C’est déjà ce qui s’est passé l’an dernier, au moins pour Elisabeth.
Nanga Parbat hiver 2016 : Eli Révol pour relever le défi avec d'autres!
[quote=« hedera, id: 1802690, post:321, topic:159820 »]
C’est déjà ce qui s’est passé l’an dernier, au moins pour Elisabeth.[/quote]
il fait -20° au BC, ca donne pas envie de s’éterniser, meme pour prendre une bière avec les potes.
en général dans ce genre de truc, quand t’as décidé de te casser… ben tu te casses
A+
La transition 7500m sur le Nanga Parbat-> Aéroport d’Orly en quelques jours, ça doit secouer quand même…
Pour le moral certainement, pour le physique au contraire ca ca être mille fois mieux…
[quote=« AL., id: 1802713, post:324, topic:159820 »]
Pour le moral certainement, pour le physique au contraire ca ca être mille fois mieux…[/quote]
Pour avoir fait une transition de 6200m à 900m en moins de 24h, au mois de juillet, mon souvenir est que ça secoue physiquement, j’ai passé 48h à dormir et glander, complètement séchée par la chaleur !
[quote=« hedera, id: 1802714, post:325, topic:159820 »]
[quote=« AL., id: 1802713, post:324, topic:159820 »]
Pour le moral certainement, pour le physique au contraire ca ca être mille fois mieux…[/quote]
Pour avoir fait une transition de 6200m à 900m en moins de 24h, au mois de juillet, mon souvenir est que ça secoue physiquement, j’ai passé 48h à dormir et glander, complètement séchée par la chaleur ![/quote]
Pour la différence d’altitude, c’est uniquement dû au fait que le corps n’a plus besoin de se battre contre les éléments extérieurs et donc ce sentiment de fatigue n’est rien d’autre que le corps qui récupère et recharge ses batteries. Bref il profite d’être en sécurité pour rattraper le sommeil en retard.
Après c’est sûr que si tu vas au bord de l’océan indien avec 35 degré, le corps va souffrir. Mais je n’ai pas l’impression qu’à Orly, il fasse actuellement 35degres…
Des news :
- Nangadream est au BC. Ils sont montés jusqu’à 7500m. Mais cela ne veut pas dire qu’ils abandonnent.
- Simone et Tamara ont apparemment descendu leur matos de la Messner, pour peut être tenter la Kinshofer ?
[quote=« huguesdup, id: 1802780, post:327, topic:159820 »]Des news :
- Nangadream est au BC. Ils sont montés jusqu’à 7500m. Mais cela ne veut pas dire qu’ils abandonnent.[/quote]
Le dernier tweet sur altitude Pakistan fait état d’une expédition terminée pour Nangadream. Prévisions météos trop défavorables ? Problèmes de financement ?
Un article - en allemand - de Stefan Nestler, paru ce matin, résume la situation: http://blogs.dw.com/abenteuersport/nanga-parbat-zermuerbt-seine-belagerer/
J’ai laissé mon allemand au collège mais Google traduction semble m’expliquer qu’ils ne sont plus que cinq sur la montagne: l’équipe de Simone Moro et Moro Seilpartner d’un côté et celle de Alex Txikon, Daniele Nardi et Ali Sadpara de l’autre. Ils y croient encore et attendent la bonne fenêtre météo.
Les polonais du versant Rupal semblent avoir abandonné en raison de la météo (trop de neige et trop de vent au sommet).
C’est bien cela. Il ne reste plus que la Team Txikon-Nardi et Sadpara + Moro et Lunger au BC versant Diamir.
L’article n’apprend pas grand chose de plus, seulement que Tomek aurait carrément dit abandonner l’Himalaysime (ca vaut ce que ca vaut comme info, je n’y crois pas trop).
Tout le monde semble unir ses forces pour venir à bout du Nanga ! Simone et Tamara rejoignent l’équipe internationale de Txicon sur la Kinshofer suite aux infos données par Eli et Tomek (il y aurait des séracs trop dangereux sur la Messner 2000).
Tamara a écrit qu’elle était un peu gênée parce que c’est l’équipe de Txicon qui a fait tout le boulot sur cette voie mais elle précise qu’il n’y a jamais eu de compétition entre eux et qu’ils veulent simplement progresser ensemble dans un élan d’amitié.
Source: http://altitudepakistan.blogspot.fr/2016/01/winter-2016-long-pause-for-nanga-parbat.html#updated
pour memo, il semblerait quand meme que que concernant « NangaLigth » :
« However, freezing cold and lack of food and gas, forced them to turn back from C4. »
qu’est ce que tu en dis Bubu ?
