Ou alors je m’inscris pour une journée héliski et je fais 15 descentes de pente raide en évitant les boules de neige et les morceaux de glace au sommet… :lol:
J’décoooooone !
Ou alors je m’inscris pour une journée héliski et je fais 15 descentes de pente raide en évitant les boules de neige et les morceaux de glace au sommet… :lol:
J’décoooooone !
Posté en tant qu’invité par Ivan:
Le Sancy et la station de ski du Mont-Dore permettent d’enchainer une vingtaine de couloirs à 40/45° par jour
accès gravitaire depuis le téléphérique.
En un Week-end de 2 jours tu peux tripler ton niveau de ski de pente raide.
Sur place si tu veux apprendre les virages sautés et te faire montrer les plus bons coins :
1 guide : François Lesca (06 18 93 77 12)
ou bien un Aspi : Gaylord Dugué (06.67.51.24.12), encore plus orienté ski de pente raide, très très bon skieur.
Autre bon plan, sous une des remontées de la Plagne (Funiplagne ??)
y a du raide gravitairement accessible,
la remonté mécanique est une fusée (5’ pour 500 ou 800m de déniv)
motivé on enquillait 10 000m de dénivelé en 4h00, dont 3000 d’archi raide et étroit
Bon aprentissage, gare aux conditions de neige, dans du béton
40/45°… c’est très sérieux, dans de la poudre…c’est rigolo
« tu peux tripler ton niveau de ski de pente raide. » … Ça fait rêver ! On s’inscrit où ?
Pierre
Posté en tant qu’invité par pidou:
[quote=« Ivan, id: 1130854, post:42, topic:107867 »]Le Sancy et la station de ski du Mont-Dore permettent d’enchainer une vingtaine de couloirs à 40/45° par jour
accès gravitaire depuis le téléphérique.
En un Week-end de 2 jours tu peux tripler ton niveau de ski de pente raide.
Sur place si tu veux apprendre les virages sautés et te faire montrer les plus bons coins :
1 guide : François Lesca (06 18 93 77 12)
ou bien un Aspi : Gaylord Dugué (06.67.51.24.12), encore plus orienté ski de pente raide, très très bon skieur.
Autre bon plan, sous une des remontées de la Plagne (Funiplagne ??)
y a du raide gravitairement accessible,
la remonté mécanique est une fusée (5’ pour 500 ou 800m de déniv)
motivé on enquillait 10 000m de dénivelé en 4h00, dont 3000 d’archi raide et étroit
Bon aprentissage, gare aux conditions de neige, dans du béton
40/45°… c’est très sérieux, dans de la poudre…c’est rigolo[/quote]
excellent!!
Posté en tant qu’invité par Neu:
Et si, dans la meme journée, on triple son nombre de neurones et qu’au départ on en possède très très peu, est ce que ça se connait-il ?
Posté en tant qu’invité par tropraide:
[quote=« Le Mateur d’Abîmes, id: 1130700, post:29, topic:107867 »]
[quote=« CH+, id: 1130698, post:28, topic:107867 »]Questions:
J’ai vu des topos ou l’on rentre des petites couennes sans intérêt de ski juste pour faire 3 virages sur une barre…[/quote]
Donc selon toi : On y va pas ! Parce que là tu ne poses pas vraiment de questions. Y aller est une pure connerie (surtout en lisant les points 3 et 5) selon toi.
Eh bien non. Désolé, mais j’en connais qui font de la pente raide juste pour le plaisir, comme n’importe qui irait skier un belle face toute en poudreuse. Ces gens là ne rentrent pas leurs sorties sur C2C ou sur skitour, et ne cherchent pas à simplement faire croître leur égo par une pente bien raide et bien dure (oui je parle de pente là).[/quote]
Je ne pense pas qu’il veuille dire « on y va pas », il faut juste se poser les bonnes questions pour commencer à arriver à être suffisamment heureux pour reconsidérer/ré-évaluer ses pratiques dangereuses.
quelle forme de spiritualité avec la pente raide à part justement le rapport à la morbidité ?
Il dit juste que la majorité des gens n’a pas de plaisir en pente raide et donc n’en fait pas et surtout la majorité n’a même pas idée d’en faire et que juste l’idée d’en faire suscite des réactions du genre (c’est pour les malades !), les gens normaux quoi !
