Pour ou contre l'ARVA?

Posté en tant qu’invité par nounours:

J’hésite entre de la provocation ou une méconnaissance complète du milieux montagnard.
Ou encore mieux c’est un signe de pingrerie pour économiser des piles que d’avoir un ARVA avec soi et de ne pas le mettre en marche…
Cafistes ou pas je ne pense pas que nous puissions partager ton point de vue. Tu dis mettre éventuellement ton ARVA en marche dans un passage craignos, tu as donc un 6e sens pour celà, c’est magnifique! C’est souvent dans des passages très anondins qu’une avalanche peut se déclencher. Se faire prendre avec un ARVA éteint dans son sac c’est vraiment de la grande classe…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Chevalier Blanc a écrit:

Il est bien evidemment plus difficile
d’enquiller une pente raide en neige béton que de se lancer
dans le même couloir en poudre avec son ARVA …

Ce n’est pas dans mes habitudes mais je vais chippoter, une neige béton ne va pas se transformer en poudreuse (malheureusement), du moins si on est d’accord sur ce qu’est la poudreuse.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

catherine a écrit:

J’ai vu il y a quelque temps déjà des randonnées où quasi tous
les randonneurs à ski étaient équipés, mais pas les randonneurs
à raquette !

Et tu ne trouves pas normal qu’un type qui ne peut se payer qu’une seule raquette ne se paie pas un ARVA :wink: ?

Mais sans parler du problème du prix (qui est est réel, l’APS seul c’est pas loin du prix du total de l’équipement du raquettiste) on ne peut nier que le problème est un peu différent et que les raquettistes sont moins exposés au risque d’avalanche que les skieurs. A raquettes tu ne recherches pas particulièrement les pentes donc tu trouves facilement des itinéraires sans grand risque les jours où ça craint et tu peux attendre que ce soit bien stable pour aller dans les pentes. Les raquettistes investissent donc moins facilement dans l’ARVA.

Mais un jour il y aura un accident sérieux impliquant de nombreux raquettistes (comme il y en a déjà eu) et les clubs prendront enfin mais trop tard la décision d’exiger que les raquettistes soient équipés mais surtout, parce que c’est plus important soient formés. Je parle des clubs parce que c’est à mon avis à eux de donner l’exemple.

Posté en tant qu’invité par Robert:

J2LH a écrit:

Bof, si le réchauffement peut provoquer des avalanches il
s’agit pour la plupart du temps de coulées peu dangereuses.

J’ajoute à mon post de cet a-midi qu’on peut dire la même chose des plaques: « la plupart des plaques sont peu dangereuses » !!! Ce qui statistiquement est bien sûr vrai.

Dans ce cas je me demande pourquoi on se pose tant de questions sur le risque d’avalanche et alors CSA a bien raison de ne pas user ses piles!
Allez, je vends mes arvas aux derniers skieurs de rando qui les utilisent encore.

Posté en tant qu’invité par Vivagel:

J2LH a écrit:

Bof, si le réchauffement peut provoquer des avalanches il
s’agit pour la plupart du temps de coulées peu dangereuses. Ne
pas croire que l’on prend beaucoup moins de risque en partant
tôt.

C’est hallucinant de lire des énormités pareilles !
On trouve vraiment tout et n’importe quoi sur les forums, il ne faut vraiment faire le tri quand on lit.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Pffff… c’est pas possible… qu’est-ce qu’on en est encore à discuter là-dessus.
On a un arva, on le porte et c’est marre.
Quant au comportement, avec un arva, on se comporte exactement comme si on en avait pas. L’arva ne doit pas influencer le comportement en montagne.

Posté en tant qu’invité par Olivier:

Evidemment qu’il faut porter son ARVA allumé (même si samedi j’avais oublié le mien…). Dans cette discussion oiseuse, combien de messages pour expliquer que l’essentiel se joue AVANT qu’une avalanche ait enseveli quelqu’un ? Que l’ARVA ne sert que lorsque l’accident est arrivé, avec une probabilité déjà non nulle de faire une victime ? Combien de messages pour témoigner la difficulté de conduire une course, de tracer un itinéraire, de gérer un groupe, de prendre la décision de renoncer ?
Non, on préfère ergoter sur l’ARVA, s’interroger sur l’opportunité de le compléter par une plaque recco, un avalung ou toute autre prothèse équipementière.
Tout cela est très bien, mais passe à côté de l’essentiel. Essentiel parce que la sécurité ne tient qu’accessoirement à l’ARVA et parce que la gestion du risque afin de prévenir l’accident (plutôt que de le « guérir ») est un intérêt majeur du ski de rando (bien avant le « plaisir de la descente » selon mon humble perception).

