Noeuds de freinage sur glacier: étude de l'ENSA

c’est clair ! je le pourris :smiley: Ca change tout au contraire Dr Knot, faut jamais faire ça

Posté en tant qu’invité par Dr Knot:

Remonter sans bourriner et sans trop de secousses pour l’assureur est possible.
Si ca change tout pour toi c’est que tu es très mal calé et donc sûrement pas en capacité de poser un relais…Garde plutôt tes membres pour tenir et ne pas glisser .

Posté en tant qu’invité par MATOU ZALEM:

[quote=« Blablabla, id: 1559974, post:96, topic:137477 »]

[quote=« mollotof, id: 1559932, post:93, topic:137477 »]

tu ne fais jamais de course de neige pure ? Que du rocher ? Quand tu fais Midi-Plan par exemple, pour citer une ultra-classique, tu dois passer plus de temps sur la mer de glace que sur l’arête…

raison de plus pour pas commencer à remonter et à donner des a-coups à la corde avant d’avoir communiqué avec lui, au risque sinon de l’entrainer avec toi au fond de la crevasse s’il n’a pas réussi à faire un relais correct…[/quote]

Midi-Plan en passant sur la mer de glace ?
Ça a du beaucoup bouger depuis mon dernier passage ? J’ai souvenir d’une course quasiment que sur l’arête en AR.[/quote]
ça doit etre en partant de cham à pied par le montenvers et avec des bandes molletières comme habillement!!!

Posté en tant qu’invité par Blablabla:

Cette vidéo n’a pas pour objectif de fournir la technique universel d’encordement et de sauvetage en crevasse.
La vidéo démontre simplement l’efficacité des nœuds dans certaines configurations. La vidéo indique également comment optimiser les nœuds (types de nœuds et position). Merci pour cette vidéo.

Bien évidement, on ne va pas mettre de nœud :

  • pour traverser la mer de glace en août pour aller à la Charpoua.
  • en étant 3 sur la corde.
    etc.

Par contre, si vous n’êtes que 2, que le risque principal est de ne pas arriver à stopper la chute en crevasse, que la neige est comme indiquée sur la vidéo (en gros en juillet/aout), il est intéressant de mettre des nœuds. Bien évidement, il faudra savoir passer les nœuds, en remontant sur la corde ou en faisant un mouflage si vous ne pouvez pas une utiliser une autre corde etc.

Voila, ça donne simplement des chiffres sur une veille technique. Mais, cela n’empêche pas de réfléchir.

Petite remarque pour certains : :confused:
C’est pas pour charrier, mais quand même, aller sur un glacier à deux ou trois quand aucun des alpinistes ne sait remonter sur corde, mouffler ou passer des noeuds - c’est pas très sérieux … on sourit quand on entand que le PGHM à porté secours à des touriste en tongues sur la mer de glace, mais c’est à mettre dans le même panier… C’est comme vouloir conduire sans avoir son permis :slight_smile:
Désolé d’écrire ça, mais si vous n’êtes pas capables d’être autonome en montagne, je vous conseil de suivre des stages au CAF, FFME ou tout autre club.

Concernant les noeuds, si j’ai avec moi un débutant, je fais systèmatiquement des noeud - parce que l’objectif premier est qu’il m’arrête si je tombe dans une crevasse - et donc pour cela je met toutes les chances de mon côté. Ca signifie aussi que si le premier jours, lors de la marche d’approche vers le refuge, j’ai l’opportunité de marcher sur un glacier, j’en profiterais pour lui apprendre à marcher sur la glace (piolet ancre, rampe, traction et surtout descente pentues) et à marcher corde tendue avec le réflexe de contrer le tirage de la corde, puis planter une broche ou son piolet s’il y arrive et se vacher dessus.
Si c’est moi qui tombe je n’aurais aucune difficulté à ressortir, et si c’est lui c’est idem…
J’ajouterais d’ailleurs que j’évite d’être seul avec un débutant (ça ne m’est arrivé qu’une fois) - je me débrouille normalement à toujours avoir deux débutants avec moi pour des raisons de sécurité évidentes - ou encore mieux bien sûr un grimpeur expérimenté.
Quand à la longeur de corde, il est impensable [Edit : INDISPENSABLE] pour moi d’avoir une réserve de corde - ou au minimum de quoi mouffler, question de sécurité.
Bien sûr, si on n’est pas débutant, on peut discuter de l’utilité du noeud - ça se défends et tout le monde à raison - le tout est de faire en sorte que tout se passe bien :slight_smile: .

Un petit truc sinon, si vous devez remonter un débutant et que vous avez la flemme de mouffler - il suffit d’acheter 20 m de cordelette, et de faire des noeuds tous les 50 cm pour faire des pédales, ce qui fera au final un sorte d’échelle de corde de 10 m que vous pourrez jeter au gas qui est dans la crevasse. Il remontera dessus, et vous n’aurez qu’à ravaler le mou sans forcer. Ca ne pèse presque rien, ça ne prends pas de place, et ça marche même si vous n’avez pas de réserve de corde.

J’ajouterai juste une remarque que m’a fait un guide un jour :
« la montagne est généreuse » - il entendais par là qu’en montagne il y a beaucoup de monde qui commet des erreurs, mais qu’au final il y a peu d’accident.

