[quote=« Nicolas de Grenoble, id: 1085528, post:33, topic:104783 »]
Ce genre de raisonnement pourrait être utile pour mettre en sécurité une route de pied de versant qui ne sera atteinte que par les plus grosses avalanches…
Il n’est pas pertinent pour nous autres skieurs qui pouvons être entrainés et ensevelis par des volumes de neige faibles. :([/quote]
C’est pertinent dans le sens où si il y a 40cm de neige ça a nettement plus de chance de partir que si il n’y a que 20cm. Le risque d’avalanche dépend beaucoup de la quantité de neige mobilisable.
Le plus pertinent est d’être formé à ce genre de situation (déplacement en montane hivernale) et de connaître les méthodes de réduction des risques (et hop! à marronnier, marronnier et demi…)
Le plus pertinent est d’être formé à ce genre de situation (déplacement en montane hivernale) et de connaître les méthodes de réduction des risques (et hop! à marronnier, marronnier et demi…)[/quote]
Sauf erreur, apprendre à lire le bulletin de risque d’avalanche fait partie de ce que t’enseigne cette formation
Je commence à troller, là…
J’aurais tendance à penser que dans ce cas Internet est le reflet de la vraie vie, ou du moins que les écarts ne sont pas significatifs.
Il faut bien voir que ceux qui skient encore en mai doivent avoir l’impression d’être nombreux mais c’est surtout parce qu’ils se retrouvent tous dans les même pentes qui permettent de skier mais la majorité des itinéraires ne sont plus praticables.
Le plus pertinent est d’être formé à ce genre de situation (déplacement en montane hivernale) et de connaître les méthodes de réduction des risques (et hop! à marronnier, marronnier et demi…)[/quote]
Les méthodes de réduction tu les appliques à partir des infos recueillis avant de partir, c’est à dire essentiellement dans le BRA et le niveau de risque qu’il indique.
pas d’accord. (aie je vais en prendre pour 10000 posts de contre explication en retour!!!)
en fait quand il y a une plus grosse quantité de neige tu as forcement plus de risque que si ça part ce soit gros. mais en fait tu as moins de risque que ça parte.
en effet si tu as une plaque de neige de 20 cm, le poids d’un skieur est important par rapport a celui de la quantité de neige et risque donc d’entrainer une déstabilisation du manteau neigeux.
par contre si tu as une grosse épaisseur de neige sur une couche fragile, le poids du skieur est négligeable par rapport au poids de la plaque (qui n’est pas partie sous son propre poids) et donc moins de risque de déstabilisation.
pas d’accord. (aie je vais en prendre pour 10000 posts de contre explication en retour!!!)
en fait quand il y a une plus grosse quantité de neige tu as forcement plus de risque que si ça part ce soit gros. mais en fait tu as moins de risque que ça parte.
en effet si tu as une plaque de neige de 20 cm, le poids d’un skieur est important par rapport a celui de la quantité de neige et risque donc d’entrainer une déstabilisation du manteau neigeux.
par contre si tu as une grosse épaisseur de neige sur une couche fragile, le poids du skieur est négligeable par rapport au poids de la plaque (qui n’est pas partie sous son propre poids) et donc moins de risque de déstabilisation.[/quote]
+1
Un poste d’approbation de ton explication. J’ajouterais que le poids de la grosse couche va: Stabiliser le bazar et faire partir tout de suite ce qui veut absolument partir.
bon je vais faire simple:
imagine une balance avec 1kg de chaque coté et toi qui monte sur un coté.
maintenant imagine une balance avec 1000 tonnes de chaque cotés et toi qui monte sur un coté.
sur quelle balance as tu plus de risques de déstabilisation?
Bon imagine que la plaque ait une résistance de 5 MPa au glissement (je dis au pif). Avec deux mètres de neige dessus, la charge est de 4.99 MPa. Avec 20 cm, elle est de 1.25 MPa. Tu viens ajouter ta surcharge (sans compter les sollicitations dynamiques)…
Ce n’est pas du tout comme ça que ça fonctionne, ce n’est pas d’un côté le poids du skieur et de l’autre le poids de la neige. Le poids du skieur vient en surcharge du poids de la neige, déjà plus tu as de neige et plus tu as un risque d’avalanche spontanée (je parle là de neige mobilisable pour l’avalanche, pas d’une sous-couche bien stabilisée qui n’entrerait pas du tout en jeu). Le skieur ne vient qu’augmenter ce risque par une surcharge locale et/ou la rupture des points d’ancrage de la couche.
Je comprends cependant ce que tu veux dire, tu penses qu’un skieur aura d’autant moins de chance de faire partir l’avalanche que la couche sera épaisse mais si ça peut être vrai parfois c’est très loin d’être une règle générale parce que le manteau sera d’autant moins stable que la couche sera épaisse. Imagine qu’il neige tu passes dans une pente où il y a 20cm de neige fraîche, rien ne part, tu repasses quelques heures plus tard la couche fait 40cm (on imagine qu’il n’y a eu aucun changement autre que l’épaisseur de neige, pas de fragilisation due à la température par exemple) et bien là ça a nettement plus de chance de partir.
« En équilibre » en mécanique ça veut dire que les forces qui s’exercent dessus s’annulent, ça ne dit rien de la force nécessaire à rompre cet équilibre. Toute couche de neige qui n’est pas en train de descendre est en équilibre.
Ben pas mal de travaux récents suggèrent qu’une plaque ne marche pas vraiment comme ça… mais plutôt avec la propagation d’une rupture localisée de la couche fragile. Une contrainte ponctuelle qq part la fait casser (prouf), et si cette cassure arrive à se propager ça part.
Comme ça ça peut sembler très théorique, mais ça peut influer sur les comportements à tenir (garder ses distances notamment).
Ah, mais je sais pas comment ça marche. Je voulais juste montrer que dans ce domaine qu’on peut dire tout ET son contraire en faisant croire que c’est réfléchit et correct.
Perso, c’est technique Munter + BNA + instinct. Savoir si c’est mieux d’avoir 20 cm compact sur gobelet que 1 m de poudre sur givre, j’ai arrêté d’avoir la prétention de savoir y répondre.