Ben ce que je comprends dans les pseudos questions de CH+ c’est que quand tu fais de la pente raide :
1/ J’ai pas d’enfant, et si j’en ai c’est que je ne les aime pas
2/ J’ai un égo surdimensionné et mourir tout en l’ayant flatté me fait plus plaisir que de vivre
3/ Je flirte avec la mort et je ne peux donc pas travailler ma spiritualité tranquillement
4/ Personne ne m’aime, ou alors je m’en fout !
5/ J’ai un instinct suicidaire
6/ J’ai du plaisir à être considéré voire même magnifié grâce à mes exploits, parce que de toute façon j’aime pas la pente raide comme beaucoup de monde, mais je fais des exploits pour me faire mousser…
Je trouve que c’est un peu réducteur. Après oui, il y a peut être une certaine interprétation des propos.
Pourquoi, dès qu’on parle de difficulté il faut tout ramener à la mort. Oui quand je fais du ski j’y pense, mais ce n’est pas ça qui me pousse à aller dans des pentes un peu plus raide, ce n’est qui me pousse à aller faire des voies d’alpinisme toujours un peu plus complexe.
Mes parents, ma famille disent tous que je mets ma vie en danger quand je leur parle de mes activités, sans dire que je fais des trucs difficile, parce que quand je vois certains, je reste humble et je me dis que je fais des trucs qui ne sont pas spécialement difficile ni spécialement dangereux. Sauf que je ne mets pas ma vie en danger, puisque je vis avec passion ! Quoi de plus beau que de vivre avec passion, que de découvrir des sensations au fond de soi quand on est seul en montagne.
Ma pratique à ça de beau qu’elle me plonge dans une communion avec la montagne. Prendre du plaisir en pente raide, comme dans des voies alpines n’est pas prendre du plaisir à cotoyer la mort… parce que cotoyer la mort n’est pas plaisant. Mais c’est une sensation personnelle ! une expérience individuelle et individualiste.
Non ce n’est pas ce qu’il dit. Il insinue que quand on fait de la pente raide, on ne le fait pas pour soi, pour son propre plaisir, mais juste pour se faire considérer auprès d’une communauté d’inconnu comme de ses proches. Juste pour se faire mousser quoi.
Posté en tant qu’invité par loretta:
[quote=« laura 12345, id: 1130664, post:26, topic:107867 »]du culot, une petite confiance en soi, et ne pas sauter trop d etapes a la foi…
Constructif non??? fier de moi[/quote]
ET LE STYLE…
Posté en tant qu’invité par sapiatone:
[quote=« Lutin, id: 1130517, post:16, topic:107867 »]
Je pense que dans du 40/45° c’est déjà le moral qui joue.
J’ai beaucoup de mal à évaluer si pour aller au delà de ce 45°, c’est de la force morale ou de la technique qu’il faut; autrement dit, quelqu’un qui fait du 40/45° sans crainte particulière alors ne ferait-il pas tout autant du 50 si sa force morale ne lui faisait pas défaut.
Intéressante discussion.[/quote]
Personnellement, je n’ai que 3 années de ski de randonnée sans aucune base de ski de piste et aucune expérience de pentes raides, je ne savais pas skier avant (surf). Je n’ai pas un gros niveau à ski mais j’ai un caractère assez accrocheur et aime bien me mettre en situation avec pas mal d’adrénaline. Nous sommes parti avec des amis dans le Brianconais et nous avons enchainé, le couloir Ouest de la Blanche (5,2 50°sur 100m 47° sur 300 et le Pelas verney 5,3 45° sur 850m et 200m 50° + 1800m de déniv, sur les 2 couloirs au départ on a calé des rappels.
L’ambiance était magnifique et les couloirs impressionnants, surtout le second.
