Passage de noeud de jonction lors d'un mouflage avec RAD line

Pour le coup ça change pas grand chose. Au lieu d’avoir chacun une moitié de corde de 30m, il peut y en avoir un qui porte toute la corde de 60m (et l’autre prend un peu plus de bouffe ou autre pour compenser).

Les noeuds, en question ne sont pas des noeuds de jonction, mais des noeuds de freinage, EDIT, me trompais, voir plus bas.

Promesse d’ivrogne :wink:

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Pour ceux qui veulent participer ( et se former ) à des exercices de secours ( évacuation de victime) adhérez à la FFS et vous pourrez participer aux exercices réguliers que propose le SSF dans votre région.
En plus à chaque exercice il s’amuse avec de vraie humain en pleine forme ficelé dans la civières .
Donc un gage de sérieux dans l’organisation et la supervision des techniques ( éprouvées ) enseignées.
Sinon le SSF publie des brochures très bien faites sur ces techniques de secours .
Il semblerai que le fascicule que j’ai en ma possession ne doit plus édité.
Si ça intéresse quelqu’un …
https://www.speleo-secours.fr/?cat=42

Ben non, la question initiale concerne bien les nœuds de jonction…

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Ah ouais c’est vrai que le SSF c’est bien adapté au contexte alpinisme (neige / glace), et qu’en progression glaciaire on se balade toujours avec une civière avec nous au cas où… et pourquoi pas demander aussi aux sauveteurs du SNSM…! C’est à se demander pourquoi on met un PGHM en montagne, et à quoi sert l’ENSA.
Purée mais quand allez vous comprendre qu’on se forme avec les techniques adaptées au contexte et faites pour ça !!!
Oui Mollotof tu avais raison.

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Tu as tout à fait raison.
Toutes mes confuses,
Il faut donc bien déplacer/rallonger la tête de mouflage.
Et vu la complexité de la manip à réaliser seul dans la neige, je préfère porter 1 kilo de corde plus et ne pas avoir à rabouter.

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Ok, mais c’est bien de lire, et de comprendre, avant de critiquer…ou de présenter n’importe quoi.

Allez, tchin, à ta santé :wink:, cul sec :stuck_out_tongue_winking_eye:

Un mouflage est un mouflage qu’il se fasse à 4000 ou à -500.
Au moins les speleos testent et affinent leur méthode et s’y tiennent .
Et les speleos secours français dont des amateurs ( qui se forment ) .
Pas des professionnelles à qui on délégue le soin de s’entraîner et de sauver ses paires .
J’ai tout appris en 5 ans chez les speleos ( progrression sur agrès et secours aux victimes) et quasiment rien en 40 ans dans le milieu alpinistique . C’est dire .

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[Edit modération : Message agressif supprimé]

Oui c’est bien ça, on discute. Tu peux modifier ton message pour qu’il respecte un minimum de politesse ?
Merci.

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Il est vrai qu’avec la perte d’oxygène en altitude , sans perfo , sans gant et avec le bord de la crevasse qui se délite devant les pieds je n’y avait pas pensé et que ça change tout pour la mise en place d’un mouflage de base avec ou sans noeud sur la corde :joy:

Je ne suis pas impolis mais ça me gave de lire n’importe quoi, et qu’on raconte n’importe quoi, sans savoir.
Mais je vais modifier, pas de problème.

Reveric, si c’est pour chambrer…ça ne m’amuse pas.
Si par contre tu fais réellement la différence, et tu le penses, alors pas de problème, c’est ok.
Bonne soirée.

Dans le genre je raconte n’imp tu es pas mal :wink:

Je suis d’accord avec @Reveric : le principe du palan c’est le même tout le temps, comme le principe d’un contre poids et autres techniques. Tu l’adaptes au terrain ensuite quand tu sais faire.

En revanche toi tu ne sembles pas comprendre la nuance entre montrer un principe technique et enseigner une technique .

Soit dit en passant, apprendre des techniques avancées sur un forum c’est pas terrible et tes démonstrations sont souvent des usines à gaz (la pour le coup c’est pas le cas). Alors exposé un principe est peut-être plus favorable qu’une démonstration vidéo « précise » qu’un novice ne saura pas comprendre.

Enfin en terme d’auto secours les spéléo sont plutôt calés car ils ne peuvent compter sur personnes d’autre qu’un même pour se sortir de la galère.
Combien d’alpiniste/grimpeur sait faire rien qu’un balancier ? Globalement, le niveau de formation est bien supérieur.