Olivier (rescapé de la folle époque où l’on faisait du « ski de montagne » sans arva)

Posté en tant qu’invité par Fred:

Pierre Chapoutot est parti dans une avalanche de faible ampleur l’année derniere en lauzière.Il est resté enseveli 1h15 car son arva n’etait pas branché et est mort pendant son transfert a l’hopital. pourquoi son arva n’etait il pas branché?,cela lui aurait sans doute sauvé la vie… lui seul pourrait nous repondre… ,Negligence?,oubli?,Peut etre avait il jugé le coin et la sortie safe???

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Olivier a écrit:

Dans cette discussion oiseuse,
combien de messages pour expliquer que l’essentiel se joue
AVANT qu’une avalanche ait enseveli quelqu’un ? Que l’ARVA ne
sert que lorsque l’accident est arrivé, avec une probabilité
déjà non nulle de faire une victime ? Combien de messages pour
témoigner la difficulté de conduire une course, de tracer un
itinéraire, de gérer un groupe, de prendre la décision de
renoncer ?

Je ne vais pas faire les compte mais on est un certain nombre à l’avoir fait, au moins à avoir dit qu’avoir un ARVA ne devait pas modifier son comportement en rando parce qu’on portait un ARVA.
Evidement on ne va pas écrire un roman sur tout ce qui tourne autour de la préparation d’une rando et la sécurité à chaque fois qu’on discute d’une partie de l’équipement.

Posté en tant qu’invité par catherine:

Olivier a écrit:

Evidemment qu’il faut porter son ARVA allumé (même si samedi
j’avais oublié le mien…). Dans cette discussion oiseuse,
combien de messages pour expliquer que l’essentiel se joue
AVANT qu’une avalanche ait enseveli quelqu’un ? Que l’ARVA ne
sert que lorsque l’accident est arrivé, avec une probabilité
déjà non nulle de faire une victime ? Combien de messages pour
témoigner la difficulté de conduire une course, de tracer un
itinéraire, de gérer un groupe, de prendre la décision de
renoncer ?

tu as tout à fait raison, Olivier, sur l’importance de ne pas se faire prendre !
mais on ne peut pas faire à chaque fois tout un cours exhaustif sur les précautions, le choix de la course, la forme physique, le bon état du matériel, les p’tits copains avec qui on sort…

c’est vrai que peut-être quelqu’un qui débute peut, à la lecture de ces discussions sur les matériels de secours, croire qu’il n’y a rien « avant », tu fais bien de le souligner.
Il faudrait peut-être structurer un forum parlant de sécurité, et bien le mettre en avant, et on mettrait les arvas/pelle/sonde/avalung/recco/chiens dans un forum parlant de secours.

quand aux contenus de la partie « sécurité », c’est vrai que c’est plus difficile, il n’y a pas de règle absolue, que ce soit pour le risque de départ de plaque, le choix de l’itinéraire, la conduite d’un groupe, … et il y a moins de discussions là-dessus !
mais tu peux continuer le débat en ouvrant un sujet dans ce domaine primordial, je pense qu’il peut en découler des échanges enrichissants.

il vaut mieux ouvrir un nouveau sujet (ou plusieurs) sinon il sera noyé dans cet échange sur l’arva !

Posté en tant qu’invité par Marco:

Salut,

Tout a fait d´acccord avec toi, sauf que:
Je pense que le rsique zero n existe pas, ou en tout cas on fait comment pour juger qu il n y a aucun risque… un exemple: au debut de cet hiver, 2 skieurs du cas de lausanne emporte par une avalanche par risque FAIBLE (1), endroit frequente, etc…
Ca peut aussi etre cause par qqun d autre qu on a pas vu au-dessus, etc…
De plus, si tu portes l ARVA, tu pourras aider qqun beaucoup plus rapidement, ou perdre moins de temps si tu dois absolument faire un passage craignos comme tu dis.

EN RESUME: se comporter exactement comme tu le fais, mais avec l ARVA sur soi et enclenche.

Bon ski !
Marc

Posté en tant qu’invité par Michel:

J2LH a écrit:

Bof, si le réchauffement peut provoquer des avalanches il
s’agit pour la plupart du temps de coulées peu dangereuses.

