[quote=« Marmotaine, id: 1349290, post:54, topic:120893 »]:rolleyes: mouais bof Lutin, je suppose que c’est de la provoc…
on n’est sans doute pas indispensable, mais bon, quand même… demande aux orphelins comment ils ont vécu le départ de leur(s) parent(s)… C’est sûr ils s’en sortent mais à quel prix ?[/quote]
Non ce n’était pas de la provoc, juste envie de montrer qu’on peut voir les choses sous différents angles, que nous ne devrions pas juger les choix des uns et des autres sur ce sujet personnel. Que penser d’un parent qui du lundi au vendredi a un travail qui ne lui permet pas d’être à la maison alors qu’il vient d’avoir un bébé, est-il un mauvais parent pour autant s’il a fait ce choix ?..
Je comprends parfaitement qu’on lève le pieds, qu’on limite le risque, qu’on passe plus de temps avec ses proches. Il n’y a pas de nécessité à le faire pour quelque raison que ce soit, si on le fait c’est par choix uniquement, et chacun est libre de son choix.
Parents et Activité Dangereuse
Posté en tant qu’invité par goyette:
Voilà une autojustification de son propre égoïsme !
Bien sur qu’un parent est indispensable pour un enfant
Bien sur qu’un enfant peut vivre (ou survivre) sans son parent
N’auriez vous jamais touché de près ou de loin une telle situation ?
Oseriez vous imaginer que pour votre propre enfant, perdre son parent ne serait pas si grave que cela ?
Oui, je me considère comme indispensable pour mes enfants. J’appelle cela de la conscience … pas de l’égoïsme
Posté en tant qu’invité par Goyette:
[quote=« csv, id: 1349678, post:60, topic:120893 »]
Ses parents biologiques sont-ils nécessairement les seuls adultes capables d’aider à grandir un enfant ? Les façons très différentes d’élever les enfants dans le monde et la diversité des responsabilités éducatives (l’oncle, la communauté, la belle-famille, l’Etat…) apportent une réponse à cette question.
http://www.philoplus.com/spip.php?article57
[quote]Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même,
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter,
pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux,
mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.[/quote]
(Khalil Gibran, Le Prophète)
http://www.poesie.net/gibran1.htm
Faut-il laisser croire à ses enfants que leurs parents sont immortels ?
Ou convient-il de les habituer progressivement à l’éventualité d’une disparition parentale toujours possible, et donc à la nécessité d’acquérir une certaine autonomie (matérielle, affective, intellectuelle…) ?
Apprendre à nos enfants que nous les quitterons un jour, n’est-ce pas aussi leur témoigner notre confiance en leur possibilité de s’en sortir seuls plus tard ?[/quote]
Être parent ne se résume pas à la biologie !
Celui qui nourrit, protège, accompagne, aime un enfant, lui offre la liberté … est tout pour l’enfant
Projèterais-je là mon désir anthropocentriste ? Peut être ! Je me sens porter la responsabilité de ne pas quitter mes enfants ; je mesure le besoin qu’ils ont de moi - égoïsme ? je ne crois pas , leur vie vaut (pour moi) plus que la mienne … et si la mienne est précieuse, c’est en premier lieu pour ce qu’elle vaut pour eux
Quant à Khalil Gibran, il nous rappelle que nous n’avons aucun droit sur la vie de nos enfants … qui ne sont pas Nos enfants … en aucun cas , il nous dit que nous n’avons aucune responsabilité à leur égard !
Apprendre à ses enfants que nous les quitterons un jour ! La conscience de la mort (vers 5-7ans) est un apprentissage certes nécessaire … pour autant … cette prise de conscience peut se faire sans la Violence de la mort du parent
[quote=« goyette, id: 1349785, post:62, topic:120893 »]Bien sur qu’un parent est indispensable pour un enfant
Bien sur qu’un enfant peut vivre (ou survivre) sans son parent
N’auriez vous jamais touché de près ou de loin une telle situation ?
Oseriez vous imaginer que pour votre propre enfant, perdre son parent ne serait pas si grave que cela ?
Oui, je me considère comme indispensable pour mes enfants. J’appelle cela de la conscience … pas de l’égoïsme[/quote]
Bonjour Goyette,
Je comprends ton point de vue. Bien sûr qu’un enfant a beaucoup de peine quand il perd un parent. « grave »… je n’emploierais pas ce mot car c’est le sens de la vie que de perdre nos parents, pas le contraire. Nous sommes tous les enfants de nos parents.
Vous employez le mot « enfant » avec un autre sens que le mien, le jeune, mais jusqu’à quel âge est-on un enfant ? Le jour de la puberté ? le jour de la majorité ? le jour de l’indépendance financière ?
Pour mieux me convaincre, pourriez-vous me décrire comment qualifier une prise de risque acceptable selon vous durant cette tranche d’âges, ou considérez vous que seule la tolérance zéro est acceptable, ce qui exclurait alors la pratique de la montagne durant cette période. C’est à dire quel comportement acceptable permettant d’avoir bonne « conscience » durant cette période ?
J’espère que mon propos est clair, je ne fais pas l’apologie de la prise de risque, mais de la tolérance des choix des uns et des autres.