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Le mouflage crevasse, en étant seul, avec ou sans nœud, c’est comme tout : une question d’entrainement et de travail. On peut apprendre beaucoup de chose sur la technique des manips sans être sur le terrain. Néanmoins, cela ne fait pas tout. Par exemple pour la réalisation du relais, le passage de la lèvre et bien d’autres choses directement liés au terrain.
Le problème est que pour coller à la réalité du terrain, cela nécessite d’aller sur un glacier et de se balancer dans des vrais crevasses. Il y a donc des importants problème de sécurité et notamment de backup, pour pratiquer ces techniques sur le terrain.
L’ENSA fait cela très bien durant les stages aspi.

Pour se former, il faut donc apprendre au « chaud » les différentes techniques et les mettre en pratique sur le terrain en allant se jeter dans une crevasse.

C’est la même chose pour la remonté sur corde pour sortir d’une crevasse. La théorie s’apprend aisément chez soi en remontant une corde accrochée à son plafond. Mais, il est intéressant, même nécessaire, de l’avoir testé dans la vrai vie en sautant dans une crevasse.

A ski, c"est d’autant plus nécessaire de tester dans des vrais crevasses car les skis changent beaucoup de chose : bloquer la chute, déchausser (à l’extérieur ou dans la crevasse), accrocher les skis et sac à dos à la corde en fond de crevasse, faire un relais avec les skis à l’extérieur …

Par ailleurs, les essais en situation permettent également de dédramatiser le sujet et à apprendre à gérer son stress. Il peut y avoir du stress au fond d’une crevasse. :slight_smile:

Pour s’entraîner sur le terrain, il est par contre indispensable que des personnes compétentes gèrent la sécurité de l’exercice. Ca ne s’improvise pas. Un baudrier confortable, c’est également mieux pour son dos que les strings des baudriers lights.

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@Flaps : tu sais quoi, faites comme vous voulez. C’est pas moi qui demande à savoir ce qu’il faut faire et comment le faire. En attendant ça critique, mais personne à part moi n’a montré concrètement comment faire et de plus de deux manières différentes. Par contre tu persistes avec un doc, et une manip, qui n’est pas adaptée à la situation ! Vas y en réel le faire, là haut, et on en reparle. On n’est pas derrière un clavier quand tu es là haut avec un mec pendu à toi. En alpi on utilise des techniques alpines, point.
Et mdr, ici tu ne montres pas à tout le monde ça critique, tu montres à tout le monde ça critique aussi, pour rien. Quelle usine à gaz ? Tu racontes n’importe quoi.
Il y en a ras le bol de personnes qui critiquent sans comprendre, qui ne font rien, mais qui font la morale et la leçon.
Débrouillez-vous et surtout allez vous former là où il faut !

Aux vues de tous ces échanges « constructifs » je garde ce que j’ai appris en stage en se balançant dans de vraies crevasses (sans back up…) et qui marche pour moi (Joker 50m+minitrac+poignée jumar) et pas de nœuds de freinage ( et ancre a neige bien pratique quelquefois), c’est pas light mais en situation efficacité++ par rapport à ceux qui galèrent avec leur machard du même diamètre que leur corde

On parle de noeud de jonction ici.
Donc on peut pas juste soulager la micro trac pour reprendre du mou et défaire le noeud. Il faut soit descendre la tête de mouflage sous le noeud, soit remonter tout le poids mort (sans micro trac) au dessus de la micro trac.
C’est pas le principe du mouflage qui est en cause mais la manière de passer un noeud qu’on ne peut pas défaire.
Valci a donc raison sur le fond.

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Je n’ai pas compris pourquoi vouloir faire des nœuds de jonction avec des corde de 30m pour progresser sur glacier.
30m, c’est très bien pour progresser à 2 sur glacier.
Il y a moins de réserve de corde en progression à 3 mais ce n’est pas non plus un drame. Si c’est miné, on décale vers l’avant le leader, et on lui met peu de réserve de corde.
A 4, on prendra 2 brins pour 2 cordées. Si le terrain est vraiment miné, on pourra connecter les 2 cordées mais il n’y a pas besoin de nœud de jonction sur les cordes car il suffit de réaliser la jonction sur une personne avec les extrémités des 2 cordes.
A 5, …

Il n’y a pas besoin de beaucoup de réserve de corde pour démarrer un moufflage. Ca passe bien avec 5 m de réserve de corde, moins avec un Pollet Dufour démultiplié, mais il faut un peu de cordelette. On a besoin de « beaucoup » de réserve de corde qd on n’a pas de cordelette pour réaliser la démultiplication et qu’on utilise la corde à la place de la cordelette par exemple comme sur le mariner double démultiplié avec 1 corde.
Pour aller au bord de la crevasse et après avoir réalisé le relai et transféré le poids sur un système de blocage, on utilisera un machard sur la corde => pas besoin de réserve de corde pour aller voir la personne dans la crevasse.

Moi non plus. Mais je voulais pas compliquer encore la conversation en mettant en doute son fondement même.
Pourquoi diable faire un noeud de jonction sur glacier ?