Parents et Activité Dangereuse

[quote=« Francois, id: 1350748, post:80, topic:120893 »]

[quote=« Ourse pas blanche, id: 1350708, post:78, topic:120893 »]l’entretien de la bagnole c’est le garagiste
le bricolage de la maison c’est moi (sinon c’est pas fait)
la préparation des affaires de camping c’est moi (sinon on ne part qu’à la fin des vacances)
l’entretien des matos c’est moi (sinon c’est pas fait et de toute façon il n’y pense pas).[/quote]
Ben de quoi tu te plains ???

Tu as un homme, un vrai…[/quote]

Merde alors, suis pas un vrai homme …

Posté en tant qu’invité par Ourse pas blanche:

[quote=« Gruyere, id: 1350755, post:81, topic:120893 »]

[quote=« Francois, id: 1350748, post:80, topic:120893 »]

[quote=« Ourse pas blanche, id: 1350708, post:78, topic:120893 »]l’entretien de la bagnole c’est le garagiste
le bricolage de la maison c’est moi (sinon c’est pas fait)
la préparation des affaires de camping c’est moi (sinon on ne part qu’à la fin des vacances)
l’entretien des matos c’est moi (sinon c’est pas fait et de toute façon il n’y pense pas).[/quote]
Ben de quoi tu te plains ???

Tu as un homme, un vrai…[/quote]

Merde alors, suis pas un vrai homme …[/quote]

Ben c’est sur que si tu ne sais pas planter un clou, farter les skis, entretenir le vélo et porter la voiture au garage t’es pas un homme, un vrai :lol: :lol: :lol:
Ce qui est surtout difficile, c’est quand on va à la bibliothèque : pas facile de trouver des livres qui correspondent à la réalité de ce qu’on vit.

Fais-en un. Apparemment, il y a un créneau.

[quote=« goyette, id: 1350569, post:77, topic:120893 »]

[quote=Lutin]Bien sûr qu’un enfant a beaucoup de peine quand il perd un parent. « grave »… je n’emploierais pas ce mot car c’est le sens de la vie que de perdre nos parents, pas le contraire. Nous sommes tous les enfants de nos parents.
Vous employez le mot « enfant » avec un autre sens que le mien, le jeune, mais jusqu’à quel âge est-on un enfant ?[/quote]

Quel euphémisme ! De la peine ! L’enfant vit un véritable traumatisme ! (nous parlons ici d’un enfant, pas d’un adulte ‹ enfant › de son parent) .
Et si c’est dans ‘ l’ordre des choses ’ (plutôt que ‘ le sens de la vie ’) de partir avant ses enfants, pour un enfant, ce n’est pas le sens de la vie que de perdre son parent ; cette perte peut profondément éteindre le sens de la vie

A chacun, en son âme et conscience, de mesurer ce qu’il peut faire. Je ne porte aucun jugement à l’encontre de ceux qui ont quitté prématurément leurs enfants (et conjoints, et parents) ; j’ai un profond respect
Je réagis dans cette discussion à certains propos … qui tendraient à minimiser ce qu’est la perte d’un parent … qui est à mes yeux profondément violente pour un enfant.[/quote]

J’ai perdu ma maman à 7 ans (pas en montagne), pour moi c’est un traumatisme dont on ne se remet jamais vraiment, et pourtant la vie continue. Si elle s’était tuée en montagne, en plus d’une grande tristesse et du sentiment d’abandon et de solitude, j’aurais sans doute éprouvé un peu de fierté de la savoir partie dans l’exercice de sa passion. Maigre compensation peut-être. Mais je n’aurais pas non plus souhaité la voir flétrir par manque de montagne. Enfin, tout ça c’est un peu théorique, OK…

[quote=« goyette, id: 1350569, post:77, topic:120893 »]

[quote]Lutin a écrit :

Bien sûr qu'un enfant a beaucoup de peine quand il perd un parent. "grave"... je n'emploierais pas ce mot car c'est le sens de la vie que de perdre nos parents, pas le contraire. Nous sommes tous les enfants de nos parents.
Vous employez le mot "enfant" avec un autre sens que le mien, le jeune, mais jusqu'à quel âge est-on un enfant ?[/quote]

