Tu es vraiment un poète. Sérieux celle là personne n’y aurait pensé.
Piolet marteau / ancrage dans l'herbe
bien c’est que ça accroche hyper bien, mais ça ne sert qu’à descendre.
bien moi on m’a parlé antéversion du bassin, et 10h10. j’ai lu des tonnes de bouquins de randonnée, ils m’ont juste appris à faire du feu.
Mais c’est absolument excellent
Piolet, il n’y a pas mieux dans l’herbe pentue.
Eventuellement accompagné de crampons d’alpinisme, très efficace dans les raides pentes herbeuses
En général sur ces vires, le faux pas n’est pas permis et une chute peut être dramatique.
La peur du vide accentue le risque de faux pas
c’est qu’on lit aussi qu’en cas de chute, les crampons avant, c’est pas terrible.
j’ai acheté je ne sais combien de paire de crampons de toutes marques, les crampons forestiers me paraissent bien efficace car les crampons d’alpiniste sont long, il ne faut pas trébucher, et je n’ai pas trouvé la même connection avec la montagne avec ce type de crampon qu’avec les plus petits forestiers.
Mais c’est sans doute lié à la pratique, une personne qui porte des crampons d’alpinisme toute l’année a plus l’habitude de les utiliser qu’une personne qui ne les mettrait que quelques minutes dans l’année pour passer un endroit délicat.
Il y a confusion entre « progression » et « glissade ».
C’est vrai en progression.
En glissade, rien n’est moins sûr même avec de l’expérience et même sur la pente de neige idéale : ça dépend de la consistance de la neige, du sac à dos trop volumineux qui empêche de se retourner face à la pente, des rebonds qui peuvent provoquer une culbute tête en bas, etc. Idem sur une pente d’herbe, avec le risque supplémentaire de taper tout ce qui ne serait pas recouvert par la neige : branches, troncs, pierres, rocher, bref de quoi être rapidement amoché…
Tenir les crampons en l’air plusieurs secondes en école de neige est une chose…dans la réalité avec l’effet de surprise c’en est une autre…
J’ai jamais testé, mais je pense que ce type de pieu à neige dans de la terre, pourrait être efficace.
Ca me parait plus simple à poser qu’une ancre à neige…et moins lourd (car en ALU) qu’une barre à mine…
du coup je n’ai pas bien compris, tu trouves que les crampons d’alpinisme sont plus sécurisant en pente herbeuse vs forestier?
il y a un avantage au forestier, c’est qu’on peut les garder tout le temps de la balade, car ils sont polyvalents sur des textures de terrain différents.
L’alpin, tu marches moins bien sur un sol dur, et je ne sais pas si les points avant sont la meilleur façon de mettre un max d’adhérence sur les pieds que ce soit en montée ou descente. Tout dépend si le but est de chercher le sol dur dessous la première couche .
si c’est juste de la terre, ou de l’herbe, je ne pense pas que des pointes plus longues apportent plus.
Les crampons forestier ont les crampons orienté dans de nombreuses directions différentes, ce qui n’est pas le cas des alpins.
Par contre pour assurer sur une viré de chasseur, c est dans doute plus sécurisant de se dire qu’à pointe longue on peut atteindre le rocher et ce sont des déplacements transversaux, les pointes protègent donc contre un glissement latéral .
Tout dépend si on marche en traversant la pente ou si on monte
bien en réalité, dans ce type de terrain, il y a je crois 2 choses à prendre en compte. Le temps et la variété de sol.
En forte pente, ou pente pas bien stable, la gravité est permanente, on ne peut pas rester en statique, toutes les secondes, tu es entrainé vers la pente, on ne peut pas se stabiliser car le sol se dérobe en permanence.
donc espérer pouvoir rester 10 minutes à un seul endroit fabriquer un encrage avec une nature de terrain très variable parait illusoire, il faut pouvoir s’asseoir, poser son sac , récuperer les outils et travailler un moment. Ce n’est donc pas possible car si on tient mal dessus, on ne pas bricoler
Si c’est de la terre seche en profondeur, rien ne tient. si c’est rocailleux, t’enfonces pas un truc dedans comme ça.
A mon avis, il faut rester sur du déplacement, et rester seulement sur un travail de progression en sécurité ou faire demi-tour et tester pour chacun ce qui lui semble le plus sûr et surtout redescendable à tout moment.
Personnellement pour ne pas faire le con, je ne mets pas les crampons à la montée, comme ça quand ça commence à être chaud, je sais que j’ai de la marge pour redescendre avec beaucoup plus d’accroche en chaussant les crampons et je dose la part de poids que je mets sur les pieds et sur les mains.
Mais tu peux lire d’autres témoignages de personnes qui se sont retrouvés à la limite d’adhérence et il était trop tard pour mettre les crampons en sécurité et là c’est la grosse panique.
Je pense qu’il faut en rester à ce qui s’est dit dans plusieus thread, assurer dans le rocher pour faire une progression dans un cours passage.
et ne pas chercher à s’assurer en pleine pente, et rester plutot sur des techniques de progression qui permettent de sentir que la progression est sécurisée avec 4 points (2 pieds 2 mains) tu peux déplacer les appuis et doser finement la part de poids que tu mets sur chaque appuis et le fait de travailler à main nu, permet de sonder et de voir en permanence l’aspect du sol ou de la végétation.
je ne parle pas de randonnées t5e4 qui nécessite des friends ou cablées ou autre solution pour assurer un passage et on part sur les discussions est-ce de l’alpinisme ou de la rando.
