Nous avons tous débuté un jour!

Posté en tant qu’invité par céline:

J.Marc a écrit:

S’il y a un point qui nous rassemble, c’est bien que nous avons
tous, un jour, débuté l’escalade…

Dans la série « mieux nous connaître » sur le forum, je vous
propose de nous raconter vos premiers pas verticaux :

  • quand ? En 2000 par là…
  • pourquoi ? Arrivée en école d’ingé, fallait choisir un sport…le vertical et la nature m’avaient toujours attirée…
  • où ? en Normandie…eh oui! les falaises-école de craie de Connelles, au-dessus de la Seine! Et en SAE, puisque là-bas, il ne fait pas beau tous les jeudis aprèm de l’année!
    Puis, 1er boulot dans les Alpes de Hte Provence, en 2005, et escalade dans les Alpes du Sud, avec un nombre de sites à ne plus savoir où donner de la tête (du moins quand on n’est pas originaire de la montagne…)
  • avec qui ? avec le CAF de Digne
  • comment ?
    Pour les pieds: en Mythos violettes, le chausson qui va bien aux débutants…
    Pour l’esprit: émotion de la (re)découverte à Courbons, super fière à Céüze dans ma première grande voie et pour m’être battue dans les cannelures, pas rassurée à Orpierre avec la chute de pierre finale, enchantée à Volx et Annot,…etc…Et se demandant, en tête dans une voie, « mais qu’est-ce que je fous là », avant chaque vol, et puis en rentrant finalement comblée! Vivement les prochaines sorties, les jours rallongent et c’est pour bientôt!

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Flo:

J.Marc a écrit:

  • quand ?
    en 84
  • pourquoi ?
    J’ étais plutôt kayakiste à l’ époque, mais j’ avais rencontré une bande de copains qui m’ avaient initié au ski de rando, puis à la cascade de glace.
    Et un jour, un mercredi après-midi, un copain de la bande, qui avait un peu de matos, m’ a proposé de me faire essayer l’ escalade.
  • où ?
    En Ardèche dans la carrière de Crussol (à côté de Valence)
  • avec qui ?
    avec un copain, et il se trouve que ce jour là, il y avait des membres d’ un club de Valence qui étaient là, je les connaissais un peu, donc ils m’ ont fait un peu de pub pour leur club.
  • comment ?
    sans baudrier, encordée autour de la taille et en baskets et comme ça m’ a vraiment plu, après, je me suis inscrite au club que j’ avais croisé ce jour là…

Posté en tant qu’invité par opo:

Flo a écrit:> > - où ?

En Ardèche dans la carrière de Crussol (à côté de Valence)

Top secret le nom du site…

Posté en tant qu’invité par Flo:

Non, ce n’ était pas « Top Secret », ça n’ était pas encore ouvert en 84, c’ est la carrière en haut de Crussol, on peut presque la voir de Valence, mais ça a peut-être été déséquipé depuis, ce n’ était pas un site majeur. Il y avait aussi, de ce côté là, des grandes voies dont tu as dû entendre parler, je pense que plus personne n’ y grimpe, c’ était très péteux, avec déjà pour l’ époque, un équipement vieux et espacé.

Posté en tant qu’invité par unCplus:

Mes débuts…

  • quand ? en mai 2004
  • pourquoi ? parce que ça m’attirait bcp
  • où ? à champfromier dans l’ain
  • avec qui ? avec gino lors d’une sortie caf
  • comment ? en moul dans des 5+/6a

ensuite, je me suis vite mis à grimper en tête, d’abord en couenne puis en grande voie pendant l’été (au jalouvre), avec une copine on a passé 6h dans délit de fuite (c’était ma seconde grande voie). à la fin de la saison je titillais le 5+/6a (pas trop sévère) en tête.

fin de l’hiver 2004/2005, on se remet à grimper dehors avec les copains ; je grimpe plusieurs fois par semaine (parfois trop) et passe en juin l’initiateur escalade. lors de ma seconde année de Varappe, j’ai même eu l’immense plaisir d’équiper du bas une grande voie (ré-équipement d’une ancienne en fait).

je trouve « marrant » mon parcours de grimpeur, le cheminement « rapide » : du débutant la 1ère année au 6a à vue la seconde avec en prime pour terminer la saison le ré-équipement de cette voie.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Merci à tous ceux qui ont déjà contribué ! Mais ce n’est qu’un… début !