Je trouve ce débat d’idées - dans le respect des personnes aux opinions différentes - bien intéressant.
Posté en tant qu’invité par Ourse pas blanche:
Bonjour,
pour ma part, je ne réduis pas les activités à risques ni le risque dans mes activités, je réduis mes activités à la taille de mes enfants…
Et surtout, quand j’ai fait mon taf, les courses, la lessive, le ménage et la bouf… et qu’il faut en plus que je botte les fesses de mon cher et tendre simplement pour qu’il les lève du canapé, il est bien trop tard pour aller tenter un truc en montagne …
Et comme je fais aussi au quotidien de l’évaluation et de la gestion de prise de risque avec les petits (y va tomber ou pas ? il est tombé, soigner la bosse à la tête et le trou à la confiance), je n’ai plus trop le temps de la faire pour moi.
Quand on est parent, d’une part, on est fatigué donc on a plus envie de truc plan-plan que de se poser des questions j’y vais-j’y vais pas et d’autre part, on a souvent une évaluation différente du fait qu’on laisse une partie de nous à la maison… On a à la fois une surcharge et un manque… Ce qui modifie l’équilibre.
[quote=« Ourse pas blanche, id: 1350012, post:66, topic:120893 »]Bonjour,
…etc etc[/quote]
Ah çà ! la vie n’est pas simple pour vous autres les Ourses. Quelle existence mais alors !!!
Tu nous a narré ce que tu ressens la manière dont tu le vis, cependant il me parrait hazardeux de pouvoir en faire un généralité.
Ainsi évites de choisir le pronom on
Ptet que le (ou un des) problème(s) est aussi là…
[quote=« F2000, id: 1350048, post:68, topic:120893 »]
Ptet que le (ou un des) problème(s) est aussi là…[/quote]
Clairement. Il faudrait effectivement commencer par le laisser tranquille ce pauvre gars qui n’a rien demandé :lol:
La différence essentielle est que la travail est le plus souvent une nécessité et, souvent, les contraintes qui s’y rattachent ne sont pas choisies (même si effectivement on a tous des choix de carrière et de vie à faire à certains moments de notre vie). Alors que le fait d’aller faire de l’alpinisme le weekend est un libre choix.
[quote=« Lutin, id: 1349887, post:65, topic:120893 »]Nous sommes tous les enfants de nos parents.
Vous employez le mot « enfant » avec un autre sens que le mien, le jeune, mais jusqu’à quel âge est-on un enfant ? Le jour de la puberté ? le jour de la majorité ? le jour de l’indépendance financière ?[/quote]
Certes, nous sommes tous les enfants de nos parents, jusque là pas de souci. A la question de savoir où mettre la limite entre l’enfant en tant que « jeune dont il faut s’occuper » et l’enfant en tant que « personne biologiquement issue de nous mais indépendante », je crois qu’il ne faut pas posser trop loin non plus le raisonnement par l’absurde, si ce n’est dans le but de se faire inutilement des noeuds au cerveau… Bien sûr je ne peux pas donner un âge exact et constant, mais on est bien d’accord que ce dont on parle dans cette discussion c’est de l’enfant en tant que petite personne dépendante qui a besoin de nous au quotidien. Donc à 6 ans on est dedans; à la puberté, moment psychologiquement difficile, aussi. Et quand le « gosse » a 26 ans, gagne plus que ses parents, a lui-même des enfants et habite à 600 km on est en plus dedans. La limite on peut donc la mettre à partir du moment où l’enfant devient indépendant à différents niveaux (affectif, financier, etc). En bref, à partir du moment où la personne s’est contruite et vole de ses propres ailes.
Au passage, c’est aussi ce que prévoit la loi, ça s’appelle les droits et les devoirs de l’autorité parentale. Et que je sache, mis à part un petit paragraphe largement popularisé suite au film Tanguy, il n’y a pas l’équivalent pour les enfants vis-à-vis de leurs parents.
Bubu, on te demande!!
On n’a jamais dit que c’était quantifiable, seulement qu’il nous semble que moralement on a le devoir d’y réfléchir, en tenant compte de l’intérêt de nos enfants. Car nous sommes responsables de nos enfants jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge adulte. Après, encore une fois, le résultat de cette réflexion et les limites qui en découlent sont personnels.
Oui, c’est une partie du problème, mais pas que. Et ce n’est pas la part la plus importante. Parce que pas de souci, même crevé, je peux faire des trucs engagés si je veux, pas besoin d’aller loin pour se mettre en danger! Et en super forme je peux avoir envie de limiter le risque quand même.
[quote=« FredIci, id: 1350021, post:67, topic:120893 »]Tu nous a narré ce que tu ressens la manière dont tu le vis, cependant il me parrait hazardeux de pouvoir en faire un généralité.
Ainsi évites de choisir le pronom on[/quote]
+1
Le coup du mec qui fous rien, je suis d’accord qu’il y en a encore bien trop qui sont comme ça, mais par respect pour ceux qui ne le sont pas (ou essayent d’être de bonne volonté), merci de ne pas généraliser. Dans la nuit de samedi à dimanche, je me souviens bien avoir préparé un biberon d’une main en tenant un truc qui braillait de l’autre main (ah, les joies des dents qui poussent)… à 2h du mat… pendant que ma douce dormait à poings fermés.
