.
J’espère profondement que les instructeurs ont d’autres compétences / expériences pour encadrer que ces 2 petits jours de formation !!!
Je pense que rien ne remplacera l’expérience acquise au long des années, complétée bien sur par de la documentation personnelle (guide neige et avalanches par ex) confrontée au terrain.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

CSA a écrit:

Quand je laissais entendre qu’on prenait des risques en
rentrant l’après midi c’était bien entendu, pour un secteur
donné (alpes du sud,) à un moment donné (la semaine dernière
avec de grosses chaleurs dès le lever du soleil) !

On est bien d’accord, dans certaines conditions il est plus dangereux de partir tard. Et d’une manière générale partir tôt est une bonne chose ne serait-ce que parce que ça te laisse une marge en cas de problème (avalanche ou autre).
Après, dire qu’il faut être rentré pour telle heure n’a pas de sens, tout dépend de la situation. Pour ma part je suis rarement en bas avant 15H sans pour autant prendre de risques.

Le risque est subjectif… à chacun de l’estimer mais pour ma
part j’estime beaucoup moins dangereux de partir sans arva mais
tot (dans le cas que je citais) que de partir tard avec arva !

Je suis également d’accord, d’un manière générale mieux vaut être prudent et ne pas avoir d’ARVA que d’avoir un ARVA et de manquer de prudence.

L’ARVA éteind ou dans le sac je ne suis bien sûr pas d’accord, si tu as un ARVA tu le portes sur toi et en mode émission.

Posté en tant qu’invité par Chevalier Blanc:

J’evoquais bien evidemment deux époques distinctes !!!
Une pente raide au printemps le matin en neige dure, on repose sur sa technique…
La même pente en hiver remplie de 50 cm de poudreuse, on repose sur une neige qui veut bien tenir…

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

[catherine MOD] a écrit:

[b] non, surtout pas de piles rechargeables
!
même si ça pourrait sembler être une bonne idée…
les piles rechargeables se déchargent d’un seul coup, ce qui
fait que même si elles sont OK au test des piles au début de la
balade, on n’est pas assuré qu’elles soient encore bonnes au
long de la journée !
[/b]

Ca, c’est un inconvénient des piles rechargeables, mais pour les accus Ni-MH il y a pire : ils se déchargent tous seuls en 1-2 mois, si tu ne le sais pas, tu es dedans…

Au prix d’une alcaline, faut pas déconner, c’est pas rentable ECONOMIQUEMENT d’utiliser des accus dans un arva! Et en plus c’est dangereux…

Nicolas, par ailleurs abasourdi par le niveau de réflexion de la question initiale ;o)

Posté en tant qu’invité par le_sherpa:

Effectivement j’ai écrit un peu vite, et a priori ni les piles au lithium aussi, elles ne faiblissent pas et peuvent s’arreter d’un coup (dixit site FFME)

Posté en tant qu’invité par J2LH:

CSA a écrit:

Voilà qui est bien dit ! prévention active plutôt qu’arva à la
con qui ne sert que lorsqu’il est trop taaaaaaaaaard !

Ce n’est pas l’un plutôt que l’autre, c’est l’un et l’autre. Effectivement l’ARVA ne sert que lorsqu’il est trop tard mais on moins il permet de faire quelques chose.

Je voudrais rebondir sur la formation des instructeurs CAF (ski
de rando). J’ai eu fait il y a qque temps un stage orientation
et neige et avalanche, de je crois 2 jours chacun, c’était
certes interressant pour la culture générale mais était ce
suffisant pour ensuite pouvoir emmener des gens en montagne
???

Tu parles du cursus d’instructeur ou du cursus d’initiateur ? Les UV2 c’est pour la formation d’initiateur, les UV3 pour la formation d’instructeur.

Les UV2 neige et avalanche, orientation et sécurité glacier (6 jours au total et non 2) ne sont pas suffisant mais ce ne sont que des pré-requis pour le stage d’initiateur au cours duquel tu vas essentiellement être jugé sur ton expérience et sur les connaissances acquises. D’ailleurs pour les UV il suffit d’être présent.
Pour les UV3 et le stage d’instructeur c’est le même principe.