C’est vrai ça. Les Bauges, des collines de basse altitude, le réchauffement aucun danger,
le Rateau Est déjà cité, un réchauffement, des petites coulées innocentes … en bref chacun apprécie le « peu dangereux » comme bon lui semble.

Sinon, parmi les perles J2LH, celle ci est pas mal : Méthode de réduction de Munter (voir la fin)

Posté en tant qu’invité par levieux:

tiens encore un vieux.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Michel a écrit:

C’est vrai ça. Les Bauges, des collines de basse altitude, le
réchauffement aucun danger,

Surtout quand on pense à l’avalanche de Combe Fort à Ecole il y a 2 ans et qui était clairement la conséquence du réchauffement.

en bref chacun apprécie le « peu dangereux »
comme bon lui semble.

Oui mais on a le droit de penser que les risques dus au réchauffement sont surestimés par certains.
Bien sûr que les risques augmentent quand le manteau se réchauffe en prenant le soleil (et plus encore un air doux) mais de là à penser comme certains qu’on prend des risques significatifs dès que rentre après midi…

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Marco a écrit:

Tout a fait d´acccord avec toi, sauf que:
Je pense que le rsique zero n existe pas, ou en tout cas on
fait comment pour juger qu il n y a aucun risque…

Pas de pente (ou pas de neige).

Ca peut aussi etre cause par qqun d autre qu on a pas vu
au-dessus, etc…

Les zones à risques ne sont pas uniquement les pentes elle-mêmes mais également les zones sous les pentes. Pas besoin de quelqu’un d’autre d’ailleurs, tu peux toi même déclencher à distance une avalanche alors que tu te trouves dans une zone peu pentue.

De plus, si tu portes l ARVA, tu pourras aider qqun beaucoup
plus rapidement, ou perdre moins de temps si tu dois absolument
faire un passage craignos comme tu dis.

Pas vraiment non, ce n’est pas parce que tu as un ARVA que tu vas t’engager dans un passage craignos.

Posté en tant qu’invité par leglode:

on peut dire pour l’arva qu’il faut toujours l’avoir évidemement (même par risque 0.1) mais skier comme si on ne l’avait pas pour ne pas se dire j’ai toujours une chance…
et aussi s’entraîner comme si on pouvait s’en servir a chaque sortie bien que le mieux est de ne pas s’en servir « pour de vrai »

Posté en tant qu’invité par le_sherpa:

J’avoue avoir du mal à piger l’intéret d’avoir un ARVA au fonds du sac et surtout éteint.
Tu mets des piles rechargeables [b][catherine MOD : non, surtout pas cf ci-dessous !][/b] comme ça tu ne dépenses pas trop de piles, tu le mets sur toi ou dans la poche de ton pantalon fermée (si vraiment tu ne veux pas le mettre sur toi sous ta gore-tex). Le mettre dans le sac (même allumé) il y a un risque que tu perdes ton sac dans l’avalanche.
Bref j’espere que c’est un troll et que aucun débutant ne prendra exemple sur toi dans ce domaine ou ne généralisera ta pratique

[b][catherine MOD] non, surtout pas de piles rechargeables !
même si ça pourrait sembler être une bonne idée…
les piles rechargeables se déchargent d’un seul coup, ce qui fait que même si elles sont OK au test des piles au début de la balade, on n’est pas assuré qu’elles soient encore bonnes au long de la journée !
[/b]

Posté en tant qu’invité par le_sherpa:

Sans oublier que certaines avalanches de poudre peuvent avec la puissance remonter sur versant opposé sur plusieurs dizaines de mètres.
Ca a permis a un ami aussi de retrouver un de ses compagnons qui était tombé dans les pommes dans du brouillard (dans une zone « sans risque » particulier)

Posté en tant qu’invité par CSA:

Quand je laissais entendre qu’on prenait des risques en rentrant l’après midi c’était bien entendu, pour un secteur donné (alpes du sud,) à un moment donné (la semaine dernière avec de grosses chaleurs dès le lever du soleil) !
Les 3 avalanches récentes à 14h00 sont elles une coincidence ou un manque de chance ? en tout cas je n’aurais pas pris le risque de desceendre de tête virante dimanche dernier après midi, surtout avec la cassure bien visible sous le sommet !!!

Le risque est subjectif… à chacun de l’estimer mais pour ma part j’estime beaucoup moins dangereux de partir sans arva mais tot (dans le cas que je citais) que de partir tard avec arva !

Posté en tant qu’invité par CSA:

T’inquiètes pas, je t’ai pas attendu pour faire de la peuf souvent… sans arva !!!