Posté en tant qu’invité par Ourse pas blanche:
J’ai pas dit qu’il ne se levait pas la nuit ! C’est pas parce que je pousse un coup de gueule qu’il faut me faire dire ce que je n’ai pas dit !
Mais je dis aussi que quand on est plus que 2, il faut que tout le monde assure.
Posté en tant qu’invité par Ourse pas blanche:
[quote=« elcap, id: 1350058, post:69, topic:120893 »]
[quote=« F2000, id: 1350048, post:68, topic:120893 »]
Ptet que le (ou un des) problème(s) est aussi là…[/quote]
Clairement. Il faudrait effectivement commencer par le laisser tranquille ce pauvre gars qui n’a rien demandé :lol:[/quote]
Moi non plus j’ai rien demandé d’autre qu’on me laisse tranquille.
Ah bha oui mais bon…
Et les gosses alors ? Qui qui va s’en occuper ?? :lol:
M’enfin… ses problèmes urinaires ne nous regardent pas
Bon et parce que je suis de bonne humeur, une petite blague:
[quote]Un couple avec un jeune enfant dorment ensemble
Le moufton chiale…
Le père se lève et sort de la chambre
Il revient deux minutes après
Nana : Qu’est-ce qu’il avait ?
Mec : Oh je sais pas… j’ai juste fermer la porte.
Le mec se rendort[/quote]
:lol:
Bon allez moi j’men vais avant que les flics modos rappliquent…
Ayant perdu mon père jeune et n’ayant pas envie de faire subir la même chose à mes enfants, j’ai l’impression de me faire peur plus facilement depuis qu’ils sont nés. Coïncidence?
Pourtant je suis incapable d’arrêter. Egoïsme? Sûrement.
[quote=« F2000, id: 1350114, post:73, topic:120893 »][/quote]
Tu as oublié la chute.
Y’a eu une chute de plus ??
Posté en tant qu’invité par totocugno:
bien sûr, que sur le papier les mecs ne foutent rien car ne sont jamais pris en compte:
- l’entretien de la bagnole
- le bricolage de la maison
- la préparation des affaires de camping
- l’entretien des différents matos de loisir (ski par exemple)
- etc…
Posté en tant qu’invité par goyette:
[quote=Lutin]Bien sûr qu’un enfant a beaucoup de peine quand il perd un parent. « grave »… je n’emploierais pas ce mot car c’est le sens de la vie que de perdre nos parents, pas le contraire. Nous sommes tous les enfants de nos parents.
Vous employez le mot « enfant » avec un autre sens que le mien, le jeune, mais jusqu’à quel âge est-on un enfant ?[/quote]
Quel euphémisme ! De la peine ! L’enfant vit un véritable traumatisme ! (nous parlons ici d’un enfant, pas d’un adulte ‹ enfant › de son parent) .
Et si c’est dans ‘ l’ordre des choses ’ (plutôt que ‘ le sens de la vie ’) de partir avant ses enfants, pour un enfant, ce n’est pas le sens de la vie que de perdre son parent ; cette perte peut profondément éteindre le sens de la vie
A chacun, en son âme et conscience, de mesurer ce qu’il peut faire. Je ne porte aucun jugement à l’encontre de ceux qui ont quitté prématurément leurs enfants (et conjoints, et parents) ; j’ai un profond respect
Je réagis dans cette discussion à certains propos … qui tendraient à minimiser ce qu’est la perte d’un parent … qui est à mes yeux profondément violente pour un enfant.
Je suis en phase avec cette idée de tolérance
Effectivement très intéressant.
Cette passion que nous connaissons …
N’est elle pas une drogue ?
N’inhibe t-elle pas parfois la conscience ?
Posté en tant qu’invité par Ourse pas blanche:
[quote=« totocugno, id: 1350273, post:76, topic:120893 »]
bien sûr, que sur le papier les mecs ne foutent rien car ne sont jamais pris en compte:
- l’entretien de la bagnole
- le bricolage de la maison
- la préparation des affaires de camping
- l’entretien des différents matos de loisir (ski par exemple)
- etc…[/quote]
l’entretien de la bagnole c’est le garagiste
le bricolage de la maison c’est moi (sinon c’est pas fait)
la préparation des affaires de camping c’est moi (sinon on ne part qu’à la fin des vacances)
l’entretien des matos c’est moi (sinon c’est pas fait et de toute façon il n’y pense pas).
Ah oué…
:lol:
[quote=« Ourse pas blanche, id: 1350708, post:78, topic:120893 »]l’entretien de la bagnole c’est le garagiste
le bricolage de la maison c’est moi (sinon c’est pas fait)
la préparation des affaires de camping c’est moi (sinon on ne part qu’à la fin des vacances)
l’entretien des matos c’est moi (sinon c’est pas fait et de toute façon il n’y pense pas).[/quote]
Ben de quoi tu te plains ???
Tu as un homme, un vrai…