Posté en tant qu’invité par Pave:

Si tu as un arva au fond du sac pour eventuellement venir en aide a quelqu’un qui s’est fait prendre, c’est super… mais… si quelqu’un s’est fait prendre sur ton chemin, c’est qu’il y avait un risque que tu n’as pas vu, donc ta theorie en prend un petit coup… :wink:
D’autre part, dans la meme logique, si tu es conscient de l’importance du temps pour retrouver une personne enfouie, ca serait 3 fois plus super si tu n’avais pas a vider ton sac avant de commencer, non?
Et enfin, tant qu’a le porter, dans le sac eteint ou sur toi et allume, ca ne change rien, sauf l’usure des piles…
Mais je te donne raison, l’arva n’est pas un argument pour s’aventurer quand ce n’est pas bon.

Autre exemple: tu sais que ton trajet est a 99% sans risque, tu pars avec ton arva au fond du sac. Qu’est ce qui te prouve qu’un groupe de chtarbes passant loin en amont de toi dans une zone super expo ne vont faire partir une coulee? Il existe aussi des troupeaux de chamois frapadingues quand ils sont affoles…

Pour moi, c’est comme la ceinture de securite… ca ne fait pas prendre plus de risque et je la mets meme quand je n’en vois pas l’interet… c’est devenu un reflexe… je ne skie jamais (sur piste, hors piste et rando) sans mon arva. Et je ne suis pas le seul… en station je m’amuse souvent a passer en reception dans la file des teleski ou au bar… bon pour les rencontres… tres bon!

Posté en tant qu’invité par Pave:

C’est toi le TDC qui grimpe sur les croix?
lamentable!

Posté en tant qu’invité par Pave:

J’aime bien ta reponse. On ne devrait indiquer que la probabilite d’y rester avec et sans l’arva. Le fait de comparer les chances de survie fausse l’analyse en privilegiant le « positif » alors que les chiffres montrent malheureusement que la conclusion la plus frequente d’un ensevelissement sous avalanche finit mal…

Olivier a écrit:
Que l’ARVA ne

sert que lorsque l’accident est arrivé, avec une probabilité
déjà non nulle de faire une victime ?

Posté en tant qu’invité par Pave:

J2 arrete… Il y des observations et des statistiques faites sur assez de cas, les declenchement naturels de coulees ont tendance a se produire en milieu d’aprem, on peut logiquement en deduire que la surcharge d’un skieur au meme endroit provoquerai la coulee 1 a 2 h avant… c’est empirique et tu peux trouver a y redire, mais arrete d’argumenter sur une bonne regle de pratique: Une course a la journee doit se finir d’autant plus tot qu’il fait chaud. Cela vaut aussi pour les raids dans une moindre mesure selon le cas.
Les generalites se font a partir du bon sens aussi. Les experts (et ceux qui croient l’etre…) vont flirter plus pres des limites, ceux qui sont encore en vie ont garde soit de la marge, soit ont eu de la chance.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Pave a écrit:

J2 arrete… Il y des observations et des statistiques faites
sur assez de cas,

Vas-y, sort tes chiffres qui montreraient une augmentation sensible des accidents à cause de départ tardifs et de présences en montagne dans l’après-midi. En prenant bien sûr en compte l’autre facteur qui vient naturellement à l’esprit qui est que l’après-midi en général tu redescends et que la descente solicite plus le manteau que la descente (mais moins longtemps). Faire la part des choses ne va pas être simple.

Une course a la journee doit se finir
d’autant plus tot qu’il fait chaud.

C’est pas faux.

Posté en tant qu’invité par John D L’aventurier:

Olivier a écrit:

la gestion du risque afin de prévenir
l’accident (plutôt que de le « guérir ») est un intérêt majeur du
ski de rando (bien avant le « plaisir de la descente » selon mon
humble perception).

Merci d’élever un peu ce débat.
Je suis tout à fait d’accord avec toi. On peut aussi étendre la réflexion à l’alpinisme.
Si on refuse l’idée que l’on va passer son temps à gérer du risque lorsque l’on va en montagne, alors on se met déjà en danger.
J’ai pas mal réfléchi sur le sujet ces derniers temps, et j’ai présenté tout ça lors d’un stage initiateur. Visiblement ça fait mal à la tête à pas mal de monde.

Posté en tant qu’invité par Halibut:

Bonjour à tous,
Je reposte ici-bas ce que j’avais posté le 19 au soir, puisque maintenant je commence à sortir des bleus, des cauchemars, le Dafalgan et des antibiotics que je prends depuis l’avalanche qui m’a écrasé le 10 mars … Avec beaucoup de chance je n’ai rien de cassé mais une convalescence est nécessaire tout de même …

"Ce débat m’étonne un peu. Je croyais que tout le monde savait à quel point il est primordial de porter son ARVA??!!