Tout ca pour dire que le mental il est vrai joue un rôle important, je ne veux pas dire que ce que j’ai fait est un exemple, au contraire presque un suicide car on a pas droit à la chute et si c’était à refaire je pense que je travaillerais un peu plus ma technique de ski tout cour…
Posté en tant qu’invité par assaly:
Il y a pentes raides et pentes raides
Les conditions peuvent selon les cas relativiser l’affaire, étant évolutives
-ex Mont Charvin VN, 40° lisse et homogène sur 200m…si en neige transfo ça ne pose pas de problème, le virage est certainement plus facile à déclencher dans du 40° en transfo correcte, que dans du 25° tout crouté lustré ! En un virage pour se rassurer sur ses appuis en général la suite coule de source sans incidents
Par contre si tu descends trop tôt, la neige sera béton, tout va reposer sur les appuis, c’est vite tendu, surtout qu’en neige béton, la gamelle n’est pas envisageable
Et si tu descends trop tard, la neige sera soupe, l’équilibre va être plus difficile à trouver à chaque transfert d’appui (m’enfin je préfère ça que la neige béton)
Moralité : il faut savoir être patient et réfléchit pour choisir les conditions propices, c’est comme en conduite, ça repose dans l’anticipation. Après on peut se tromper parfois, ce n’est pas une science exacte, les activités de montagne sont de toute façon dangereuses par nature, il faut bien l’admettre.
Par contre l’exposition (étroitesse, présence de barres, rocher ou séracs etc…) n’est généralement pas évolutive (à échelle humaine dirons-nous), c’est un fait qui ne vient pas relativiser l’affaire bien au contraire !
Après les discours sur le « chevronné », le « très expérimenté » et le « a un fort niveau » qui soit disant « prévient mieux les risques », « gère tout bien », ça n’engage que ceux qui y croient encore : en général, les gens qui ont un (très) fort niveau l’ont acquis parce qu’ils en veulent toujours plus, et vont tâter toujours plus les itinéraires exposés…pour que cela répondent à leur niveau. Alors que le risque, lorsqu’exposition il y a, ne peut être relativisé…même pas par le niveau, car l’être humain est fragile et très imparfait. Le « très fort » ne pourra pas gérer des risques qui le dépassent si a un moment il n’est pas foutu de se fixer pas des limites.
C’est comme en conduite d’hiver en montagne : les sorties de route pour se retrouver fracassé 50m plus bas dans la prairie/ravines en dessous, voire 200m au fond de la gorge, c’est rarement les touristes. Ces derniers le plus souvent sont plantés au milieu de la route parce qu’ils n’ont pas anticipé les équipements spéciaux et ne savent pas comment les mettre. Mais en réalité à la vitesse où ils vont (20-30km/h) les sorties de route sont statistiquement assez rares, et/ou de bien moindre conséquence.
Les grosses sorties de route avec fracas, c’est le plus souvent les locaux, bien équipés, qui roulent depuis leur jeune age (certains avant d’avoir le permis d’ailleurs), donc très habitués, qui tracent, qui roulent toute la saison comme ça (donc plus exposés car plus souvent en situation) et qui se prennent pour des invincibles ! Jusqu’au jour où…
Hé bien en ski de rando c’est pareil.
Après il y a le pas de bol qui fait qu’il va arriver un malheur à un gars raisonnable tandis que le « fort » qui prend des risques tout le temps il ne lui arrive jamais rien. Ça n’est pas « juste » mais c’est un fait le risque 0 n’existe pas en montagne, cela donne de la marge au « pas de bol » d’intervenir.
Comme dans la vie d’ailleurs : le gars qui mange sainement à qui il arrive un cancer, et le gars qui bouffe, qui cloppe, qui picole et qui n’a jamais eu le moindre cancer…sauf que ce dernier a bcp plus de risque que cela lui arrive…
Il n’en reste pas moins que le gars -d’un niveau modeste- qui se fixe des limites, qui ne sort que selon un cahier des charges restreint (conditions favorables, nivologie acceptable, itinéraires peu exposés, critères d’orientation et d’altitude) et pour une durée plus restreinte, hé ben c’est mathématique, il a statistiquement moins de risque qu’il se tue en montagne…comparé au « fort » qui pratique l’ordalie (le « ça passe ou ça casse »), la boulimie skirandonneuse compulsive (sort tout le temps, à toutes les expositions, orientations, pour une durée totale et une distance/deniv souvent 2 à 3x plus importante).
