excellent l’aerolithe
https://www.camptocamp.org/images/1043957/fr/l-aerolithe
Peur du retour au sol en tête
Pas vraiment, j’ai démarré dans le 6 ( en 1966) parce que le 6 était le degré maximum à cette époque, au dessus, on sortait les pédales !
Et aujourd’hui, 57 ans plus tard je réussis quelques passages de 6 mais de moins en moins souvent …
Par contre, j’ai fait des km de 5 sans assurance et en toute sécurité, enfin faut demander à mes clients de l’époque, eux seuls le savent ?
Finalement mon souci aujourd’hui, c’est plus de progresser mais de moins régresser
Suite aux réponses, je corrige un peu par rapport au pan/bloc/traversée près du sol
le vide, la hauteur avant le premier point et la grimpe sans avoir clippé de corde.
La question initiale est plus sur le deuxième point.
Mais normalement il est placé proche du premier en couenne.
C’est plus souvent le premier qui pose PB (enfin de ma modeste expérience)
Les couennes où le départ est proche du niveau max de la voie ne sont pas si rares (du moins dans le 5/6) et avec un sol pas toujours très accueillant.
Merci à tous pour vos retours ! Je ne m’attendais pas à autant de réponses.
J’ai encore jamais vu quelqu’un utiliser de perche dans mon club, mais je note l’idée.
Pour moi, le risque semble réel. Tant que le second voir le 3ème point n’est pas clippé, je vois difficilement ce que l’assureur peut faire. Surtout que sur ces voies, le « vrai » départ a souvent tendance à se faire sur une petite terrasse ou un gros caillou à genre 1m50~2m de haut, donc pas de parade possible (tant est que la parade sans tapis/crashpad serve réellement à quelque chose, ce dont je doute…).
M’abstenir, je veux bien, mais ce n’est pas ce qui va me faire progresser en tête.
Pour répondre aux personnes qui parlent de bloc, j’ai jamais fait de bloc (on a pas grand chose en dehors d’un petit pan où on met les prises en rab après avoir ouvert les voies sur les murs), mais je pense pas que mon problème soit de savoir tomber ou de s’habituer à tomber, puisque je me trouve dans une situation où je n’ai pas vraiment le droit de tomber.
C’est clairement quelque chose que j’aimerais tenter, mais c’est pas vraiment possible avec mon niveau actuel (je connais quelqu’un qui initie régulièrement des débutants en GV, mais il demande d’être à minima à l’aise en tête dans du 5c )
Alors grimpe en moul, et surtout prends du plaisir : c’est à mon sens un meilleur moteur que la peur.
Tu progresseras rapidement (il me paraît difficile de rester dans le petit 5 en grimpant régulièrement. Même à un bras, c’est dire…) et pourras avoir de la marge pour ne plus être paralysé par cette peur !
C’est parce que tu as pas essayé.
Si t’es sur de passer du 5 sans jamais forcer, tu peux faire les 2/3 des grandes voies de la planète … ou presque, faudrait calculer !
Pour le côté physique s’entraîner en sécurité dans un niveau légèrement supérieur à son niveau habituel pour sortir de sa zone de confort . Ce qui veut dire qu’il faut « travailler » les voies en galérant en tête ou les faire en second .
J’ai progressé le jour ou j’ai compris que ma sécurité quand je grimpais passait par ma technique de grimpe sur tous les aspects et pas uniquement dans la résistance du matériel que j’utilisais .
Donc le niveau physique et technique ( et l’accumulation de l’expérience ) sur au moins une dizaine d’année ( à ramer dans le V+ max) m’a fait suivre et progresser mon niveau de résistance psychologique au danger de la pratique .
Je cause d’une époque où les méthodes d’entraînement actuelles n’existaient pas ( pan et mur notamment ).
PS1 La méthode qui nous était imposée par les anciens qui nous formaient pour grimper en tête , avec baudrier ) à l’époque ( disons 1977/1983 ) était :
- de mousquetonner tout ce qui peut servir de protection dans jamais sauter de point ( le «spit » était rare )
- quand on arrivait sur un point d’assurance, au taquet ou pas, il fallait le mousquetonner , se « fifiter » sur la dégaine , puis passer la corde dans la dégaine et se reposer, pour repartir vers le point suivant.
L’objectif de la manœuvre était de faire en sorte que le second n’ai jamais à bloquer sur un point le premier de cordée et qu’il n’ai à enrayer aucune chute et ainsi d’arriver au sommet en bon état et peut importe la méthode et le « kandiraton »
PS2 : se « fifiter » consistait en ces temps reculés à avoir sur le baudrier un fifi ( que l’on trouve encore dans les bonne échoppe) en permanence sur le pontet et brêlé le plus court possible pour ne pas gêner.
A cette époque nous ne connaissions pas « l’effet « poulie » ( qu’évite l’utilisation du fifi ) et nous n’avions pas de longe sur le baudrier .
PS3 : je parle ici d’une époque où tout les prétendants n’accédaient pas au statut de premier de cordée. Nous ne sommes pas tous égaux physiquement ainsi que face au niveau d’acceptation des risques liés à la pratique de l’escalade . Il y avait donc nécessairement les éternels seconds dont les premiers de cordée recherchaient et adoraient la compagnie .
Bref chacun avait sa spécialité.
Une philosophie pratico-pratique d’une lointaine époque qui, à mon avis, n’est pas encore complètement révolu. .
Et ne pas perdre de vue que quelques années plus tôt, on avait pas de longe sur le baudrier, normal on avait pas de baudrier mais encadrement direct sur la corde
Lapalisse n’aurait pas dit mieux
J’en avais un ( baudrier) avec mon fifi CQFD .
A quoi aurait pu servir une longe à G. Rebuffat ( qui pendouille) dans son style épuré de « pure lumière» pour placer la corde en chanvre à son fidèle second de cordée ?
Pour rester sur le sujet, on peut dire qu’il avait pas peur du retour au sol avant le 1° point vu que y’avais zéro point …
Faut pas faire ça, c’est pas bien ça fait peur rien que de regarder.
Si t’as peur … jappe !
Genre ça
(mais ce n’est plus du bloc).
Ils descendent comment ? Ils plongent ou se servent de la plate-forme en haut ?
À mon avis en haut mais 🤷
Certains doivent sauter pour le show
Du deep water solo indoor
Faut se réveiller
ça existe depuis 9 ans (2014)
La première compétition de Deep Water Solo en Angleterre ! – Kairn