Quel euphémisme ! De la peine ! L’enfant vit un véritable traumatisme ! (nous parlons ici d’un enfant, pas d’un adulte ‹ enfant › de son parent) .
Et si c’est dans ‘ l’ordre des choses ’ (plutôt que ‘ le sens de la vie ’) de partir avant ses enfants, pour un enfant, ce n’est pas le sens de la vie que de perdre son parent ; cette perte peut profondément éteindre le sens de la vie

[quote]Lutin a écrit :

Pour mieux me convaincre, pourriez-vous me décrire comment qualifier une prise de risque acceptable selon vous durant cette tranche d'âges,[/quote]

A chacun, en son âme et conscience, de mesurer ce qu’il peut faire. Je ne porte aucun jugement à l’encontre de ceux qui ont quitté prématurément leurs enfants (et conjoints, et parents) ; j’ai un profond respect
Je réagis dans cette discussion à certains propos … qui tendraient à minimiser ce qu’est la perte d’un parent … qui est à mes yeux profondément violente pour un enfant.[/quote]

Je suis sur la même longueur d’onde que Goyette. La perte d’un parent est une vrai traumatisme pour un enfant, je ne cois pas que ce soit discutable. Même à 22 ans comme dans mon cas, cette perte est lourde et longue à assumer. Le deuil qui s’ensuit est une épreuve assez difficile à vivre. J’imagine que si en plus c’est à la suite d’un accident, le travail de deuil en sera plus difficile car il n’était pas possible de s’y préparer, d’autant plus s’il s’agit d’un enfant très jeune…

Après sur le sujet en général, les différents point de vue exposés sont intéressants même s’ils ne sont pas tous partagés, ce qui fait l’intérêt de cette discussion. Je passe sur le discours très théorique de Bubu qui ne me semble pas vraiment applicable en « réel » avec un ou plusieurs enfants à charge.
Personnellement, je joue la prudence et comme l’a dit Francois un peu plus haut dans la discussion, j’essaie de profiter (déjà qu’il y a le boulot qui ocupe bien la semaine…) de mes enfants tant qu’ils sont petits car ces moments sont riches et ne se vivront qu’une fois alors que la montagne, elle ne va pas bouger.
Et même si j’ai parfois un peu les boules quand je vois de superbes sorties avec une neige d’enfer, les rires, les sourires, les câlins de mes enfants me font vite oublier tout ça.

La vie de toute façon est faite de contradictions, de choix parfois difficiles à faire, de concessions, etc… Il n’y a pas d’avantage sans inconvénient, pas de solutions idéale…

[quote=« FloD, id: 1350080, post:70, topic:120893 »]

[quote]Lutin a écrit :

Non ce n'était pas de la provoc, juste envie de montrer qu'on peut voir les choses sous différents angles, que nous ne devrions pas juger les choix des uns et des autres sur ce sujet personnel. Que penser d'un parent qui du lundi au vendredi a un travail qui ne lui permet pas d'être à la maison alors qu'il vient d'avoir un bébé, est-il un mauvais parent pour autant s'il a fait ce choix ?..[/quote]

La différence essentielle est que la travail est le plus souvent une nécessité et, souvent, les contraintes qui s’y rattachent ne sont pas choisies (même si effectivement on a tous des choix de carrière et de vie à faire à certains moments de notre vie). Alors que le fait d’aller faire de l’alpinisme le weekend est un libre choix.[/quote]
Je trouve que c’est quand même une partie importante du pb. Les risques pris en montagne (ou d’autres activités à risque mais nous sommes sur un forum montagne :cool: …) s’ajoutent à ceux qui sont pris dans la vie quotidienne.
Donc peut-être que faire de la montagne (autre que de la balade en montagne à vache, et encore…) n’est pas tout à fait raisonnable quand on a des enfants, à fortiori de bas-âge, mais il faut bien vivre et faire une ou des activités pour soi est enrichissant et par ricochet l’est également pour ses proches.
Tout l’art consistant alors de trouver le bon dosage entre prise de plaisir et prise de risque. Et là enfants ou pas, c’est une affaire de curseur personnel.