Bon… mon expérience perso, pour ce qu’elle puisse avoir d’utile
(je précise: je ne me considère pas dans le label « skieur de pente raide »)
J’ai appris à skier tard, vers les 20 ans, et j’ai appris à skier en montagne.
Pas aller en station était (et c’est) une question de principes.
Principes que je casse de temps en temps, quand mes neveux viennent me visiter, par exemple… mais je n’avait pas de neveux quand j’ai appris à skier (ni des sous pour le forfait)
Et la motivation était simple. Pour monter les montagnes en hiver, c’était plus facile à ski. Après la descente à ski c’est le prix qu’il faut payer.
Donc revenons. J’ai appris à skier en montagne. Dans tout genre de neiges. Et avec tout genre de poids. Souvent chargé avec 2 piolets, cordes, broches, pitons, réchaud, tente, bouffe, sac de couchage… etc. Au début dans des endroits très plats, et puis petit à petit dans le plus pentu.
Si ce n’était pas expo, j’y allais (et je m’en ai foutu de ces gamelles!)
Si c’était expo, c’est encore plus facile: tu met les crampons, tu prends ton piolet dans la main, les skis dans le dos et tu marches.
Et petit à petit, avec le temps, tu prends de plus en plus d’aisance dans des trucs de plus en plus compliqués.
Et tout d’un coup quand tu vas en station tout est facile. C’est sûr que quand t’as descendu souvent des pentes horribles dans des glaciers durs comme le béton, crevasse béante qui t’attend en bas, 30 kg sur le dos, parfois encordé… Après les noires des pistes font rigoler.
Résultat des comptes: je ne sais toujours pas skier… mais je passe partout (à crampons s’il faut), et je me marre bien.
Posté en tant qu’invité par CH+:
Et ben tout le monde est libre…N’empêche que le rapport au autres et à l’estime de soi est d’autant plus engagé que les pentes sont raide…J’ai aussi fait des « trucs » très dangereux et mis ma vie en danger plus souvent qu’à mon tour. (Je le dis ça fait du bien à mon égo) Puis il y a eu une compagne qui a la trouille et puis les enfants. Et un copain qui a dévissé sur neige gelée, miraculé! Et là c’est 0 à 150 kmh en 2 secondes…Et puis je me dis que le bonheur est ailleur, en rando sympa avec des amis ou en famille à parler de la vie et à contempler la beauté. La montagne ne fait pas des hommes des héros, elle s’amuse à les défaire pour un jour en faire des sages.
Mouais bof.
Entre :
l’humilité précède la gloire.
Faut quand même pas pousser Bubu, tu en connais beaucoup qui sont décédés en se pétant un genou au milieu de nul part…l’instinct de survie est plus grand que l’on imagine, je pense.
Tu as sans doute vu « la mort suspendue »…
Par contre chuter dans du 50, 45, 40 avec des impacts et compagnie, oui, il ne faut pas essayer! je suis d’accord.
Non, plutôt le contraire : on continue avant que ça ne refroidisse.
Mais déjà juste le fait de perdre tout ou partie de la saison de ski + tout ou partie de la saison estivale qui suit m’est insupportable.
Je vois bien que certains ne sont pas gêné par le fait de perdre une saison, vu les risques qu’ils ont pris et qu’ils les ont amené à leur accident. Du style à fond en descente en début de saison, paf un caillou caché sous la neige entraine une chute (oh bizarre un caillou en début de saison !), et paf le genou tape contre un autre caillou (ah ben oui s’il y en a un parce que pas beaucoup de neige, il y en a surement plein d’autres), saison foutue, RDV l’année prochaine, trop bien : me dites pas qu’ils n’ont pas fait exprès ! Et ils recommencent qq années plus tard, ils doivent aimer ça.
Posté en tant qu’invité par CH+:
[quote=« Bubu, id: 1131529, post:53, topic:107867 »]
Mouais bof.
Entre :
Alors là, devant autant d’arguments je m’incline au moins à 50° Et puis m’en fou, j’ai raison!
Les masochistes adorent les orgasmes de début de saison et recommencent tous les ans, à fond, à fond.
Aiment-ils les congés maladies …mais c’est une autre histoire.
C’est beau ça ! Si si, vraiment !
Posté en tant qu’invité par CH+:
Je te l’offre pour tes premières descentes