J’irai même un peu plus loin en utilisant cette technique s’il y a une différence de poids entre les 2 compagnons. Ça rejoint une précédente discussion sur le fait de mettre le plus lourd en amont. Je pense que, sous réserve d’être en présence d’une bonne couche de neige sur la glace (au moins 15cm), je ne mettrai à l’avenir (je n’en mettais jamais jusque là) que des noeuds du côté du plus lourd pour faciliter le travail du plus léger…
Pour ma part, le plus léger est un peu moins expérimenté, du coup le fait de ne pas mettre de noeuds de son côté lui facilite aussi le mouflage éventuel si nous sommes seuls sur le glacier.

Pour l’espacement des noeuds, il devrait dépendre de l’épaisseur de neige. Moins l’épaisseur est faible plus mes noeuds sont rapprochés pour descendre peut-être jusqu’à 1 ou 0.75 m au lieu des 2m testés par l’ensa et préconisés dans les docs. Ceci afin d’augmenter les frottements.

La manip de l’ENSA est comme à chaque fois ( relais en glace par exemple) passionnante.

Je partage cet avis. Ou alors une préconisation pour une cordée " débutant - leader ( guide…) ou ce dernier doute beaucoup de la capacité de son second à bien réagir en cas de chute ". Je dirais que c’est surtout une technique qui permet de geler une situation en attendant les secours extérieurs.
L’usage des noeuds pour une cordée autonome me parait avoir beaucoup plus d’inconvénients que d’avantages. Et je n’imagine pas une seconde de devoir remonter sur une corde en fractionnant le passage des noeuds. Cela dit, Pragmatisme avant tout : Avec le club, On va quand même essayer la manip cet hiver, pour aborder les problèmes techniques que cette nouvelle ancienne technique peut entrainer. Apres chacun choisira ce qu’il y a de mieux pour lui et sa cordée.

[quote=« florentazur, id: 1562705, post:105, topic:137477 »]Petite remarque pour certains : :confused:
Quand à la longeur de corde, il est impensable pour moi d’avoir une réserve de corde - ou au minimum de quoi mouffler, question de sécurité.[/quote]

Oups, eurreur de frappe, j’ai oublié trois lettre, ce qui change le sens de cette phrase.
Je voulais écrite 'quand à la longeur de corde, il est INDISPENSABLE pour moi d’avoir une réserve de corde", bien sûr.

C’est corrigé :

Tous les membres peuvent corriger leurs propres messages, en cliquant sur l’onglet « mofifier » sous chaque post. :wink:

:grinning:

et qui ne déchire pas la corde quand on fait un mariner double pour sortir un compagnon-e inanimé-e d’une crevasse.
Le noeud de l’ENSA quoi :-).

C’est important car les crevasses ne mangent que les alpinistes qui ont fait le bon noeud, c’est difficile ces bêtes là.
Et comme bien peu d’alpinistes font le bon noeud, voir pas de noeud du tout, les glaciers maigrissent.

Sans déconner, tu fais le plus gros noeud qui se défait le plus facilement après avoir été mouillé et mis sous tension.
Tu peux tester avec tout plein de noeuds :

  • Le lundi, tu fais les noeuds.
  • Le mardi, tu les passes dans une crevasse.
  • Et le reste de la semaine, tu défais les noeuds.

A deux sur la corde, tu peux aussi fonctionner avec un brin de 50 avec encordement à double : des noeuds sur un brin pour freiner, aucun sur l’autre pour moufler…

bah nan, vu que tu as divisé la corde en 3 (chacun prend 1/3 dans le sac en secours ), tu n’as que 16,6 mètres de corde entre toi et ton/ta partenaire.

Et si ton/ta partenaire est en capacité de récupérer le brin sans noeud que tu lui envoies, autant qu’ille remonte de lui même non ?

Pourquoi mettre un tiers ds le sac ?
ca fait bcp…

Perso, j’ai un bout de cordelette indépendant de qq m en 7mm ; 3 à 5 m de rab sur la corde me suffise pour amorcer.
Qd à remonter sur la corde, en exercice j’avais trouvé ça épuisant, et pas si simple (alors que je fais pas mal de spéléo…), surtout s’il y a une lèvre à passer : altitude, gants mouillés, froid, série de manips à faire alors qu’on est pendu ds le vide…
Faire un mouflage depuis la surface me semble bcp + cool…

pour pouvoir envoyer un brin sans noeud pour qu’il remonte.
J’invente rien hein ? C’est ce que j’ai toujours lu/appris … (encordement en N).

Par contre l’opposition mouflage/remontée est intéressante.

C’est une autre solution, je suppose que le remonteur reste encordé pour l’assurage.
Mais ca utilise bcp de corde, et il faut qu’il puisse remonter, ce qui reste une manip délicate…

ca calme … : https://www.youtube.com/watch?v=OvjUUgJgxJ4

Merci pour les films, c’est bien ce que j’avais compris.
Je ne garde pas un très bon souvenir de mes essais d’auto-remontées de crevasse, ca m’a paru assez physique, peut-être à cause du froid, du stress, de l’altitude, du matos qui encombre…
Bloqueurs mécaniques indispensables : l’utilisation de cordelettes et noeuds autobloquants me semblent illusoire.

Le mouflage m’a semblé bcp + facile : c’est une suite de manips, si on fait tout ds l’ordre, ca fonctionne très bien, même si on est totalement crevé !

oui, j’ai déja du remonter sur corde avec des autoboquants, c’est épuisant. Et je n’avais pas de skis aux pieds ni de gros sac…