Posté en tant qu’invité par piloune:
y’a du vrai dans ton étude psychologique
Posté en tant qu’invité par piloune:
y’a du vrai dans ton étude psychologique
Posté en tant qu’invité par piloune:
Francois a écrit:
Excuse-moi mais, à mon avis, cette question n’a pas de sens. On
ne peut pas comparer un 6a en salle et un 6a en montagne.
On est bien d’accord la dessus ! Et pourtant, il s’agit bien du même degré de cotation… mais pourquoi vouloir comparer ce qui n’est pas comparable ? ?? coter avec la même échelle de valeur un passage en haute montagne et un passage en salle, c’est ça qui n’a pas de sens (et non ma question)… en même temps, s’il fallait créer une échelle propre à chaque activité, on n’en finirait plus, et une vache n’y retrouverait plus son veau
Posté en tant qu’invité par laurent13:
Je dirai comme tous les autres que ça dépend de ta pratique et de ton expérience…
Dire que que tu passes du 7 à vue tu peux aller tranquille dans des voies engagées comme la walker est une connerie…quoique je crois bien que Hugues Beauzille n’avait quasi jamais mis les pieds en montagne lorsqu’il a fait la walker en solo…on lui avait dit : tu vas voir c’est du 5+ tu vas randonner (alors qu’à Claret il grimpait dans le 8 engagé)…après avoir perdu le topo son sac et fait un bivouac…il l’a sorti « à vue » :-)) comme une petite couenne du sud…mais bon n’est pas Hugues Beauzille qui veut…
Je pense tout simplement qu’il est beaucoup plus facile d’avoir un niveau 6c ou 7a en escalade qu’un niveau TD ou TD+ tous terrains en alpi (je parle pas des grandes voies modernes) en alpi…(facilité d’accès aux falaises, peu d’engagement, salles d’escalade etc…facilite cela)
A mon avis « les alpinistes montagnard » que comme tu les appelles t’en trouve davantage chez ceux qui ont de la bouteille…(j’ai pas dit ceux qu’ont des knickers…quoique…)
Je ne considère pas la grimpe comme un « entrainement à l’alpinisme » mais comme une activité à part entière ou je m’éclate…et je pense que depuis Droyer, Edlinger et cie, à part quelques cafistes barbus…c’est quand même la majorité des pratiquants…
Posté en tant qu’invité par ArnaudF:
A mon avis si tu veux être bon en montagne faut bouffer de tout SAE dalle devers…
Posté en tant qu’invité par mike:
ArnaudF a écrit:
A mon avis si tu veux être bon en montagne faut bouffer de tout
SAE dalle devers…
Et une fois que tu as bouffé de tout, tout deviens plus simple. Avec l’acclimatation au vide à l’altitude et à la peur lié à l’équipement moins sûr, on s’apperçoit qu’un 5+ en SAE ressemble beaucoup, gymniquement, a un 5+ en haute montagne.
Comme quoi les cotations c’est plutôt pas mal fait.
Posté en tant qu’invité par papy_ours:
je suis d’accord : si les cotations sont bien faites , le 5 + est le même partout ( ou devrait ! )
mais comme déjà mentionné, on ne va pas l’aborder ni avec la même pêche ( l’altitude … ), ni avec la même décontraction ( l’engagement, l’exposition ) , ou la même gestuelle ( à cause de la veste, de ce put… de sac , de ces merd… de grosses , etc … )
bref, à chacun suivant son expérience, son acclimatation et son mental de savoir quelle marge garder en fonction des conditions et du type de voie
Posté en tant qu’invité par goethe:
Pour en revenir à la question initiale, la réponse est simple, il y a beaucoup plus de grimpeurs réguliers que d’alpinistes réguliers…
Et ce n’est pas la peine de snober, il est simplement plus simple d’aller grimper une couenne ou au pire en SAE, que de faire de la montagne (parce que pour y aller, il y a énormément de trajet pour beaucoup de français, …) …
Seulement quand un grimpeur de Lille va faire un tour dans les alpes pour les vacances ou le WE, il a envie de faire de la montagne, mais comme il n’est pas fou, il veut faire du facile…
Posté en tant qu’invité par Francois:
goethe a écrit:
Seulement quand un grimpeur de Lille va faire un tour dans les
alpes pour les vacances ou le WE, il a envie de faire de la
montagne, mais comme il n’est pas fou, il veut faire du
facile…
???
