Ouverture refuges

Bonjour à tous

Merci pour vos réponses .

Laissons à part les digressions sur l’utilité du confinement, la date réaliste de fin du confinement, l’impact sur l’économie, l’égoïsme réel ou supposé des Hommes…

En pratique :

  1. Pas d’infos de la part du CAF ou FFME ou STD ou… sur la ré-ouverture des refuges d’été. A suivre donc.

  2. Les refuges d’hiver restent ouverts puisqu’il y a une obligation légale.

On verra bien si on se met tous à bivouaquer, ou si la voie normale du Mont Blanc cesse d’être une autoroute…

En vous souhaitant à tous de rester en bonne forme !

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Peut-être parce que l’école a d’autres vertus que le plaisir de se retrouver entre potes autour d’une bouffe ?
M’enfin j’dis ça…
Limite y aurait peut-être du sens à faire école dans les refuges, vu qu’on est sensé imaginer des minis-groupes ? Hop ça ferait un salaire au gardien, et l’école pour tous.

Parti pour être une digression, je réalise que ce n’en est pas tant une, au final. Refuges comme autres espaces ne pourraient-ils envisager de se réinventer pour ajuster au mieux les contraintes des uns et des autres ?..

Nous avons tous besoin de beaucoup de choses, ces temps-ci, non ?
Que ceux que cette fermeture met en péril, financièrement ou humainement, souhaitent des prises de positions, je peux l’entendre. Mais une prise de position, par définition, ne peut être posée qu’à partir de positions claires, donc des éléments d’analyse clairs, non ?
Accepter l’absence de prise de position, c’est accepter le fait que l’autre reconnaît la part d’inconnu, d’incertitude, d’adaptation au fur à et à mesure du temps, non ?
Alors pour tous ceux (bien plus nombreux !) dont cela ne met en péril que le petit confort de leurs vacances, franchement, les prises de positions, à choisir… Non j’arrête là j’vais être désagréable.
La montagne nous impose sans cesse de nous adapter à elle. J’ai envie de tirer de nos expériences une tentative d’adaptation et d’accueil de ce qui se présentera à nous…!

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Ouaip! On veux des chambres individuels avec room-service! Wifi-spa et sauna

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Hum, j’ai souvent du mal avec le « on ».
Et là, je t’avoue qu’humour ou pas, je ne ME retrouve pas dans ce « on ». Et que je n’arrive même pas à rire jaune, parce qu’j’crois qu’il y a peut-être du monde, dans ce « on ».

Vas y développe sur les refuges… tu viens d’attiser ma curiosité !
J’aimerai bien voir ce que tu proposerai pour se réinventer.

A la lecture, j’ai eu le même réflexe de dérision que tartopom… mais il y a sûrement mieux à en tirer :wink:

Desolé! J’ai pas trouvé mieux

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Hé ho, faut pas trop m’en demander : je passe déjà une bonne partie de mes journées à réinventer mon job, vous n’voulez pas que je vous mâche le travail en réinventant le votre aussi :thinking: ?

En fait j’aurais surtout bien du mal, c’est un milieu dont je ne connais pas grand chose.
Mais quand je faisais au gré de mes pérégrinations digresseuses le parallèle avec l’école, j’me disais que pour l’éduc nat’, cela pourrait être enfin l’occas’ de penser quelque chose comme des congés beaucoup plus décalés les uns des autres, voire des horaires décalés… En y mettant plein de moyens y aurait moyen, justement, de proposer plein de classes à peu de minots, afin de sortir de cette masse de gens réglés sur des vies « tous pareils, tous réglés autour des vacances scolaires et du 9-17 du lundi au vendredi ».

Pour les refuges, j’n’arrive pas à envisager ce que ce décalage de regard pourrait signifier…
J’ai bien essayé pourtant, de penser à voix haute (enfin à clavier ouvert), mais je sèche : à votre tour de créativer :wink: !!!

