Il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour voir que la situation est exactement la même que sur un domaine skiable. Maintenir un domaine skiable (je ne parle même pas de la montée) est déjà une gageure pour un système qui a mis des années à se mettre en place. Et malgré les millions brassés, chaque accident apporte son lot de surprises et déconvenues, il n’y a qu’à voir l’accident sur les pistes d’Ax-les-Thermes récemment jugé pour comprendre qu’on est loin de payer collectivement les risques pris que plus personne ne veut assumer dans ces activités « outdoor » ou de « pleine nature ».
Si pas de convention, le propriétaire reste responsable du caillou, de l’équipement and so on. Qui veut assumer ce risque ? Qui peut assumer ce risque ? L’assurance payé pour un bout de terrain à champignon et chevreuil sur lequel il y a une falaise est aujourd’hui ridicule, demain si accident, le propriétaire se retrouvera en faillite personnelle si il est montré que c’est sa falaise qui provoque l’accident. Pas coupable, mais responsable d’avoir laissé la grimpe exister sur son bout de caillou. Dit comme cela, je comprends que le maire ou le propriétaire aussi riche soit-il se pose la question.
Le moindre accident qui se termine par une chaise roulante, c’est des millions que ça coute. Car comme tout un chacun, on souhaite être indemnisés … Je prends toutes les assurances … Si je me retrouve dans cette situation, il faut bien manger et faire manger sa famille !
Les conventions servent à décharger les propriétaires de site de cette responsabilité. Cela nécessite des frais de maintenance à minima …
Il faudrait une seule fédération, une cotisation en regard des risques pris, beaucoup d’adhérents pour avoir du fric et un poids politique … Mais ça, on risque de l’attendre un moment.