Ben pourtant, il y a des terrils dans le coin? Il n’est pas obligé d’aller dans les Alpes…
Posté en tant qu’invité par papy_ours:
effectivement, malheureusement pour certains d’entre nous ( pas tous français d’ailleurs … ) les terrils sont plus proches que les Alpes ou les Pyrénées !
mais leurs faces nords sont bien trop engagées pour s’y risquer sans VTT !
mais bon, habiter dans le ( grand ?) nord, ça n’empêche pas de s’entraîner en falaise, en SAE, d’aller courir , marcher, etc … et d’avoir envie de faire autre chose que du facile quand on en a l’occasion.
le problème c’est plustôt que quand l’occasion est là on a parfois tendance a vouloir en profiter à tout prix et prendre des libertés par rapport à l’acclimatation, la météo et les conditions : ce qui n’est pas toujours à conseiller !!!
mais je m’éloigne du sujet …
Je « plussois » 10.000 fois ! Pis 6a en alpi, c’est très souvent avec des protections à poser. Plus rien à voir avec la p’tite salle aseptisée
Oui, et avec un sac lourd, et eventuellement en grosses. La plupart de ceux qui sont dans le 6a alpi doivent être dans le 7 en salle…
Malheureusement pas pour moi je reste sur mon modeste 6b/c
J’ai plutôt envie de dire que l’escalade en haute, très haute montagne c’est … le mental ! (Mais c’est un autre sujet )
Ça dépend beaucoup des gens, certains ont un écart encore plus grands, d’autres comme moi ont une différence très faible entre la couenne et la montagne.
Impressionant ça - j’ai l’impression d’avoir le moins de marge technique par rapport à la plupart de mes compagnons de cordée habituels (~6b/+ en salle, 5c en terrain d’av, plutot 5b max en alpi).
Les differences s’expliquent peut-être par le fait que les nouvelles generations se mettent plus au taquet en couenne et arrivent donc à un niveau supérieur en escalade sportive, mais être au taquet n’est pas une très bonne idée en alpi. Personnellement je n’ai pas un bon mental pour l’escalade sportive, j’ai peur même en salle.
C’est même une très mauvaise idée.
« De mon temps » quand on envisageait une voie avec du 6a, on était absolument sûr de passer. Il n’était pas question « d’essayer » ou de se mettre au taquet. Autres temps, autres moeurs.
Ben je comprends ça ! Pas de spit au niveau de la ceinture !
6b/+ après travail ou à vue ?
Car en grande voie et alpi, ce qui compte est le niveau à vue (si on ne veut pas exploser l’horaire).
Et pour comparer le niveau à vue, il faut plutôt utiliser le niveau en couenne et pas en salle, pour que la difficulté de lecture soit similaire avec la grande voie / alpi.
J’ai dit en salle car je repondais à quelqu’un qui parlait de son niveau en salle. Mais en ce moment, je passe la plupart des 6a à vue, et en extêrieur je ne grimpe presque uniquement en GV. 6a+ à vu des fois aussi, et je n’ai enchainé qu’un seul 6b en tête dans ma vie et c’était à vue également.
Je ne sais pas vraiment quel est mon niveau après travail car en ce moment je travaille que très rarement des voies.
Donc je fais du TA une cot sous ma cote à vue habituelle, et l’alpi plutot deux cotations en dessous, sans pour autant me faire trop peur ou prendre des risques inconsidérés. Ceci represente une marge assez fine par rapport aux standards modernes. Mais je suis nul en couenne (peur irrationelle de la chute), alors que je commence à avoir une bonne quantité d’experience en TA et Alpi, donc je pense que l’explication est là.
Un échange sur la chute a été fusionné à un sujet existant : La chute en escalade et les années 60/70
Un autre sujet qui aborde cette question : Aide sur baisse du mental avec la hauteur