Peur du vol

au pire, tu peux les sauter si vraiment il y en a trop :cool:

Salut,

pour la peur du vol, il est nécessaire de savoir distinguer ce que je nomme la peur subjective de la peur objective. La première est liée à ses émotions propres. C’est la peur déraisonnée qui nous voit nous projeter violemment avec retour sur le mur, grand fracas, le baudrier qui se rompt et la chute sans fin dans l’horreur. La deuxième est une peur alerte qui avertit le grimpeur d’un retour possible sur une vire, de jeter à un oeil à son assureur car le deuxième point est placé avec un risque de chute au sol, de juger du pendule car le point est décalé, etc.

Seule l’expérience permet de réduire l’écart entre ces peurs. Mais en prendre conscience est déjà un premier par car cela permet ensuite de prendre le recul nécessaire à l’analyse des risques réels. C’est même un jeu passionnant car on en apprend beaucoup sur soi-même, et qu’une fois maîtrisé il permet une escalade très zen et un engagement volontaire, source de plaisir intense. La confiance dans le partenaire est évidemment une condition indispensable.

Ne te pose pas trop de question et grimpe avant tout le plus possible.

Gilles

Moi, les vols me font un peu flipper !

Le truc c’est qu’il faut que je m’en prenne un dans la voie, la je comprendrais qu’en fait je suis en totale sécurité et que je risque rien et du coup la peur de me prendre un vol va quasiment disparaitre dans cette voie … Je marche comme ca.

Sinon, je préfère me prendre des plombs dans des partie déversante, au moin je tombe dans le vide et je ne risque pas de prendre la paroi dans la tronche, même si en dalle on ne se prend pas la paroi dans la tronche, mais je me sent plus rassurer de tomber sur « rien » que de tomber sur « quelque chose ».


Regardez ça… perso je trouve qu’à l’âge des coinceurs il est particulièrement cons de se tuer sur ce genre de protections… C’est carrement extremiste. Autant faire du solo(pour le plaisir de l’engagement), ou de l’artif( pour la bidouille). Eux ont plus qu’accepter l’idée de la chute, voir même l’idée de la mort (à moins d’être dénuer d’instinct de préservation). Des gros noeux coincés dans des fissures…
Au fait, qui à dis qu’il valait mieux un piton de plus qu’un grimpeur en moins?

c’est vrai… et faux à la fois.

tu te prends tout autant la paroi dans le pif/chevilles dans du dévers si tu es mal assuré.
c’est à dire, pas dynamisé.
l’assurage dynamique s’apprend, çe n’est pas difficile à comprendre, mais ce n’est pas si courant à voir…

[quote]tu te prends tout autant la paroi dans le pif/chevilles dans du dévers si tu es mal assuré.
c’est à dire, pas dynamisé.
l’assurage dynamique s’apprend, çe n’est pas difficile à comprendre, mais ce n’est pas si courant à voir…[/quote]

Pas faux, mais c’est encore une fois, dans la tête.