Sur un terrain autre que neigeux : A la montée, les crampons d’alpinisme sont plus sécurisant. A la descente, ils donnent une impression trompeuse de sécurité. Je ne parle même pas des crampons forestiers…
Quant aux pointes avant, elles sont faites pour la glace ! Dans un contexte herbeux, ça aggrave l’effet casse-gueule !!! (risque accru de trébucher).
Dune façon générale, méfiance avec le matériel détourné de l’usage pour lequel il est conçu…
Peut-être que le bon sens c’est de ne pas aller dans ces pentes là ???
je n’y vais pas, sauf à m’y amuser, ce n’est pas un parcours, mais une petite aire de jeu où j’ai bien étudié avant les possibilités d’arrêt.
Les réponses sont assez intéressantes car depuis 15 ans quelques personnes qui maitrisent paratagent quelques infos, mais il y a toujours une part de mystère laisser à l’appréciation des gens.
les crampons d’alpinismes sont rigides tout le long du pied, les crampons forestiers sont beaucoup plus étroits et ont la forme de 2 petits fers à bouquetin, je pense donc que la forme des crampons est à adapter selon l’endroit que l’on pense parcourir et la façon dont on pense le parcourir
Merci, je connais la différence entre des crampons forestiers et des crampons d’alpi (à noter que ceux que tu présentes n’ont que 10 pointes, des « vrais » crampons d’alpi c’est 12 pointes).
Le risque que j’imagine avec des crampons forestiers sur de la pente raide avec des herbes, c’est que les pointes pourraient ne pas être assez grandes pour aller chercher la terre s’il y a une forte épaisseur d’herbes
Perso je ne vois pas l’intérêt d’emporter des crampons en rando s’il n’y a pas de neige. Mais nous n’avons a priori pas la même pratique.
ah, je me doute bien, c’était pour réfléchir collectivement xd.
bien en remontant depuis 15 ans toutes les discussions à ce sujet « progression en pente herbeuse », je vois qu’il est mentionné fréquemment l’emploi de crampons en pente herbeuse pour se rassurer et éviter une glissade avec en plus un piolet avec la citation d’ouvrage de l’époque qui proposait des randonnées dans des endroits nécessitants une corde.
J’avoue que quand j’ai débuté, j’en mettais par sécurité, maintenant, uniquement dans les secteurs où mes chaussures n’ont pas l’adhérence suffisante. Par exemple dans le néron, quand l’argile est bien glissante, les crampons permettent de passer sans aucun problème parce que Les crampons et Les chaines s’enfoncent mieux dans le sol.
En pente herbeuse humide, je ne comprends pas bien comment la direction des crampons dans la terre ou l’herbe permet d’être plus efficace que le forestier. Sauf à employer la technique de pas en randonnée sur glace où l’angle des pieds et des crampons est alors bon
donc en fait ça dépend si on monte dans la pente, ou en la traversant. Sur le forestier plusieurs crampons sont perpendiculaires au sens de la marche, ce qui n’est trop le cas avec l’alpi.
exemple si on glisse en arrière avec l’alpi, les crampons ne sont pas dirigés dans le bon sens, c’est donc plus pour une technique de pied sur glace
On s’en fout de comment tu places tes pieds. Si les herbes sont hautes et denses, tu peux avoir un « tapis » d’herbes sous les pieds suffisamment épais pour que les crampons forestiers ne mordent pas dans la terre. Et donc c’est comme si tu n’avais pas de crampons aux pieds.
Les crampons forestiers sont merdiques quand la pente à un gros dévers, ils glissent autour de la chaussure (basket) ou alors sont trop petit pour enfiler les grosses chaussures dedans.
Quant au reste des questions, à mon avis @chihuahua-t3 tu te les poses trop tôt. À force de randonner hors sentier dans des pentes de plus en plus raides, tu sauras progressivement évoluer dedans en minimisant les artifices, et acquièreras assez d’expériences bonnes et mauvaises pour savoir si tu as besoin de matos en plus et lequel. Mes crampons en rando je m’en sers extrêmement rarement.
Pareil ici.
Mais depuis que les piolets sont si courts, un piolet se retrouve souvent dans le sac. C’est comme en hiver : d’abord le piolet - puis les crabes si ça devient sérieux.
il existe des batons / piolet
[modéré : lien vers un site marchand. Il s’agit du modèle whippet de Black Diamond]
450g. j’utilisais un piolet camp de chasse, 1.5m, mais pèse 1.5kg, pas pratique du tout en marche car on se blesse en randonnée, et quand on marche vite, c’est plus trop utilisable.
l’idée je crois, est d’avoir quelque chose facile d’accès au moment voulu.
Je pensais à un piolet traction. Mais tout le monde n’en a pas un, effectivement.
oui puis le piolet que j’ai cité a l’air très fragile, il faut fouiller sur le net, hors temps de neige, il faut un matériel beaucoup plus résistant, d’autant que quand c’est grand, c’est pas évident à utiliser en mode enraiement de chute.
Mais bon si on s’accroche aux végétaux en progressant, l’idéal est de ne pas utiliser ses artifices. Je fais en sorte de doser le poids sur les pieds et les mains, et de tester la nouvelle prise avant de progresser, et donc d’avoir 3 points d’appuis permanent quand il y a un risque éventuel.
L’energie pour ralentir juste un pied mal posé est infiniment plus faible que pour tenter de ralentir la chute de tout le corps et je préfère utiliser la totalité de mes doigts pour stabiliser la progression et tester toutes les prises.