Nbs de reçus au proba aix

Posté en tant qu’invité par ex curieux:

2 ans de pratique exclusive en salle, pour quelq’un de physiquement bien placé (« naturellement » très maigre), peut etre.

une chose est faire UN 7a à vue en n’importe quel moment, une autre en faire 3 l’un après l’autre sans choisir le jour et le moment, avec un peu de pression.

en plus tu ne considere pas que parmi les « pratiquants confirmés moyens » il y a ceux qui se confirment dans la patate, et ceux qui se confirment dans les astuces de petite salope des parois falaises et blocs (tout ce qui fait la différence entre un grimpeur « expert » et pas)

perso j’estime que la combinaison proba en salle+liste des voies n’est pas si facile que ça.

un bon grimpeur expert en falaise et GV n’aura aucune difficulté à completer la liste, j’estime qu’il suffit un mois de vacances, deux jeux de friends, un patenaire motivé et bonne meteo pour la faire ex novo sans stress (=en randonnant avec plaisir les voies).
Mais peut etre qu’il devra s’entrainer dur dur dur pour avoir sa chance sur les 3 fameuses voies…

au contraire j’aimerais bien voir ton grimpeur qui passe 7a à vue en salle aprés 2 années, sur un sympa 6b de fissure granitique, à proteger du debut à la fin… :stuck_out_tongue:

[quote=« ex curieux, id: 1011685, post:38, topic:98069 »]perso à partir des descriptions du proba faites ici, j’estime que sans etre compétiteurs il faut arriver à faire le 7a à vue/flash en salle comme « niveau routine » […]. Avec ce niveau en salle, un falaisiste expert […] devrait bien faire le 8a en extérieur, mais plutot comme max à vue que comme après travail!!!

Pas un niveau exceptionel peut etre, mais pas non plus un niveau de simple « bon amateur » : le 8a après travail est à la portée de presque tout le monde avec quelques années de motivation et de bon entrainement, sans blessures majeures.[/quote]

C’est une blague ? D’après moi c’est le contraire : Le 7a en salle à vue est à la portée de presque tout le monde en quelques années voir moins, mais ce même niveau est beaucoup plus long à atteinde en falaise. Rien de plus typique que les gars qui torchent en salle après 6 mois de grimpe intensive et qui ne sortent plus rien en extérieur. Soit tu grimpes sur une falaise où les cot’ sont over-surestimées, soit c’est ta SAE qui est ultra sevère. :o
Cependant, il est vrai qu’un pur falaisiste va avoir des pb dans les gros dévers en salle, systématiques à partir d’un certain niveau. Mais c’est un cas un peu particulier et rapide à corriger avec un peu d’entrainement ! :wink:

Posté en tant qu’invité par ex curieux:

faut voir quel professionel.

pour gérer une salle du A au Z, faire des ouvertures pour tous, etc, oui, d’accord avec toi.

pour autre chose, du cours débutants à l’initiation en exterieur aux GV (demande : un BE peut par example se faire payer pour porter 2 clients faire une voie en Verdon, comme s’il était une guide???) pas forcement, s’il y a d’autres compétences que le niveau en soi…

(après tout il y a bien des guides de montagne qui ont ce niveau là, le BE ne pourrait simplement etre une guide qui ne se fait pas chier avec la glace et la neige???)

Posté en tant qu’invité par ex curieux:

[quote=« grenouille mutante, id: 1011699, post:42, topic:98069 »]

[quote=« ex curieux, id: 1011685, post:38, topic:98069 »]perso à partir des descriptions du proba faites ici, j’estime que sans etre compétiteurs il faut arriver à faire le 7a à vue/flash en salle comme « niveau routine » […]. Avec ce niveau en salle, un falaisiste expert […] devrait bien faire le 8a en extérieur, mais plutot comme max à vue que comme après travail!!!