A mon tour.

J’ai commencé en 1980. Enfin pour de vrai. Parce que ça faisait 7 ans que je grimpais dans ma tête… Depuis ce jour où mes parents m’avaient emmené à la Grave, au pied de la Meije, et qu’à 11 ans, j’avais fait le voeu de la gravir… Seulement comme ma famille avait décidé que l’alpinisme, c’est dangereux, j’ai dû attendre ma majorité pour me lancer… Mais cette longue attente m’a donné le temps de lire : Rébuffat, Frison-Roche, Terray…

J’aurais bien directement commencé par la haute montagne, mais quand on habite en Normandie… Alors je me suis dit qu’à l’instar de Rébuffat dans ses Calanques, ma carrière pourrait commencer sur des falaises…

Et les plus proches étaient en craie ! A 45 minutes de vélo de la maison, s’offraient à mon appétit les tours de Connelles, dans un cadre sympathique au dessus de la Seine…

Alors je me suis inscrit au CAF de Rouen, et me suis décidé à les retrouver tous les dimanches - sans pluie - sur le terrain.

La première fois ? je m’étais équipé en suivant scrupuleusement les conseils de Gaston dans « Glace, Neige et Roc » : knickers, chemise de laine et grosses en cuir… Pas de baudrier bien sûr : encordement à la taille, assurage à l’épaule… Bon, on ne s’est pas trop moqué de moi, parce que visiblement, dans le club, il y avait des nostalgiques des tricounis…

Je me souviens encore de ma première voie : un dièdre-cheminée de 20m, coté III ; la première longueur de « l’E », à la falaise de « l’M », pour ceux qui connaissent. J’étais en second, et je connaissais par coeur, pour les avoir lues et relues, les techniques d’oppositions. A ma grande surprise, à peine décollé du sol, j’avais l’impression d’avoir toujours su grimper, et ce fut une joie intense que de pouvoir enfin, pour de vrai, défier la pesanteur !

10 mois plus tard, c’était l’été, et j’affutais ma technique de rochassier sur les montagnes de l’Oisans…

NB : le voeu… je l’ai réalisé, mais bien après, en 1998 !

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

céline a écrit:

  • où ? en Normandie…eh oui! les falaises-école de craie de
    Connelles, au-dessus de la Seine!

Ah ben ça alors !!!

http://escalade.camptocamp.com/forums/read.php?f=15&i=89512&t=89443

Faudra qu’on se fasse un petit pèlerinage là-bas tous les deux !

Posté en tant qu’invité par céline:

oui ça par exemple! Le 18 février peut-être ??? je reverrais sûrement ma Normandie ce week-end là! Dommage de ne pas m’être inscrite au CAF de Rouen de 2000 à 2004 (j’en eus l’idée, pourtant): on se connaîtrait déjà!

tu es un des modérateurs du site? moi c’est le premier message que je poste et je vois que plein de grimpeurs sont connectés en ce moment!
Une seule frustation en escalade: celle de ne pas progresser plus vite! Mais c’est justement elle qui me fait avancer…
Bonne soirée…

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

céline a écrit:

oui ça par exemple! Le 18 février peut-être ??? je reverrais
sûrement ma Normandie ce week-end là! Dommage de ne pas m’être
inscrite au CAF de Rouen de 2000 à 2004 (j’en eus l’idée,
pourtant): on se connaîtrait déjà!

Pas sûr… j’ai quitté la Normandie en 1986, et maintenant, j’use mes doigts sur le grès rose des Vosges ! Mais j’y retourne de temps en temps, voir la famille, alors qui sait ?

tu es un des modérateurs du site? moi c’est le premier message
que je poste et je vois que plein de grimpeurs sont connectés
en ce moment!

Oui, je modère à mes heures perdues… Bienvenue sur le site !

Une seule frustation en escalade: celle de ne pas progresser plus vite!

Les progrès à petits pas te donneront une bonne expérience, alors patience et profite du présent…

Bonne grimpe !

Posté en tant qu’invité par l’Urbain:

J.Marc a écrit:

  • quand ?

