Un passage qui correspond à ce que j’ai déjà dit ici même :
Mais quand c’est moi qui le dit, on m’insulte, discrédite, calomnie, etc.
Bref, continuez comme ça (ceux qui m’insultent), vous êtes des champions.
Un passage qui correspond à ce que j’ai déjà dit ici même :
Mais quand c’est moi qui le dit, on m’insulte, discrédite, calomnie, etc.
Bref, continuez comme ça (ceux qui m’insultent), vous êtes des champions.
Donc cela reste de la poésie…beaucoup de blablas pour rien et in fine ne rien changer, car il ne peut en être autrement de toute façon,… donc, c’est super constructif !
Bon au moins de lire les articles ça fait passer le temps…
Il faut dire la vérité ! Équiper du rocher lisse ou pourri sur 30 m c’est épuisant.
Ces soit disant puristes sont surtout des grosses faignasses
Je suis pas plus d’accord avec lui qu’avec toi … Tant que ça reste dans des falaises ou la grimpe des pures lumières que vous êtes toi et Quentin ne saurait se développer, je vois pas pourquoi ça vous dérange …
Mais bon, je ne crois pas t’avoir insulté donc tu ne me parlais pas …
On m’avais prévenu mais j’ai voulu me faire mon avis.
Je confirmerais a mon ami, l’ambiance n’est pas chouette sur ce forum.
Au-revoir.
Pour te répondre, ainsi qu’à @Bubu et @Francois, tant mieux si ça reste de la poésie ! Equiper est tout sauf anodin. Je suis pour ma part extrêmement reconnaissant envers les personnes me faisant confiance et me permettant de le faire (les mairies et autres propriétaires des sites, ainsi que le CT38 de la FFME). Je me rends compte à la lecture de ces différents témoignages (notamment ceux de Quentin Chastagnier et Florent Plaze qui vont loin dans leur analyse et qui me parlent vraiment) de la profondeur des questionnements auxquels on fait face en tant qu’ouvreur ou équipeur et dont la résonance chez les forumeurs C2Cistes a produit tant de réactions passionnées (et parfois des excès).
Cela reste de la poésie si on conserve à l’esprit que l’acte que l’on accomplit en équipant est relativement irrémédiable, quasi définitif.
Cela reste de la poésie si ainsi on a conscience des limites à ne pas dépasser avec les morceaux de falaises qui nous sont confiés.
Je me suis rendu compte ainsi que mes trois malheureuses prises taillées sur la centaine de couennes ouvertes ne constituaient qu’une petite entorse à ma vision finalement bien puriste et respectueuse du rocher, car effectivement, comme le dit Quentin Chastagnier dans l’extrait cité par @Bubu, tout l’intérêt de la grimpe en site naturel réside dans son particularisme.
Par contre, je trouve contrairement au début de l’extrait de Quentin ( Grimper : Qu’est-ce que tu appelles une voie aseptisée ?
Quentin Chastagnier : C’est une ligne où, pour le coup, la taille a pour rôle d’homogénéiser la voie, de casser le pas de bloc, ou les bizarreries du rocher naturel. Ceci pour que la voie corresponde aux attentes.) qu’homogénéiser une voie peut être néanmoins d’un intérêt fort. La dernière des trois prises que j’ai taillées a permis de faire chuter la difficulté d’un crux inintéressant en 7 au 6a+ (pas de bloc sur 1 mètre) dans une voie en 5. Je pouvais la « laisser aux oiseaux », certes, mais je trouve qu’elle vaut vraiment la peine grâce (malgré diront certains) à cette entorse. La laisser telle quelle avec un pas de bloc pénible pour grimpeur de 7 au milieu d’une rando en 5 facile n’avait pas d’intérêt. Le crux reste le crux malgré la taille et le pas est devenu bien plus intéressant et très spécial (grâce à la configuration des lieux).
C’est un peu dommage en effet sur ce fil que je voyais autrement au départ…
Vous pensez qu’il y aura des contraintes sur la non taille de prise pour ce potentiel futur label « Qualigrimpe »?
Tu as bien fait de mettre le lien vers cet article récent que j’avais aussi vu passer. J’ai cherché s’il existait une charte FFME de l’équipeur et n’ai pas trouvé…
Pour répondre à ta question, il est évident que l’on s’oriente vers un respect bien plus important de l’environnement et du milieu naturel (faune et flore essentiellement). Les nouvelles éditions de Ze Topo montrent bien cette prise en compte, ainsi que les procédures à l’œuvre dorénavant encadrant l’équipement d’un site d’escalade dans une zone Natura 2000, qui devraient sans doute être généralisées (selon moi) au reste du territoire.
Mais sur la question des « prises taillées », avec l’ensemble des témoignages disséminés le long de ce fil, on s’est bien rendu compte il me semble que l’équipement d’une falaise nécessite inévitablement une intervention sur le rocher qui va le modifier (par la purge, le nettoyage, le perçage…). Je pense qu’une charte ou une labellisation telle qu’on l’imagine dans l’article ci-dessus traitera nécessairement également de cette question, sans doute en énonçant quelque chose du genre : « la taille de prise ne sera effectuée qu’en dernier recours, la conservation de la « naturalité » initiale du rocher devant primer avant toute chose ».