[quote=« Greg_H, id: 1350891, post:86, topic:120893 »]

[quote=« FloD, id: 1350080, post:70, topic:120893 »]

[quote]Lutin a écrit :

Non ce n'était pas de la provoc, juste envie de montrer qu'on peut voir les choses sous différents angles, que nous ne devrions pas juger les choix des uns et des autres sur ce sujet personnel. Que penser d'un parent qui du lundi au vendredi a un travail qui ne lui permet pas d'être à la maison alors qu'il vient d'avoir un bébé, est-il un mauvais parent pour autant s'il a fait ce choix ?..[/quote]

La différence essentielle est que la travail est le plus souvent une nécessité et, souvent, les contraintes qui s’y rattachent ne sont pas choisies (même si effectivement on a tous des choix de carrière et de vie à faire à certains moments de notre vie). Alors que le fait d’aller faire de l’alpinisme le weekend est un libre choix.[/quote]
Je trouve que c’est quand même une partie importante du pb. Les risques pris en montagne (ou d’autres activités à risque mais nous sommes sur un forum montagne :cool: …) s’ajoutent à ceux qui sont pris dans la vie quotidienne.
Donc peut-être que faire de la montagne (autre que de la balade en montagne à vache, et encore…) n’est pas tout à fait raisonnable quand on a des enfants, à fortiori de bas-âge, mais il faut bien vivre et faire une ou des activités pour soi est enrichissant et par ricochet l’est également pour ses proches.
Tout l’art consistant alors de trouver le bon dosage entre prise de plaisir et prise de risque. Et là enfants ou pas, c’est une affaire de curseur personnel.[/quote]

Salut,

Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce qui est dit au-dessus. Je serais plutôt de l’avis du Lutin dans le sens que le travail, on s’en fait une nécessité,un peu comme la bagnole, mais d’autres modes de vie sont possibles. En ce moment, en France, beaucoup de secteurs cherchent des profils qu’ils ne trouvent pas (surtout chez les manuels et le technique). Travailler est une nécessité pour manger, certes, mais l’emploi particulier d’une personne ne l’est pas dans la mesure où elle peut en changer. Un peu comme la secrétaire de ma société actuelle qui vient de me dire que j’avais de la chance d’avoir un CDI par les temps qui courent … Par les temps qui courent, il y vraiment de l’emploi en montagne, sur les chantiers, dans le technique, dans les métiers du batiment et ce, à tout niveau. Ce n’est pas un employeur qui m’a choisi, mais bien moi qui ait choisi mon travail, faut pas trop écouter la radio ou la télé …

J’ai choisi depuis quelques années déjà des métiers (bon, là, j’en suis un peu sorti) avec une mortalité annuelle qui fait passer n’importe quel flic de banlieue chaude pour un gardien de crèche à Neuilly. Mais c’est un choix et uniquement un choix. J’aurais pu aller plier des cartons à la chaîne autour de Gre à 35 heures, et aller grimper le soir.

Être en montagne pour le travail ou le loisir n’est pas pour moi une chose qui se négocie. C’est moi et c’est tout. Sans ça, je ne suis pas, c’est assez simple.

Ma fille de 7ans le comprend et mon épouse le partage. Elle serait presque plus sévère que moi sur ce sujet d’ailleurs.

Mon meilleur ami, mon frère, est décédé cet hiver lors d’une avalanche. Sa fille avait 3 mois. Son travail n’était pas non plus de tout repos dans des pays pas forcément hyper sécurits, en plus c’était Mais ce que j’ai vécu avec ce mec pendant 25 ans par et grâce à la montagne et la pleine nature, je ne suis pas près de l’oublier. C’est sûr, c’est fini, mais au fond, ne valait-il pas mieux ces 25 ans que rien du tout ? Alors le verre restera toujours à moitié plein des belles choses que nous avons faites et un peu vide de nos projets. Sur cette relation-là au moins. Evidement, ma fille ne voulait plus retourner au ski, ni que nous y allions. Mais au fond, elle a vite compris que c’était vital d’y aller pour elle aussi : « Je ne veux plus aller en montagne. » « Souviens-toi l’été dernier la course au-dessus du refuge Xavier Blanc, c’était comment ? Tu voudrais ne plus y aller ? » « Ah ben non, je ne peux pas ne pas y retourner. On fera attention alors. »

Oui, c’est cela, on fait attention pour autant qu’on le puisse, mais on ne peux pas s’empecher d’y aller. Mais prendre sa voiture, n’est pas anodin non plus, et pourtant personne ne pense une seconde ne pas revenir d’aller au taf ou d’aller chercher son pain en bagnole. « Mais c’est indispensable ! », Ben non, en fait, il y a une alternative à plus d’un de nos déplacements automibiles sur deux. C’est un peu comme le boulot, c’est pratique de se réfugier derrière le : « c’est indispensable ». C’est socialement correct.