Comme tout le monde : juste après avoir appris à marcher.

  • pourquoi ?

Il semblerait que ce soit un besoin naturel.

  • où ?

D’abord sur le mobilier familial, dans un terrain fragile. J’y ai appris les placements et la souplesse à grands coups de paires de claques.
Puis sur les arbres environnant. Avec une certaine prédilection pour le chêne - parce que les résineux, ça colle, et après la maman n’est pas très contente.
Arrivant enfin à l’âge d’être laissé seul à la maison, j’ai bien vite ouvert plusieurs itinéraires sur le toit (ce qui, plus tard, m’a permis de faire le mur sans soucis. Maman, si tu lis tout ça, n’oublies pas qu’il y a prescription).
Les années suivantes, je me suis perfectionné sur divers bâtiments. Un certain jour d’hiver, je me suis fait très peur. Mais ça c’est bien terminé, puisque, finalement, les vigiles ne m’ont pas rattrappé.
La suite, c’est du classique : digues de la Loire, Bleau, falaises de Savoie… Bon, mais là dessus, je me suis déjà assez étendu.

  • avec qui ?

Avec tout le monde, et surtout avec n’importe qui.

  • comment ?

J’ai justement un petit gribouillis à ce sujet dans mon disque dur.
Je vous le copie-colle :

Il est des exploits qui, de par la modestie de leur auteur, passent totalement inaperçus du grand public.
Et justement, ma modestie est quasi-légendaire. Je ne sais pas si les extra-terrestres existent, mais si c’est le cas, ils ont forcément entendu parler de ma modestie. J’ai refusé plusieurs fois la légion d’honneur de la modestie.

Ce Dimanche matin, le ciel est bleu, et rien n’y annonce le terrible combat qui va se jouer.
D’un geste sûr et précis, j’empoigne la bonne prise main gauche. Heureusement qu’elle est bonne : à droite, il n’y a que des petites réglettes. Je respire un bon coup, et c’est partis. Main gauche sur la bonne prise, main et pied droits sur les réglettes, il va maintenant falloir faire ce maudit pied-main. Raté. Raté. Ha ! Ca y est. Je n’ose pas tourner la tête pour vérifier, mon équilibre est si précaire qu’il n’y survivrait pas, mais je sens bien qu’il tient, mon pied gauche. En poussant un peu, je vais pouvoir attraper le bord du surplomb. C’est chose faite : une bonne réglette en inversée. Gratonnage pied droit, encore une bonne respiration, et je peux saisir le bac du haut, main droite, puis main gauche. Y’a plus qu’à se rétablir.

Victoire ! Je lève vers le ciel mes bras couverts de gloire. Je viens de faire une première : la face Nord-Nord-Est du transformateur éléctrique de mon quartier, en solo intégral.

Posté en tant qu’invité par geraldine:

Un peu comme MaTiLdA ça fait 2 ans que je débute que je rame mais quel pied à chaque fois !

Posté en tant qu’invité par geraldine:

Pour répondre correctement

  • quand ? octobre.2004
  • pourquoi ? toujours eu envie sans jamais oser et puis un jour j’ai osé
  • où ? calanques
  • avec qui ? le CAF
  • comment ? 1ère fois ,voie en tête (4c) bloquée par la trouille au relais,impossible de descendre,on est venu me chercher par une voie parallèle.

Posté en tant qu’invité par Pioupa:

:slight_smile:

Posté en tant qu’invité par DaF:

Ca devait en 2000 ou en 2001, au cours d’une rando dans le Beaufortin, un copain (membre du CAF) m’a montré des cailloux en me disant qu’il était possible de les escalader. Dubitatif je ne le crois qu’à moitié alors pour le convaincre complétement ce même copain m’encourage à prendre des cours d’escalade.

Le CE de la boite dans laquelle je travaille à l’époque propose justement des séances d’escalade entre midi et deux. Ca se déroule dans la SAE du plateau des Glaisins à Annecy. Ma première impression c’est que c’est trop facile l’escalade. Y’a vraiment des prises partout et faut être un éléphant pour pas arriver en haut… Après quelques explications je comprends qu’il faut prendre seulement les prises d’une couleur donnée. A là, c’est déjà plus dur ! En plus c’est angoissant cette peur de tomber… Même si parait-il en moulinette le vol est plus que limité ?!