Pas un niveau exceptionel peut etre, mais pas non plus un niveau de simple « bon amateur » : le 8a après travail est à la portée de presque tout le monde avec quelques années de motivation et de bon entrainement, sans blessures majeures.[/quote]

C’est une blague ? D’après moi c’est le contraire : Le 7a en salle à vue est à la portée de presque tout le monde en quelques années voir moins, mais ce même niveau est beaucoup plus long à atteinde en falaise. Rien de plus typique que les gars qui torchent en salle après 6 mois de grimpe intensive et qui ne sortent plus rien en extérieur. Soit tu grimpes sur une falaise où les cot’ sont over-surestimées, soit c’est ta SAE qui est ultra sevère. :o[/quote]

non pas de blague. Ca fait 11 années que je grimpe dont les premiers 5 sans jamais faire de la SAE.

meilleure à vue en ma vie : « opera vertical » 7b à céuse (où j’ai fait plein de 7a et 7a+ à vue aussi)
meilleure à vue cet annnée : un 7a en leger devers à siurana (et une dizaine de 7a/+ flash dans le meme trip)
niveau bloc 7a presque chaque séance, 7b+ max, j’ai flashé deux 7a+/b récentement. A l’aise dans tout style sauf jetés.

et pourtant en salle avec la corde je suis dejà mal fottu dans les 6c à vue, le plus gros problemes etant :
-manque de graine+prises sales+chaleur de merde+humidité+manque de vent=il faut serrer si non la prise glisse, ça sert à rien de chercher l’adhérence de la peau…j’utilise une quantité monstrueuse de magnésie entre les essais pour secher la peau, je me souffle sur les mains, je brosse et rebrosse, mais rien à faire. En exterieur par contre je rate rarement la choix du site par rapport à la meteo et si dans l’a vue une prise est trop tartinée, parfois on trouve à coté un petit verrou crochetant qui personne a touché, mais qui tient…
-mosquettonages trop rapprochés cassent le rhytme : on ne peut pas grimper le plus vite possible de bac à bac comme dans une falaise bien équipée…
-préhensions pas assez obligées=difficile de lire la marque du pouce (en exterieur, quand on doute, c’est comme ça q’on sait si les gens ont croisé ou relancé…)
-manque de point de repos évident. Ayant pas la lecture « instinctive » d’adam ondra, je suis mieux placé à vue dans des voies ou on peut s’arreter pour regarder la suite, grimper en arrière si nécessaire, etc…
-contrainte de temps : sur une journée en falaise ou bloc j’ai le temps de jouer avec des trucs faciles, me relaxer, fumer mon pet, attendre que le soleil tourne derrière la paroi sans rien faire…tout ça me porte naturellement dans le bon etat pour taper une croix ou deux, c’est à dire 100% concentré sur la grimpe. En salle c’est bien différent…

faut dire aussi que je ne fais pas du mur corde systematiquement, j’ai plus d’experience de salle bloc (où, en tout cas, mes perfs restent toujours un certain niveau plus baisses qu’en vrai rocher…).
Par contre ce n’est pas un probleme de devers, en salle j’aime bien les gros devers à bac parce que, justement, c’est les seules voies où la lecture est si facile qu’on arrive à « courir » dedans…

Trop bas en référence à quoi ? En référence au niveau d’exigence des autres probatoires des différents BEES existants ? Besoin de sauter 2,20m en hauteur pour devenir B.E. d’athlétisme ? (2,20m correspond à peu près, si on peut se permettre ce genre de parallèle, à un 8a). Etre bon pédagogue et plus généralement bon professionnel passe t’il nécessairement par un niveau de pratique élitiste ?
Le probatoire BE n’est ni un championnat ni une fin en soi. Il valide uniquement une « autorisation » d’entrée en formation.

Quand je grimpe dans les Dolomites, les 6b de Comici ne manquent jamais de m’impressionner. 6c / 7a reste et restera un niveau de pratique très élevé. Il ne faut pas confondre haut niveau de pratique et niveau de l’élite.