Je suis encore en vie grâce non seulement à mon ARVA que je portais comme d’hab quand l’avalanche m’a eu le 10 mars dernier sous le refuge du Mont Vélan, MAIS - et surtout- je suis encore en vie grâce au randonneur en amont qui savait manipuler son propre ARVA. Du coup, bien qu’il ait fait tout comme il faut, j’ai passé dix minutes sous 1m de neige : n’oubliez pas le temps d’enlever les skis parce que vous étiez en train de monter, de redescendre en courant dans la tracée de l’avalanche, le temps de repérer le premier signal bien que vous avez vu où la personne a disparu sous la neige, de préciser le lieu, de sonder, de peller …

Je dois ma vie à cet homme qui a tout fait vite et bien et qui n’a pas cédé à la panique.

Mes seuls conseils: comportez vous bien de façon responsable & « montagnarde », faites demi-tour si vous « ne sentez pas » la course, portez un ARVA, pratiquez régulièrement avec et FORCEZ les gens qui sortent avec vous de s’entraîner avec aussi!!

Mon mari et moi passons souvent pour des gens « hyper sécurit » voire « trop prudents », mais je compte pouvoir faire des randos encore 40 ans… Vous pouvez être aussi prudents que vous voulez, le risque zéro n’existe pas. Avec l’ARVA, nous avons un tout petit chance (et la chance y est pour beaucoup) de plus de s’en sortir si jamais …"

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par CSA:

Et pas un mot sur les causes et circonstances de l’avalanche, aucune analyse rétrospective qui permettrait… peut être d’éviter que ca se reproduise ? horaire, versant type de neige, temperature etc etc ???

Posté en tant qu’invité par Francois:

Ben… quand on demande des précisions sur les circonstances d’un accident, en général, on se fait traiter de charognard, de voyeur et j’en passe et on se fait jeter avec perte et fracas…

Posté en tant qu’invité par CSA:

Francois a écrit:

Ben… quand on demande des précisions sur les circonstances
d’un accident, en général, on se fait traiter de charognard, de
voyeur et j’en passe et on se fait jeter avec perte et
fracas…

Ca me semble pourtant bien plus productif que de raconter comment on s’en est sorti… par chance !

Posté en tant qu’invité par Pave:

Je vais les retrouver, donne mois du temps… Je parle bien de declenchements NATURELS et pas dus a la descente des skieurs… desole, les stats dont je parle etaient conduites pour eliminer ce facteur la justement.
En attendant que je retrouve les chiffres, essaie quand meme de te rememorrer ce que tu vois par toi-meme en montagne… Faut etre miro complet pour ignorer cela. C’est certainement plus marque dans les alpes du Sud et aussi du fait que j’ai beaucoup plus pratique le ski de rando en conditions de printemps (avant on avait de la neige pour randonner jusqu’en Juin…), mais ca ne peux que mitiger la regle pour d’autres zones, pas la renier!.
Se trouver tard en montagne est toujours plus risque, les rochers se detachent, les cascades de glace s’ecroulent, l’eau se lache sous le manteau, et meem encore plus tard d’autres phenomenes en phase de regel peuvent provoquer des accidents imprevisibles.

J2LH a écrit:

Pave a écrit:

J2 arrete… Il y des observations et des statistiques faites
sur assez de cas,

Vas-y, sort tes chiffres qui montreraient une augmentation
sensible des accidents à cause de départ tardifs et de
présences en montagne dans l’après-midi. En prenant bien sûr en
compte l’autre facteur qui vient naturellement à l’esprit qui
est que l’après-midi en général tu redescends et que la
descente solicite plus le manteau que la descente (mais moins
longtemps). Faire la part des choses ne va pas être simple.

Une course a la journee doit se finir
d’autant plus tot qu’il fait chaud.

C’est pas faux.

Posté en tant qu’invité par Phil:

debat idiot et sans interêt .n’importe quel montagnard un peu averti sait que l’on part en ski-alpi ou de rando ou en alpi avec un arva sur soi et en emission. de meme n’importe quel montagnard sait qu’il est tjs preferable de partir tot et revenir tot,a lui de s’adapter aux conditions meteorologiques et nivologiques. point barre.
C’est sur aussi,sans polemique,que pour aller arpenter le plateau des glières en raquettes,l’horaire et condition nivologiques a moins d’importance!.
salut et bonnes sorties