Attention ça peut aussi etre un problème d’attentes.
Justement ce truc de dire que la longueur est « importante » et d’avoir plein de monde qui t’encourage peut se révéler contre-productif si tu n’est pas habitué à gérer ce type de pression.
Essaye de te mettre dans les conditions d’aller faire un tour en tête dans une voie « juste pour voir ce qui se passe », et d’avoir une seule personne qui t’encourage.
Celle ci doit etre une personne qui est capable de t’inspirer confiance, et l’attitude plus que de te « pousser » devrait être de te « rassurer » et quelque part de t’hypnotiser.
Les encouragements doivent etre réguliers, monotones, avec un ton de voix ni exagerée, ni tremblant. ça doit être une chose mi-voie entre comptine pour enfants et mantra.
Les encouragements furieux et la motivation ultime sont aussi utiles mais dans une autre phase et sur des voies de pur bourrinage et de « violence » qu’on ne rencontre pas souvent dans le 6a…
si t’es sadique ou méchant, tu peux aussi essayer les mal faits d’un encouragement déplacé sur tes partenaires.
Faut dire « Alllez, allez! » bien sur, mais en gueulant de façon agressive et intimidatrice exactement quand il (elle) commence à être au taquet, style sergent Hartman de Full Metal Jacket… :lol:
(résultat garanti surtout si c’est une gonzesse ou un débutant
)
je cite cela parce que c’est interessant et ça me rappelle une petite histoire.
une année je me fais 3 semaines de vacance à céuse (ah la vie d’étudiant)
si tu ne connais pas, c’est une magnifique falaise équipée un poil espacée mais avec du bon sens : pas de mousquetonnages au plein milieu d’un pas dur, pas possible de passer en tire-clou, pas de vol dangereux non plus.
voilà je rentre à la maison tout fier de quelque belle croix pour mon niveau, surtout à vue, et convaincu d’avoir pris un énorme mental (car « chez nous » l’équipement est bcp plus serré et on dit que céuse c’est « engagé »).
seulement que…je vais en falaise, et je me retrouve trop souvent à trembler et à demander sec.
Ma théorie, depuis, est qu’avoir trop de mousquetonnages à faire ne te laisse jamais prendre le rythme et aussi te rappelle trop souvent que t’es en tête.