Ben moi, et on est beaucoup dans ce cas, c’est juste indispensable à notre vie. Une vie sans ne m’intéresse pas, c’est tout. Après, j’essaye de faire attention, mais je sais aussi que cela ne veut pas dire grand’chose, juste que je ne saute pas de la falaise sans corde. Le reste, c’est des conneries. Ma femme flippe pour moi, ma fille flippe pour moi, je flippe pour ma femme, je flippe pour ma fille lorsqu’elle fait ses premiers pas en tête … Et alors, on m’a permis et on me permets de vivre des choses absolument grandioses au fond de la partie la plus vibrante de mon être, je ne peux pas et ne pourrais pas empêcher ma fille d’évoluer en montagne. Ce ne serait pas correct.

Voilà tout.

Perdre ses parents est dans la nature des choses. C’est peut-être difficile mais on s’en remet avec le temps. Perdre un enfant doit être quelque chose de terrible. Plusieurs de mes amis ont perdu un enfant, en général dans des accidents de la route, et tous me disent qu’on ne s’en remet pas, même après de longues années. Le jour, ça va mais la nuit, ça tourne, ça tourne…

Ca doit paraître évident quand on n’a pas perdu ses parents à 10 ans.

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[quote=« Greg_H, id: 1350887, post:85, topic:120893 »]j’essaie de profiter (déjà qu’il y a le boulot qui ocupe bien la semaine…) de mes enfants tant qu’ils sont petits car ces moments sont riches et ne se vivront qu’une fois alors que la montagne, elle ne va pas bouger.
Et même si j’ai parfois un peu les boules quand je vois de superbes sorties avec une neige d’enfer, les rires, les sourires, les câlins de mes enfants me font vite oublier tout ça.[/quote]

C’est toujours un plaisir de te lire. Je crois (enfin j’espère…) qu’on est nombreux dans ce cas ! On pourra en reparler à Ubine…

[quote=« Alexis, id: 1350981, post:87, topic:120893 »][/quote]
Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris avec quoi tu n’es pas d’accord.

Dis-moi comment tu fais pour vivre (j’entends se loger, se nourrir, s’habiller, etc…) sans travailler. Dans notre société, je ne crois pas encore que nous ayons une alternative… Et pour aller au travail selon l’endroit où tu te trouves, la voiture est indispensable. Certes le lieu de vie résulte d’un choix mais parfois le choix ne se fait pas sur le seul critère du trajet maison-boulot en voiture ou en bus ou en vélo…

Quoiqu’il en soit je maintiens que de faire de la montagne en loisir ajoute un risque supplémentaire à l’ensemble des risques de la vie quotidienne.

C’est ton choix personnel, je ne le conteste pas et le respecte, à partir du moment où il est fait en toute connaissance des possibles conséquences, pas de pb. D’ailleurs, je ne dis pas autre-chose:

Pour moi, indispensable est un mot fort mais pourquoi pas, je ne dis pas autre-chose également.

Je pratique des activités de montagne, je n’ai pas arrêté depuis que mes enfants sont nés mais je sors beaucoup moins, c’est juste une courte période de ma vie et les montagnes seront toujours là…

Je ne dis pas que travailler n’est pas une nécessité, je dis juste qu’un emploi particulier n’est pas une nécessité (celui de partir à la semaine dans l’exemple de Lutin). Je dis juste que se réfugier derrière la normalité des risques professionnels et de transport liés à une nécessité de l’emploi est faux. En cela, je m’autocite, n’est-ce pas :slight_smile:

Bien sur, chaque activite, chaque battement de paupières est un risque supplémentaire. Après tu tentes de le contenir. Mais je trouve cet état d’esprit de considérer comme anormal la prise de risque de l’alpiniste ridicule alors que c’est plus la prise de risque de nos pratiques collectives sur l’eau, le nucléaire, brûler la planête par les deux bouts qui est aberrante.