[quote=« huguesdup, id: 1803252, post:332, topic:159820 »]pour memo, il semblerait quand meme que que concernant « NangaLigth » :
« However, freezing cold and lack of food and gas, forced them to turn back from C4. »
qu’est ce que tu en dis Bubu ?[/quote]
le mieux sera de demander à elisabeth de retour. Mais pour suivre quand même quelques expés, j’ai quand même bien l’impression qu’avec des températures plus clémentes, gaz ou pas, ils auraient fait une tentative : ils leur restait du jus, comme le prouve leur descente ultra rapide et leur lucidité.
maintenant je peux bien sur me tromper. En tous cas c’est ssur qu’ils n’ont pas beaucoup de marge, mais ce genre de premiere l’exige…
En relisant ces derniers jours des livres de/sur Loretan, le petit discours de Pedro sur « aucune marge » m’est revenu en tête. Il me semble que, bien qu’infime, Elisabeth et Tomek avaient bien une petite marge (tente, gaz, camps, duvets…). Marge relativement grande d’ailleurs si on la compare au « night naked style » de la cordée mythique Loretan-Troillet, pratiqué dans les années 80 aussi par Kurtyka et d’autres. Lors de la première hivernale de la face est du Daulaghiri, ils n’ont emporté qu’une pelle à neige et un sursac, plus 2-3 bricoles. Pas de tente, pas de sac de couchage ni de gaz ! Température sous les -50° C. Du BC au sommet.
Avec ce style non-stop, et un seul camp, ils ont écrit quelques pages de l’himalayisme. C’est évident que Loretan était un OVNI, à tracer 100m plus haut devant tout le monde, mais je me demande (peut-être naïvement) pourquoi cette méthode n’est plus vraiment employée. Trop risquée ? Et pourquoi elle n’est pas envisagée/envisageable au Nanga Parbat ? Est-ce aussi le problème lié à la Messner 2000, qui est très longue, bien loin d’une ligne directe au sommet ?
Pierre Beghin était de la même trempe que Loretan( même s’il n’a pas pu le suivre dans le couloir Hornbein à l’Everest). Son ascension solo au Makalu reste parmi les plus gros trucs réalisés en himalaya.
Oui c’est sur qu’il y avait Beghin aussi . J’ai quand même l’impression que ce style n’a plus vraiment cours aujourd’hui, en particulier pour des trucs costauds et originaux qui sortent des voies normales…
mm tu as vu ce qu’a fait Steck à l’annapurna ? genre mon collègue vient pas tant pis je continue, je perds une moufle tant pis je continue…
Je connais pas bien les ascensions que tu cites, donc je peux pas en parler. Mais evidemment il faudrait regarder la distance, les difficultés techniques…
Exceptionnel en effet, comme d’habitude avec lui. Sans rien enlever à sa performance, il a quand même eu des conditions parfaites, bien meilleures que lors de l’ascension de Benoist et Graziani un peu plus tard
Merci Yves et Kieran de nous rappeler ces morceaux d’histoire, et ces très grands grimpeurs…
Je n’ai malheureusement pas ces bouquins sous la main actuellement, pour les relire …
Un seul camp depuis le BC sur le Daula en hiver, peux-tu nous raconter (résumer !) plus de détails, toi qui a le bouquin ?
Ils ont grimpé en 2 jours seulement depuis le BC ? (clairement non envisageable sur le Nanga)
Sur le Nanga Parbat en hiver, avec maintenant 30 tentatives différentes dans tous les sens, tous les styles, et beaucoup de Polonais grands spécialistes du froid et ascensions hivernales… je penses que toutes les solutions ont déjà été essayées et testées, encore cette année avec Adam et Jaceck déjà bien acclimatés pour tenter un « rush » alpine style direct depuis le BC… (reste peut-être la technique de Ueli Steck, qui consiste à grimper en solo et en courant pendant 24h ! On l’attend, peut-être pour l’hiver 2017 sur le Nanga, si ça le branche de tenter ce genre de truc… )
PS: Sinon, il semble qu’une nouvelle expé est arrivée au CB Rupal, voie Schell (la grimpeuse américaine Cleo Weidlich avec 3 sherpas népalais)… Le 7 Polonais eux plient bagages. Simone et Tamara se joignent à Alex, Daniele et Ali.
Arslan m’a promis des détails sur la position atteinte et la route empruntée par Tomek et Eli « soon »…
En plus de la cordée Loretan- Troillet, il y avait Pierre-Alain Steiner. Ils atteignent le sommet en 19 h non stop, et décident de bivouaquer à plus de 8000 par -50 et un petit sac de couchage de 900 gr pour 3…