Fort de cette première expérience nous voila partis pour le site école de la Grande Jeanne à Annecy. Première voie avec du vrai rocher ! Là encore à premiere vue ca a l’air facile (5a d’après le topo) ! Beaucoup moins raide que dans la salle. Le problème c’est que les prises on ne les voit pas ? C’est mal foutu quand même le naturel !? Bon de toute façon va falloir faire avec. En plus faut y aller en tête et en haut y’a plein de manips à faire au « relais » : se vacher, passer la corde dans un anneau et se faire redescendre. Après de longues et fastidieuses répétitions au ras du sol mon assureur expérimenté me donne son feu vert pour y aller. Impatient je me lance et surprise les passages débonnaires vu d’en bas le sont beaucoup moins de près… Après une lutte épique je finis par atteindre le fameux relais… épuisé mais heureux !

J’ai appris ce jour là qu’il y avait des différences importantes entre la SAE et le vrai rocher. J’ai surtout retenu que l’esprit même de l’escalade c’est dehors qu’il se trouve…

Ensuite tout est allé très vite. J’ai fait de plus en plus de voies naturelles puis j’en suis venu aux grandes voies (première descente en rappel) et aussi au terrain d’aventure… C’est une vrai drogue ! Quand on commence on ne peut plus s’arreter… C’est grave docteur ?

Posté en tant qu’invité par loul:

  • quand ? En 1994
  • pourquoi ? PARCE QUE!!!.. C’était à l’épreuve d’EPS du bac dans la formule athlétisme-volley-escalade, et à l’époque je jouais beaucoup au volley…
  • où ? Courcouronnes - Corbeil - Bleau
  • avec qui ? L’AS du lycée
  • comment ? Bin avec des chaussons, une voie, je m’agrippe, je monte les pieds, les mains, j’arrive en haut, je redescends, je recommence…

Posté en tant qu’invité par unCplus:

bravo pour ce sens de l’engagement… cette voie fût répétée depuis ?

j’ai moi même ouvert quelques blocs dans les arbres fruitiers du jardin de mes parents. un très court dans le mirabelier, départ en dévers, crochetage de talon pour plus haut saisir de bonne prises (des branches adaptées à la taille de mes mains quoi), rétablissement dynamique aléatoire avant de redescendre par la voie normale (celle que j’empreinte pour allez secouer l’arbre dans l’espoir de quelques tartes au fond de l’estomac). ce bloc fût enchainé à vue et en grosses!
j’ai un autre projet en cours : un bloc très cours sur un vieux poirier. escalade plus athlétique que la première relatée, j’attends avec impatience les « beaux » jours pour re-taper des essais.

Posté en tant qu’invité par unCplus:

j’ai la même maladie, je refuse de me soigner, je préfère vivre en malade et drogué de l’escalade ; j’en serait trop malheureux de l’inverse…

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Ma fille a eu aussi des débuts très précoces en escalade.
A 8 mois, ne sachant pas encore marcher, elle montait sur le garage à petites voitures de sa grande soeur, en solo intégral (et la première fois, à vue).
Sa carrière de grimpeuse a ensuite connu un long intermède (le garage a fini par casser), pour reprendre quelques 8 ans plus tard.

Posté en tant qu’invité par l’Urbain:

unCplus a écrit:

cette voie fût répétée
depuis ?

A ce qu’il parrait, les agents de l’EDF y seraient monté.
Une expédition lourde, avec cordes fixes, artif et tout et tout.

Posté en tant qu’invité par françois:

puisque chacun y va de sa toute toute première fois, j’y vais:

je me souviens avoir accompagné mon père à la pêche sur les falaises bretonne ( plus particulièrement à beuzec, si certains connaissent, en face de penhir ) . ça devait taper dans le 3 sup / 4 en solo intégral (avec cannes à pêche en prime). ça a eu l’effet de me vaccinner de la pêche mais pas de la grimpe.
ça c’était pour l’approche « falaise » . côté bloc, j’ai dû escalader tous les menhirs et dolmens du finistère sud; trente plus tard, je pars cet été dans le finistère nord, où il y a de quoi faire parait-il