90° ? 
Sinon pour la question initiale « Comment on s’entraine ? », à mon humble avis, la réponse (déjà donnée je crois) est probablement de bouffer de la pente, en commençant par du pas trop raide (et pas expo), en conditions sympa (un peu de poudreuse mais pas trop non plus sinon ca gène pour déclencher les virages) puis d’augmenter la difficulté (pente, longueur, largeur etc.) progressivement. De bouffer aussi pas mal de type de neiges différentes. Bref d’accumuler de l’expérience en prenant son temps.
Pour la technique, c’est clair qu’être trop en arrière, c’est hyper mauvais. Il vaut mieux rester bien en appui sur toute la longueur du ski (et sur les 2, même si le ski aval prend un peu plus de poids bien sûr). Un truc à éviter : décoller trop les skis de la neige lors d’un virage sauté et avoir les spatules « trop en l’air » pendant le virage (c’est le style « crapaud » qu’on voit souvent sur les photos) => en gros les skis doivent rester autant que possible parallèles à la pente et décoller juste assez pour être libres de tourner. Un truc que j’ai remarqué aussi : éviter de prendre appui sur les 2 batons, préférer le planter du seul baton à l’intérieur du virage (comme en technique normale). Il me semble que qq’un qui est en appui sur ses 2 batons est en limite de taquet, c’est pas terrible (et pour le style c’est moche). L’indépendance des jambes est aussi très importante.
En gros un beau style est garant d’une technique efficace et vice-versa.
Pour ça c’est bien d’observer les autres skieurs, les vidéos etc.
Quand la pente augmente, c’est généralement plus facile de déclencher le virage (enfin jusqu’à une certaine pente car après la pente gène pour faire pivoter les talons et pour garder les skis assez parallèles avec la pente). Mais la technique reste la même. La difficulté qui apparaît est alors d’ordre psychologique : quand on a peur, on ose pas trop faire le mouvement, on est tout crispé et du coup on fait un virage tout moche voire dangereux. D’où l’importance d’accumuler de l’expérience pour gérer sa peur (voire la réduire) et être assez détendu pour éviter la faute technique.
A noter que la peur est a contrario un bon garde fou pour éviter les virages trop téméraires : des fois c’est mieux de s’abstenir que de prendre la ratasse finale. A titre perso, maintenant j’ai plus honte de déraper un peu si je le sens pas, même si je suis avec un autre skieur bien plus fort qui lui est passé sans problème.
Evidemment le virage sauté n’est pas forcément nécessaire en pente raide, selon la pente, les conditions et l’aisance du skieur. Mais j’apprécie parfois de faciliter les virages en allégeant un peu les skis avec un petit saut.
Finalement il faut une bonne technique de base et surtout un bon mental (comme en escalade quoi
).