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Aaaah il me vient une idée (le temps de hin, pas hyper pérenne !).
Dans le coin y a pas mal d’hôtels qui réouvrent leurs portes pour accueillir des sans-abri. Sauf qu’au bout de 3 semaines, z’ont réalisés qu’un centre d’hébergement sans moyens humains, c’n’est juste pas possible.
Alors ils commencent à sortir un peu d’argent pour nous permettre de les accompagner dans ces lieux de « mise à l’abri » (« le temps de » semblant déjà courir jusqu’à fin juillet dans le coin, histoire de calmer ceux qui voyaient venir le bout du tunnel) .
Si ça fait à l’hôtel pour certains, pourquoi cela ne ferait-il pas en refuge pour d’autres ?.. Cela n’arrangerait certes pas les pauvres vacanciers dépités, qui découvriraient peut-être la joie du bivouac, mais permettrait aux gardiens de limiter la casse financière, nan :smirk: ?
(Ma créativité se limite à ce que je connais, semblerait-il. Et quitte à bosser confinée, j’crois que je préférerais une nouvelle vue par la fenêtre, j’avoue. …)

Moi non plus et ça a eu le mérite de me faire rire !

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Idées à l’arrache : décaler la saison de 3 semaines autrement dit des refuges gardés qui ferment la dernière semaine de septembre, au lieu souvent du 07/15 septembre en comptant sur le fait que les français (vaut mieux pas compter sur les touristes étrangers) décalent aussi leurs vacances par solidarité.

Pour éviter les dortoirs trop pleins, utiliser des tipis, tentes… Restauration autant que possible à l’extérieur y compris le soir/ faire deux services au lieu d’un pour espacer les personnes.

Accueillir du 15 juin au 15 juillet, des personnes en situation de handicap, personnes à risque, les diabétiques, ceux en rémission de cancers, etc. comme une maison de repos pour booster leurs défenses immunitaires, accroître leur globules rouges avec prise en charge partielle de leur mutuelle type Macif/Maif ; CAF et SS.

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Je serai curieux de connaître l’impact financier d’un refuge sur le territoire … Il doit être de toute façon inversement proportionnel à sa valeur alpinistique … Peut-être qu’à Cham, ce n’est pas le cas, mais ce serait bien le seul coin.

C’est pour ça que je précise que j’expose une « méthode de réflexion » plutôt que des certitudes.

Après des refuges bien situés attirent potentiellement des gens qui vont passer la semaine de vacances dans le coin et faire une ou deux courses mais dépenser en bas le reste du temps?

Je suis presque certain d’avoir lu il y a quelques années que la dépense moyenne durant leurs déplacements des braves alpinistes était inférieure à celle des randonneurs et des vacanciers en zone montagne mais qui n’y vont pas.

Un refuge est sans doute utile ou indispensable pour conférer à un territoire son statut de montagne, mais je pense qu’il ne représente pas, lui ou ses hôtes, une part significative des revenus du tourisme sur un territoire.

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L’été c’est le trail qui fait vivre Chamonix dorénavant. Si tu enlèves Albert premier, les Cosmiques et Torino, la fréquentation ne doit pas être très grande.

si les refuges sont fermés c’est plutôt une bonne nouvelle, il y aura moins de monde et on fera plus de bivouac.

La fermeture des resto c’est jusqu’au 15 juillet, les logements sont en dortoirs à mon avis il y a très peu de chances que cela ouvre avant aout (si ça ouvre). Tout dépends de l’évolution de la situation, rien n’empêche de faire des bivouacs.

Beaucoup de refuge ouvre déjà jusqu’à mi octobre.
Beaucoup pourraient le faire également alors qu’ils ferment mi septembre.
Et les conditions en septembre et début octobre sont des plus acceptables pour randonner.
Si les refuges ouvrent tard en saison et ferment tôt en saison c’est aussi et surtout par manque de client.