C’est une sorte de règle de bon sens plus ou moins tacite il me semble, en tout cas pour moi.
Actuellement, on est toujours au niveau des équipeurs dans quelque chose d’assez « artisanal », où les bénévoles (comme moi) ont encore leur place, et c’est heureux (d’où sans doute ce projet de labellisation qui pourrait permettre de sauvegarder cette diversité). La validation de la qualité de travail des différents équipeurs se fait encore de façon diffuse et informelle par les pairs, et notamment ici dans l’Isère, par une belle présence du CT38 de la FFME et de ses agents de développement salariés.
premier résultat de la recherche « charte de l’équipeur »
Ben alors !..
Merci !
(c’est bizarre, moi je tombe sur la « charte de l’équipeur Corse » et n’arrive pas ,à trouver celle-ci que je me rappelle maintenant avoir déjà lue …)
La charte (appelée aussi « code de l’équipeur ») fait partie du document plus général, ici :
FFME_NORMES_ESCALADE_SITE_NATUREL.pdf (297,9 Ko)
Quant au reste, je dis « poésie » car justement il y aura autant de manières ce concevoir une voie que d’interprétations possibles de ce que l’on peut faire dans cette voie, comme il y a plusieurs manières de traiter un sujet littéraire ou philo. Donc, cela laisse la possibilité à chacun de faire « comme il le sent » et d’une certaine manière comme il le « veut ». Aussi, on ne pourra pas contraindre et contrôler ce qui sera fait en matière de taille ou autre…car cela engage la conception de la personne, et c’est pour cela que je disais que c’est discuter pour « rien »…
Le problème vient aussi du fait que beaucoup pensent qu’équiper consiste seulement à aller poser des points, et ne suivent aucune formation, aucune éthique, aucun bon sens.
Equiper ça s’apprend, et notamment auprès de personnes qui font référence dans ce domaine, pour ne pas en citer qu’une seule !
Pour information :
Une réponse précise à ta question a été apportée :
Et plusieurs dizaines de posts ont été modéréss :
Je vous remercie pour ce retour.
J’ai apprécié en effet les échanges constructifs avec certain mais malheureusement une minorité peut avoir un pouvoir de nuisance « dévastateur ».
Le sujet était intéressant mais perdu au millieu d’échanges testosteronés.
Merci pour la modération.
Bah. Les propos inappropriés ont été modérés, et il reste des différences de vues (et heureusement, non ?)
Tiré de la préface de beau blocs. On ne parle même pas d’ouverture avec un perfo et pourtant le bonhomme s’interroge sur l’ouverture de blocs et un peu plus… J’ai trouvé intéressant le passage.
Pour une petite relance du sujet, cette tribune :
Merci pour cette info !
Un long texte qui pose à nouveau bien les problématiques futures comme déjà présentes concernant l’équipement. Il est logique que la défense de la liberté de l’équipeur bénévole (le nouvel « homme des cavernes ») soit exprimée de façon appuyée, mais l’évolution de la société vers toujours plus de norme et de recherche de responsabilité implique d’évoluer dans un cadre minimal. Lequel ? Il va falloir trouver ce juste milieu, celui qui permettra de conserver l’essence de la discipline, comme des processus en œuvre, cela étant bien développé dans ce texte, tout en s’inscrivant dans les inévitables contraintes du monde moderne, liées au respect de l’environnement, de la propriété, ainsi qu’aux responsabilités engendrées par un équipement.
Le débat est bel et bien lancé !
Sur ce sujet, il me semble qu’à de rares exceptions-près, les choses aient été bien intégrées par les équipeurs depuis quelque années, tout du moins à ce que j’ai pu apprécier sur pas mal de sites équipés. Il reste néanmoins toujours indispensable de communiquer sur ces points avec les acteurs concernés et les usagers : formation et concertation plutôt que normes et standards ?
Et surtout entretien, car à la cadence où va l’équipement, la maintenance va rapidement s’imposer comme un priorité.
La liberté est souvent le moteur de l’initiative. Celles d’imaginer un tracé, de considérer l’espacement des points, d’améliorer ou remplacer une prise… doivent rester de mon point de vue réservées à celui ou celle qui fait le travail. Cela contribue aussi à la « personnalité » du site et résulte souvent de la connaissance de ce dernier par des équipeurs du cru.
L’article soulève également une interrogation de circonstance quant au vent néolibéral qui veut faire « marché » de tout.
Bien d’accord avec tes divers commentaires et analyses ci-dessus.
Quand je parlais des « responsabilités engendrées par un équipement », je pensais bien entendu à celle, immédiate, du propriétaire du site qui reste importante, même si la révision de la loi permet a priori de revenir à quelque chose de raisonnable, mais aussi à ce qui relève de « l’entretien » comme tu dis, et qui passe soit par un conventionnement donnant délégation de responsabilité et charge de contrôle et entretien à une structure comme la FFME ou la FFCAM (+ éventuellement le Conseil Départemental comme en Isère), soit rien de prévu… ce qui n’empêchera pas pour autant qu’il puisse être mené des campagnes de maintenance/rééquipement.