Fumer ou boire de l’alcool, manger trop gras, trop chimique, ou trop de pesticides, prendre des traitements abusifs, se faire poser des implants, faire du sport en ville, boire l’eau surpolluée de Bretagne ou encore laisser le stress de ton travail te miner te conduisent bien plus surement vers une réduction de ton espérance de vie que d’aller en montagne … Sauf que c’est socialement acceptable ! Ben, juste, y’en a qui ne voient pas comme ça. Y’a des risques que je ne veux pas prendre ou faire prendre : celui de ne pas découvrir les tas de cailloux des Ecrins. C’est tout. C’est inutile, mais notre vie ne présente pas beaucoup plus d’utilité que celle d’être nuisible pour un tas d’êtres vivants de cette planête. Alors bon.

Voilà quoi.

Alexis.

Posté en tant qu’invité par Ourse pas blanche:

[quote=« sǝgɐplasǝpǝiuég, id: 1351006, post:90, topic:120893 »]« La mort de nos parents est la dernière joie que nous nous faisons »
Ok mais pas trop tôt hein…

oui…[/quote]
c’est juste indescriptible. Tu essaies de mettre des mots mais ils ne font que tomber dans un trou béant. Ce qui peut appaiser un peu c’est de penser que la souffrance qu’il endurait a dû s’arrêter.

Posté en tant qu’invité par NVL:

Il y a 2 ans je suis passé très très près du terminus dans une avalanche, et mon ami y est resté. Cet accident m’a fait réaliser les conséquences désastreuses que ma disparition aurait pour mes enfants. Ou pire encore, la disparition conjointe de ma femme et moi. Depuis lors plus de skis de rando ou autre activitié trop risquée avec ma belle.

Oui, c’est terrible et je suppose que ça fait réfléchir. Enfin, je comprends que tu continues à pratiquer, mais pas en couple, c’est ça ?

Perdre tragiquement un enfant est terrible et plusieurs témoignages évoquent le fait que la blessure ne cicatrise jamais.
Ce qui est assez paradoxal, c’est que le réflexe est plutôt pour certains de dire que le jour où les enfants sont là alors on lève le pied, avant on s’autorise une prise de risque plus grande.
Il est surprenant qu’on pense plus à l’impact qu’aurait sa propre disparition sur ses enfants, plutôt que l’impact qu’aurait eu sa propre disparition sur ses parents.
A titre personnel, ma prise de risque n’a pas changé avant ou après, par contre de nouvelles contraintes de temps ont pu avoir un impact sur mes activités, notamment l’alpinisme.

Posté en tant qu’invité par NVL:

Oui.

Bin non c’est pas paradoxal. Sans enfant, en gros ta prise de risque elle ne regarde que toi. Quand tu as des enfants, tu en es responsable et ils sont dépendants de toi. Tu dois donc aussi considérer les conséquences pour tes enfants de ta prise de risque.

Posté en tant qu’invité par fredinand:

j’ai connu un couple qui lorsqu’ils devaient prendre un avion ne prenaient pas le même vol pour eviter un crach aerien tout les 2 ensemble…pour qu’il en reste au moins un pour les enfants… et quand ils partaient en famille, 2 enfants, ils faisaient 2 et 2… :stuck_out_tongue:

Posté en tant qu’invité par la baltringue:

[quote=« Lutin, id: 1352543, post:97, topic:120893 »]

Perdre tragiquement un enfant est terrible et plusieurs témoignages évoquent le fait que la blessure ne cicatrise jamais.
Ce qui est assez paradoxal, c’est que le réflexe est plutôt pour certains de dire que le jour où les enfants sont là alors on lève le pied, avant on s’autorise une prise de risque plus grande.
Il est surprenant qu’on pense plus à l’impact qu’aurait sa propre disparition sur ses enfants, plutôt que l’impact qu’aurait eu sa propre disparition sur ses parents.
A titre personnel, ma prise de risque n’a pas changé avant ou après, par contre de nouvelles contraintes de temps ont pu avoir un impact sur mes activités, notamment l’alpinisme.[/quote]

c’est vrai, mais quand même, tes parents sont « grands » et il y a toujours l’idée que quand on est adulte, on supporte mieux les disparitions.

On se dit la même chose pour les divorces : si les gamins sont petits, ca doit être terrible pour eux, si les gamins ont 20 ans, on se dit qu’ils comprendront. Mais j’avais lu un article disant c’est pas toujours aussi simple… d’après cet article, les jeunes enfants ont une capacité d’adaptation telle qu’ils vivent mieux le divorce de leur parents que des enfants de 20 ans ( supposé adultes )