Oui sans doute. Tu veux dire par rapport aux années 80’ et 90’ ?
C’est sur que ça fait plaisir de voir les collaborations, l’entraide et la bonne humeur au CB. Et les différentes fusions des groupes au fil des jours. Et le style alpin ou semi-alpin, bien engagé (mais on veille quant même à ramener tous ses orteils). Dans mon souvenir c’est aussi arrivé à Moro et Steck de s’unir après coup, au vu des conditions/situations. Aussi à Mike Horn je crois (voir son livre)…
Pour spéculer, je me suis demander ces derniers jours si la Messner 2000 n’est pas un mauvais choix, un choix de l’égo avant la raison. Dans le sens : ça doit être sympa pour l’égo de pouvoir achever une voie « Messner », une voie que même le « maître » n’a pas réussi. Quoi de plus grandiose !
C’est évidemment impossible de savoir ce que ferait Loretan (Troillet, il faudrait lui poser la question, tiens !). Mais il y a deux situations fréquentes chez lui :
- voie très très longue : seulement si c’est pour faire une arête longue mythique sur-engagée (Anapurna, Mazenod, Lhotse Shar).
- dans tous les autres cas : directissime vers le sommet. On monte droit dans la face, jusqu’au sommet, le plus vite possible.
La Messner 2000 est très (trop) longue pour l’hiver, mais n’a aucun intérêt, en réalité, si ce n’est le nom. J’imagine qu’un Loretan prendrait la ligne la plus directe qui mène au sommet (proche de Kinshofer, ou nouvelle voie plus technique, plus directe encore si c’est possible, peut-être vers Mummery ). Bref, de simples spéculations nocturnes !