Bonjour à tous.
Vandalisme ? Je dirais même terrorisme, crime contre l’humanité (peut-être génocide…).
Il faudrait se calmer un peu, et se souvenir - attention, je vais encore faire le prof ! - que les mots ont un sens. Si je vandalise en ne grimpant qu’une première longueur, quel terme pour parler de celle ou celui qui taille des prises, ou qui en colle, ou qui arrache un piton dont il n’a pas eu besoin (ce débat fit rage dans les années 70 du siècle dernier, à l’époque d’un certain J-CD) ?
Sans nier la réalité du problème que pose, considérée globalement, la patine des voies, nous devrions nous garder de cette mode bien actuelle : escalader à tout bout de champ l’échelle lexicale, de peur que si nos mots n’atteignent pas tout de suite le point culminant, nous ayons l’air de ne pas suffisamment blâmer.
Même de magnitude 6 sur l’échelle de Richter (qui en compte une douzaine), un séisme reste un séisme et fait des dégâts.
Bonne grimpe à tous, couennes ou GV. Mais quand même, n’allez pas tirer prétexte de ce que j’ai écrit ici pour patiner la 1ère longueur du pilier sud de la Dent d’Orlu, sans faire les 44 suivantes !