Pourquoi un gardien, qui accessoirement a aussi une famille, irait s’emm… à rester seul la haut pour 3 clients dans la semaines alors qu’il se remet à faire froid et qu’il devient obligatoire de chauffer le bâtiment … et donc avec un coût qui dépasse les recettes ?

Certains gardiens préfère l’option réservation ou gardiennage le week end quand le refuge n’est pas trop dur à ouvrir et fermer.

Donc oui on pourrait décaler la saison mais moi ca m’embête j’aime trop l’automne parce que la montagne est magnifique, les lumières somptueuses et surtout on est tranquille (surtout quand on était obligé de passer 2 mois dans les chemins trop courus) :stuck_out_tongue_winking_eye:

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La problématique comme j’essaie de le dire plutôt c’est qu’une fois le confinement terminé comment on fait pour limiter la fréquentation du refuge. Comment on fait pour éviter que 70 personnes se retrouvent dans un refuge de 20 places ?

bah si les gens ne sont pas cons ils bivouaqueront, mais clairement il sera impossible de contrôler les refuges d’hiver à moins de les fermer.
Je pense que bcp font les malins sur les forums mais abandonneront vite sur leur projet quand il faudra dormir à 70 avec 20 places dans un nid à microbes.Ou ils bivouaqueront.

[quote=« lmap, post:55, topic:259102 »]
Si ça ferme à mi-septembre, c’est surtout qu’en général la météo et la sécurité se dégradent assez vite après. Donc, si on veut ouvrir 3 semaines de plus, il faudrait juste demander à Météo France de décaler aussi les intempéries.[/quote]

Oui mais avec le changement climatique, la météo n’est plus aussi fiable qu’avant. Et beaucoup de refuges sont situés entre 1800 et 2700 altitude, point de départ de nombreuses randonnées et pas forcément des courses. De par ma pratique de randonneuse, fin septembre/mi-octobre ressemble souvent à de l’été indien. Hic tout de même : les journées sont courtes. Là nous sommes pour trouver des solutions hors sentier à une situation extra-ordinaire avec des lunettes autres que celles d’alpinistes/randonneurs centrés sur ses habitudes.

@Floc Donc oui on pourrait décaler la saison mais moi ca m’embête j’aime trop l’automne parce que la montagne est magnifique, les lumières somptueuses et surtout on est tranquille (surtout quand on était obligé de passer 2 mois dans les chemins trop courus) :stuck_out_tongue_winking_eye:

C’est ma période préférée aussi avec les couleurs chatoyantes et le calme. Deux inconvénients : journées courtes, nuits pouvant être très froides et points d’alimentation fermés. Mais là, il devient nécessaire de trouver des solutions hors sentier à une situation extra-ordinaire. ET comme je l’ai souligné, décaler la saison implique aussi que les vacanciers/touristes sans enfants jouent aussi le jeu. Problème, les plus de 65 ans risquent d’être confinés jusqu’à mi-décembre, or ce sont eux qui fréquentent le plus les sentiers à cette période. D’où alternative, d’ouvrir plus tôt pour seulement un seul type de public : les fragiles pour booster leurs défenses immunitaires. Et seule la restauration le midi à l’extérieur serait ouverte aux autres publics.

Je ne vois pas comment des refuges tels ceux du Glacier Blanc ou des Écrins pourraient ouvrir en juin-juillet.
Les gens sont entassés les uns sur les autres, si une personne porteuse et asymptotique est là-dedans cela se terminera à nouveau mal.
Et le bivouac il y a des spots sympa ds les Écrins mais je pense que les autorités locales seront pointilleuses et feront en sorte qu’il n’y ait pas des tentes et du camping sauvage de partout.
Ca me fait un peu peur tout ça… cet été je vais plutôt fréquenter les coins perdus et découvrir / redécouvrir des nouveaux spots de bivouac pour dormir à la belle étoile et profiter du spectacle nocturne.