Pollution de l'air dans les salles d'escalade

Comme tout lieu public, par exemple les salles de classe…

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Sauf qu’on commence a avoir pas mal d’indice dans la littérature scientifique qui laisse supposer que l’exposition « aux microbes » au sens large (c-a-d autant ceux responsable de maladie que tous les autres non associé à des maladies) est plutôt bénéfique… contrairement au polluant !

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Non.

Les poussières de bois sont classées par le CIRC comme cancérogènes avérés (groupe 1). Toutes les poussières de bois.

Comme dit précédemment, l’effet dépend principalement de la taille des particules, pas de leur composition.

Que ça te plaise ou non. Comme indiqué, la farine aussi est un souci, pas forcément de cancer (pas d’étude qui démontre une prévalance du cancer chez les boulangers⋅boulangères il me semble), mais des maladies respiratoires, de l’asthme, des allergies cutanées, etc. C’est un risque professionnel reconnu : les farines sont la première cause d’asthme professionnel.

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D’ailleurs la fumée dûe aux poêles et cheminée est la première source de particules fines en région parisienne, devant le transport routier. À Paris, la pollution aux particules fines dûe au transport a bien reculé (merci Hidalgo), mais le chauffage au bois (pourtant un truc « naturel ») reste particulièrement problématique…

c’est parce qu’ils se sont pas fait chier à faire des tests pour chaque bois.
D’autres organismes l’ont fait.
https://reptox.cnesst.gouv.qc.ca/toxicologie/pages/poussieres-bois-cancer.aspx

Ah, mais ça c’est un problème d’irritation, pas de cancer.
Ça ça peut être n’importe quelles particules, la magnésie aussi.

La magnésie en poudre est officiellement interdite dans la salle que je fréquente et pourtant très utilisé ( 1 personne sur 4) et la poussière bien visible est omniprésente sur toute les structures hautes de cette même salle …

On peut au passage rappeler que depuis des lustres les pneus de nos voitures libèrent des particules fines.
De mémoire, pour un véhicule thermique, plus de la moitié des particules émises viennent des pneus ou des freins - et non du moteur…

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Même que dans l’idéal, faudrait que les pneus tournent le moins possible.
Et si on est vraiment obligé, dans la mesure du possible, ne jamais freiner ensuite.

J’ai bon ?

Le chêne l’est davantage mais je t’assure que les bois tendres sont aussi cancérigènes. Les microparticules font des gros dégats sur les sinus et ce cancer est la première cause de mortalité des menuisiers, sauf qu’en général ils arrivent à la retraite avant donc c’est rarement une maladie progessionnelle. Ce qui compte ici ce n’est pas la tendreté du bois mais son séchage. Le bois vert est inoffensif car sa coupe ne génère pas assez de microparticules. Mais un bois sec si, surtout le ponçage.

Dans la liste on remarque que des bois tendres sont cancérigènes (bouleau, hêtre par ex).

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Tu classes le Hetre dans les tendres ??

Oui, dans la fourchette haute. C’est plus dur que du peuplier ou sapin mais les bois durs n’ont rien à voir avec le hêtre, c’est le genre de bois (les durs) qui fusille tellement les outils qu’on doit utiliser des outils spéciaux plus solides.

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j’imagine que ça va dépendre si le cancer est spécifique au bois ou pas (comme pour l’amiante ou le tabac).

Toutefois il y a des normes pour les menuiseries maintenant (d’aspiration).
Après si t’es indépendant, tu fais effectivement ce que tu veux.

Pour les bois

  • Classe A - Bois tendre : épicéa, pin sylvestre, sapin, aulne, aspen.
  • Classe B - Bois mi-dur : bouleau, châtaignier, mélèze, merisier, noyer, pin maritime, teck, sycomore.
  • Classe C - Bois dur : afromosia, chêne, érable, hêtre, moabi, movingui, padouk, orne, charme, eucalyptus.
  • Classe D - Bois très dur : ipé, wengé, cumaru, doussié, ébène, lignum vitae.

?
C’est à dire ?
Je me contente de comparer, relativiser, objectiver les problèmes.
Il n’est pas inutile de s’inquiéter des micropoussières caoutchoutées dans les SAE, mais il me semble dans ce cas indispensable de rappeler les principales sources de pollution du même type.
(NB : j’ai une voiture, je m’en sers régulièrement - mais avec modération)

Aucune moquerie envers toi, rassure-toi.
C’était juste mon côté nonsense (un pneu libère des particules fines en roulant et une voiture au freinage, mais voilà, une roue, c’est quand même un peu fait pour rouler -et depuis longtemps !-, comme une voiture pour -de temps en temps…-freiner).

Il me semble que le souci d’une plus grande efficacité et la quête de résultats à moindre effort ou dans un plus court délai induise depuis quelques décennies une surenchère à la performance pour les produits et ce, dans beaucoup de domaines.
Il y a là un moteur à l’innovation et donc à la consommation, exprimant dans la plupart des cas une promesse sans réel bénéfice pour la majorité des utilisateurs, autre que l’adage « qui peut peut le plus peut le moins »

Exemple pour l’utilisateur lambda ; un matériel informatique d’une performance donnée était utilisé aux deux tiers de ses capacités en 1980 tandis qu’aujourd’hui seuls quelques utilisateurs vont utiliser le dernier modèle à 80% de ses capacités. Il me semble observer la même tendance notamment dans le matériel d’alpi, de ski ou d’escalade : la plupart des produits répondent à des besoins pour parfois du très haut niveau, soit largement au-dessus de l’exigence de la pratique du plus grand nombre.

Ainsi les semelles des EB ou autres Dolomites des grandes heures du Verdon contenaient-t-elles certainement bien moins d’additifs que les « formules 1 » d’aujourd’hui que l’on médiatise dans le 9A.
A voir…

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Oui, et beaucoup plus que des chaussons.
Toutefois, une voiture roule en extérieur, pas dans une salle.

Ajoutons que la rapidité d’usinage a bien augmenté : autrefois la vitesse de rotation et le rendement d’un outillage produisaient plus de copeaux (difficiles à respirer) que de poussières ultra-fines, y compris pour l’électro portatif qui est utilisé bien souvent sans un système d’aspiration.