Avec un minimum d’expérience d’enseignement (je parle d’élèves ou de clients qui constituent la manne principale des revenus du BE), on se rend vite compte que le niveau moyen est plus près de 5a/5b et que 6c / 7a est un niveau très élevé de gens qui n’iront jamais vers un BE.

Parler de l’élite, ce n’est pas être lucide sur le niveau des clients potentiels du BE.

C’est complètement l’inverse ! Donner le BE à un grimpeur de haut niveau, c’est être certain qu’il ne sera pas prêt à se faire chier avec des débutants, du 3° âge voire des handicapés.
Un grimpeur qui enchaine deux des 3 voies du Proba, dans les conditions que l’on connait ne démontre pas vraiment qu’il est « à la rue » ; la suite de la formation lui donnera l’occasion de le prouver…ou pas.

B.A.

Posté en tant qu’invité par Question:

Ca me fait pas penser à ce grimpeur ou cette grimpeuse (histoire de ne viser personne) qui, grâce à son statut de sportif de haut niveau, ne devait pas passer les probatoires (ce qui est normal à mon sens) et avait une formation largement raccourcie (ça l’est un peu moins). Lors des stages Terrain d’aventure il/elle ne faisait que des voies en second , sans poser aucun coinceurs… Je vous l’accorde son niveau en grimpe était supérieur au notre, concernant le reste, je reste un peu plus sceptique.

Vaut-il mieux une floppée de grimpeur dans le 8, qui ne bouffe que de la résine, et soit très fort en falaise sans quelconque expérience, ou des grimpeurs un poil moins forts, avec un bagage technique et pédagogique plus important?

La réponse est plutôt simple et évidente à mon avis… La pédagogie est la qualité essentiel dans ce type de métier.

Il y a, je pense des valeurs essentielles qui passent avant un très bon niveau : l’expérience est indispensable, la pédagogie est une deuxième valeur essentielle, le niveau vient seulement en troisième, sachant la 1ère inclut forcément avoir un niveau convenable. Il faut aussi avoir l’envie de transmettre sa passion et ses connaissances, ce qui n’est pas toujours des qualités présentent chez Mr tout le monde.

Quand je vois la liste de course de « rockclimber » (je crois), je pense que si il a vraiment fait toutes ces voies, c’est vraiment dommage d’échouer ici, mais bon je pense que la leçon à tirer pour lui est de s’entrainer suffisamment en résine pour réussir son proba en septembre.

Un sportif de haut niveau n’aura pas forcément cette même expérience de TA et grandes voies, n’aura pas forcément cette notion de pédagogie et de transmission du savoir, car les valeurs d’un BE n’ont rien à voir avec celles de la compétition.

Enfin, cela a été dit plus haut, la majorité des gens qui prennent un BE, le prennent pour faire des voies soit de type débutant soit perfectionnement c’est dans le 6… mais je pense pas qu’il soit fréquent que des clients demandent à un BE de faire des voies dans le 7C+ 8a…

Posté en tant qu’invité par qui peut le plus …:

C’est l’histoire du mec qui butte sur la fissure en 7a+ et qui s’assoit sur sa corde en invitant son client à le rejoindre.
« tu sais aujourd’hui on ira pas au sommet, mais je suis un super pédago et tu vas voir, on va beaucoup discuter… »

C’est à la base pas très pedago d’emmener un client dans une voie d’un niveau qu’on ne maitrise pas.
Nan ce qui serait pédagogique serait de dire à son client : « bon mec, ya une petite fissure en 7a+, je pense que tu peux la sortir, je passe en second » :smiley:

Posté en tant qu’invité par zorglub1:

pour répondre au questionnement de certains j’ai passé le test (je suis diplomé à présent ) il y a quelques années et j’étais au jury cette année mon impression est que les échecs sont essentiellement dus à l’inexpérience et à une mauvaise gestion du stress hors pour faire ce métier ilo faut s’avoir s’adapter à certaines situations voilà essayez le yoga et la sophro… cordialement