Pathologie ?...!

Quand tout devient pathologique…

Pratique « excessive » qu’ils disent : si l’excès c’est « au-dessus de la norme », y a vite moyen d’être pile poil dedans, hum…
(mais en même temps, la « norme »…)
L’avantage qu’on a, avé la grimpe, c’est que ça n’isole pas sur le plan social, au moins (si on considère la fréquentation des grimpeurs comme une vie sociale acceptable !!)

Je crois bien que je suis touché :smiley:

L’inconvénient qu’on a, avé la grimpe, c’est qu’elle te détourne de ta mission fondamentale d’être humain, à savoir: enrichir ton employeur et ses actionnaires.
Tu ne peux pas penser en même temps à la grimpe et à la meilleure manière d’augmenter le compte en banque de ton patron.

Pour ceux qui l’ont expérimenté : une préparation spécifique et éventuellement pluridisciplinaire sur une longue durée (6 à 12 mois, plus ?) et à haute quantité + haute intensité (15 à 30h par semaine). Ça laisse déjà dans un sale état quand ça s’arrête (objectif atteint ou non)…

J’imagine bien les dégâts quand le sport devient drogue, et que c’est la seule échappatoire au quotidien… :rolleyes:

Non mais quand tu vois des types qui se relevent la nuit pour aller courir… Un phénomène qui s’observe bien dans la population des ultra trailers.

Si c’est qu’une question de noctambulisme, il y en a quelques uns (des grimpeurs) du côté de Marseille :smiley:

C’est comme pour la « kratorexie » ; toujours pas de traitement ! :lol:

Ah bon, c’était ça notre mission à la base ? Si maman m’avait dit… J’aurais fait d’l’escalade :wink: !
Les grimpeurs seraient donc des rebelles de l’Humanité, s’étant trouvé d’autres missions ? (!)

[quote=« mick_heul, id: 1882823, post:4, topic:172758 »]Pour ceux qui l’ont expérimenté : une préparation spécifique et éventuellement pluridisciplinaire sur une longue durée (6 à 12 mois, plus ?) et à haute quantité + haute intensité (15 à 30h par semaine). Ça laisse déjà dans un sale état quand ça s’arrête (objectif atteint ou non)…
J’imagine bien les dégâts quand le sport devient drogue, et que c’est la seule échappatoire au quotidien… :rolleyes:[/quote]
Ah, ça c’est ot’chose : « préparation » / « entraînement » / « dégats » / voire « sport » sont des mots qui ne s’appliquent pas à la grimpe, pour moi, mais ton exemple semble tout à fait être ce que cible l’article…

Ah mais non, ça n’a rien à voir : nous on s’ne relève pas pour aller grimper, on n’va pas s’coucher :slight_smile: !
(le plus malade n’est-il pas celui qui nie sa maladie :rolleyes: ?..!)

Mince, moi je suis de Bigorre…

Pas tant que cela, si l’on considère qu’un comportement qualifié de « pathologique » peut générer autre chose que… des pâtes ! :wink: http://www.inexplique-endebat.com/2015/06/maladies-imaginaires-le-nouveau-jackpot-pour-les-labos.html

On en parlait déjà sur ce topic :
/viewtopic.php?id=207670

oui et non : d’une part, ne cotoyer que des grimpeurs, qui sont tous peu ou prou, dans la même catégorie sociale que toi, la même catégorie d’âge, avec la même passion, c’est une forme d’isolement.
On retrouve ca chez certains geeks accro aux jeux videos qui disent :« mais j’ai des amis ! » Ils ont trouvé ces amis sur jeuxvideo.com et ne parlent avec eux que de … jeux videos.
Certaines tablées de grimpeurs ou skieurs sont de même terriblement tristes et chiantes : « tu l’as prise en inverse celle là ? »

d’autre part, le pb ne se pose pas en termes d’isolement, c’est surtout si ça t’amene à être malheureux socialement : certains ont par exemple du mal à concilier vie de famille, enfants, amis… Quand tu en es à regretter le dimanche d’aller manger en famille plutôt que de grimper, ou de devoir amener les enfants ou foot le samedi plutôt que grimper, c’est que les soucis commencent :stuck_out_tongue:

j’ai même connu des gens ayant quitté leur nana pour l’escalade… là il y a un truc un peu obscur quand même.

Bha c’est pas grave . De toute façon on compense… en vidant les caisses des assedics :smiley:

Boarf, ça dépend de la nana et de la voie…

De ce que j’observe, c’est souvent le cas avec des groupes qui ne pratiquent qu’un seul sport en le vivant intensément (un sport qui les « tient »), de manière passionnelle.
Perso, c’est avec les parapentistes que c’est souvent le plus dur, parce qu’à part le parapente…

Ben allume la lumière ! Tu comprends mieux maintenant ??!

[quote=« vagabond, id: 1883142, post:14, topic:172758 »]

De ce que j’observe, c’est souvent le cas avec des groupes qui ne pratiquent qu’un seul sport en le vivant intensément (un sport qui les « tient »), de manière passionnelle.
Perso, c’est avec les parapentistes que c’est souvent le plus dur, parce qu’à part le parapente…

Ben allume la lumière ! Tu comprends mieux maintenant ??![/quote]

Cf le film « le dîner de cons » avec le passage ou François Pignon parle d’un mec qui est trop con car il ne parle que de planche à voile :stuck_out_tongue:

Nous sommes toujours le con de quelqu’un… Perso je navigue d’une passion à une autre , avec ses codes ses réseaux , quand je me lasse je change… J’ai ainsi enchaîné basket ball, puis Windsurf, sk8 ,surf, kite surf puis rewindsurf ,chute libre ( là ça m’a coûté cher…) voile, puis et enfin escalade… Il me reste encore quelques années pour découvrir une nouvelle passion, j’ai jamais brillé dans aucune discipline , mais le fil conducteur c’est que je suis toujours accro à un truc , et oui les repas de famille me gonflent les match des gosses le we m’emmerdent , mais bon j’ai une famille compréhensive et ils se sont tous mis à la grimpe, c’est un peu pour ça que j’ai choisi cette activité car elle rassemble… Car emmener le fiston le dimanche au foot ça te sépare de ta femme et de tes autres gosses… Perso je me sent totalement dépendant et accro mais je ne compte pas me soigner bien au contraire , où est il écris qu’il fallait être raisonnable?

Excellent ! :smiley:

[quote=« Zian, id: 1883180, post:17, topic:172758 »]

Excellent ! :D[/quote]
J’avoue c’est une perle :smiley:

La Fabrique Verticale a récemment publié un article dans la même veine : https://lafabriqueverticale.com/fr/grimpeurs-souffrez-addiction/

Je m’y retrouve clairement, notamment pour ce qui est de l’anhédonie. J’ai un peu (beaucoup) de mal à déconnecter de la grimpe, mais il faut dire que je n’en ai pas envie !

Perso ça dépend de la météo, s’il a fait moche toute la semaine et que le week-end le beau temps arrive mais qu’on avait prévu d’aller chez mes parents ou beaux-parents, je suis effectivement dégoûté !

Après, faut-il combattre une telle addiction si elle nous rend heureux ? C’est bien d’avoir une passion qui nous pousse à nous lever le matin, plutôt que de déambuler dans la vie sans savoir où on va, non ?

Le plus dur pour moi c’est les vacances en fait, passer au pied des falaises d’Indian Creek sans pouvoir y grimper, ou prochainement à côté de Stetind sans pouvoir y grimper, c’est frustrant…

Et pourquoi t’as pas le droit?