Posté en tant qu’invité par Alpideluxe:
[quote=« iXmars, id: 922996, post:41, topic:90975 »]L’évolution vient surtout de la fréquentation.
En gardant le concept d’abri, cher à alpideluxe, on obtiendrait un vrai foutoir au milieu d’un immense champ de merdes, genre les trottoirs des grandes villes française avant la répression anti-maitresdégueux
Le « confort » n’est que la conséquence de l’organisation des lieux capables de supporter une fréquentation importante tout en minimisant les nuisances.[/quote]
iXmars, j’ai écrit plus haut que le respect des lieux et de l’environnement était aussi une question d’éducation et de civisme.
A te lire, on croirait que tous les bivouac-queurs/queuses (excusez mon orthographe) sont des « cochons » ou une sorte de ‹ racailles irrespectueux › ?
Ne le mets pas tous dans un même sac, faut faire le tri et distinguer certains peut-être même nombreux qui ont également une volonté de préserver la Nature. Car si on ‹ bivouac ›, c’est généralement, selon mon avis, pour être au plus près d’ELLE, notre chère Nature.
Personnellement, où que je vais et en quittant les lieux, j’emporte toujours avec moi mes détritus. Et à propos des déchets qui ne sont pas biodégradables, je fais un effort pour ne pas en faire une énorme masse…donc avec un petit sachet en papier, cela m’arrange et dans mon sac, assez de place pour que je le range.
Et j’aime observer la Nature et je ne fais donc pas de bruit pour faire fuir les animaux. Donc, de mon côté, pas de nuisances.
Je recherche le calme et le silence de la montagne pour retrouver une tranquillité harmonieuse.
Et même en étant solitaire à la montagne, je n’oublie pas les autres d’où ce devoir de ‹ respect ›.
ixMars , essaye de voir les choses d’un point de vue plus optimiste, je pense qu’il y a plein d’autres qui bivouaquent, comme moi, avec ce souci du respect de la Nature et de leur prochain.
[quote=« iXmars, id: 922996, post:41, topic:90975 »]
[quote=« Alpideluxe, id: 920318, post:35, topic:90975 »]Je viens de lire vos réponses.
Merci à tous pour vos infos sur le sujet du bivouac :)[/quote]
Désolé mais le bivouac comme alternative au refuge c’est une énorme connerie.
Si tout le monde faisait ça, ce serait rapidement interdit partout.[/quote]
Oh…tu voudrais peut-être, à l’avenir le bivouac « interdit partout ». OK, compris que la solution « refuge = auberge d’altitude - hôtel aérien » est ta préférence.
Et si la Loi te suit et ne laisse plus d’autres alternatives ? Eh bien, ce serait un « What a beautiful world ! », pou toi, c’est sûr.
Faire du bivouac, c’est mon choix et je ne l’impose pas aux autres. Chacun est libre de choisir ce qu’il veut, non ?
Comme tu le sais, ce n’est qu’une minorité qui pratiquent le bivouac.
Alors, t’inquiètes pas, l’utilisation du bivouac ne surpassera jamais la fréquentation des refuges.
Les refuges ont leur avenir bien assuré car la plupart des gens ne peuvent se passer de confort, particulièrement à notre époque, d’autant plus qu’il semblerait qu’il y ait un vieillissement de la clientèle de refuges. Des vieux souvent incroyablement en bonne forme physique.
Les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas comme les jeunes d’autrefois, surtout à cause de l’avènement du Virtuel où l’on peut tout faire sans effort assis dans son canapé.
Mais je vais réfléchir à ce que serait mes vieux jours, avec d’éventuels problèmes de rhumatismes ou autres, quand on a plus la santé de ses 20 ans mais j’ose espérer qu’avec beaucoup de pratique, cela se maintient.
Mais si jamais le corps ne suit presque plus, il te plairait certainement de savoir que dans ce cas extrême, que j’espère très lointain, qu’il me serait bien nécessaire d’utiliser les commodités de ces refuge de type ‹ auberge de montagne/hôtels d’altitude ›.
Et puis il y a aussi les cas imprévisibles d’urgence que j’ai mentionné bien avant, où les refuges retrouvent toute leur fonction d’offrir ‹ abri › et ‹ secours ›.
Je compte mes sous comme la plupart des gens, et puis maintenant comme c’est la crise économique…Mais cela ne m’empêche d’avoir le coeur généreux et ouvert à ceux qui demande de l’aide.
Non, tous les "bivouacqueurs/euses ne sont pas des « radins compulsifs ».
Pour une seul personne ou un couple, le prix d’une nuitée en refuge n’est pas trop cher.
Mais pour une famille nombreuse avec 3 ou 4 enfants par exemple, cela peut être très chère, même avec les réductions, surtout si les enfants sont trop âgés ayant dépassés l’âge de la gratuité et payant presque le prix d’un adulte. Déjà pour un nuitée, ce n’est pas donnée. Alors pour un Tour de trekking de 5 jours de refuge en refuge, c’est quasiment inabordable pour un ménage au revenus trop modestes. Il n’y qu’ à comparer les prix d’un hébergement d’une semaine dans un village dans un gite rural à 4-6 places avec le prix total de 5 nuitées (et pension complète) en refuge pour une telle famille. Voilà, dans cette situation, cela devient un « luxe » quasi inaccessible financièrement pour les faibles revenues.
Tu écris qu’ Il faut réserver le bivouac là où il n’y a pas de refuges.
C’est bon, ixMars…Je vais bien m’installer à la bonne place.
OK, je vais bivouaquer « là où il n’y a pas de refuges ».
Puisque je veux être respectueuse et surtout ne pas ‹ emmerder › les gardiens de refuges et leurs supporters.
Puisque je chercher parfois également le calme de la Nature, évitant les nuisances de ‹ soirées trop arrosées › en refuge ou « auberge de montagne »…mais, je n’ai rien contre les ambiances de fêtes, je serais même ravie d’y être inviter.
Je respecte le travail dur et parfois périlleux de ceux qui se sont parfois risqué à la tâche pour construire les nouveaux refuges.
Mais en ce qui concerne le style ‹ hign tech › ou ‹ moderne › en complète déphasage avec le décor naturel environnant et en rupture presque totale avec la richesse du patrimoine montagnard…
Ce n’est pas du tout de mon goût, et ce n’est que mon avis personnel, bien sûr.
Je m’excuse d’écrire ici que je ne partage pas leur sens de l’esthétique.