Mouli avec corde a double

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

enfin c’est qd même bien plus simple de mettre 2 systèmes
d’assurance que de se prendre la tête avce des machards … :wink:

Tu oublies que la corde est tendue, quel frein peux-tu installer sur un brin tendu ?

Et le plus délicat c’est que c’est toi qui maintient la corde tendue ce qui limite énormément tes possibilités.

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

cisa a écrit:

Et pendant toutes ces manoeuvres le copain qui est au taquet
trois mètres au dessus de la dégaine gueule comme un veau "Fais
vite ! Bordeeeeeeeelllllllll !!!

Non puisqu’il est en moulinette et pris sec.

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

cisa a écrit:

Pour reculer il n’y a aucun problème puisque il ne s’agit ici
que de deux ou trois mètres. Il y a toujours cette place au
pied de la falaise sur le petit sentier sentant bon la noisette
qui court au pied de celle ci.

C’est joli mais ce n’est pas le cas.

Et puis cet enf… de Pythagore…

Imaginons que le relais soit à 30m du sol, si tu es à 1m du pied d’une voie verticale (pour simplifier) la longueur de la corde entre le relais et toi et de moins de 30,02m. Si tu recules de 3m elle est de 30,07m. Tu as gagné 5cm, c’est probablement insuffisant.

A noter que si la corde passe à un point situé à 4m du sol et que tu fais la même opération tu gagnes un peu plus de 1,5m. Là c’est peut-être possible de faire quelque chose mais il faut bien calculer son cou et pouvoir reculer.

Posté en tant qu’invité par Etienne:

On en reparlera quand tu te mettras au dévers…

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

Parce que tu ne laisses pas les dégaines et la corde dans ces dégaines dans les (gros) surplombs ou les toits ???

Le grimpeur ne va pas être mal, au pire il va être en fil d’araignée et son seul problème va être de reprendre son ascension, si il n’arrive pas à rejoindre le rocher il lui reste à remonter sur la corde en pompant.

Mais de toute façon se lancer dans de gros dévers avec une corde raboutée c’est vraiment chercher les grosses complications.

Posté en tant qu’invité par cisa:

Soit h la hauteur du relais, L la longueur de la corde du relais à l’assureur et d la distance séparant l’assureur du pied de la voie. Il suffit de résoudre le système d’équations suivant pour avoir la réponse :

L^2 = h^2 + d^2
h + L = k

Si tu veux gagner deux métres tu remplace k par 62 (longueur totale de la corde), et tu trouves d = 11.13 m si tu veux gagner 1 m tu remplace k par 61et tu trouves 7.8 m

Cela ne me semble pas vraiment impossible de s’écarter d’une dizaine de m le long de la paroi.

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

cisa a écrit:

Cela ne me semble pas vraiment impossible de s’écarter d’une
dizaine de m le long de la paroi.

Ben voyons…

Je connais pas mal de sites (et mêmes de nombreux sites écoles) où il est fortement conseillé de se vacher pour assurer. A vrai dire, autour d’Annecy je ne connais qu’un site où tu pourrais faire ce que tu dis (la dalle de Duingt) sinon quand tu peux t’éloigner de 2m de la falaise tu es déjà très content.

Et avec tous tes calculs (que je n’ai pas vérifiés), tu ne gagne que 2m. Qu’est-ce qui te dit que tun n’as besoin que de 2m ?

Posté en tant qu’invité par Nukem:

Jean-Luc L’Hôtellier a écrit:

Parce que tu ne laisses pas les dégaines et la corde dans ces
dégaines dans les (gros) surplombs ou les toits ???

1/ ça va rien changer à son problème
2/ Pris sec en moulinette dans un dévers == gros balancier quand même

Essaye de lire les posts auxquels tu réponds, ça aide
En plus là, Etienne était gentil, y’avait 9 mots.

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

Nukem a écrit:

1/ ça va rien changer à son problème
2/ Pris sec en moulinette dans un dévers == gros balancier
quand même

Non, si les dégaines sont posées => petit balancier, le problème n’étant pas le balancier mais de pouvoir revenir dans la voie après. Pendant la manip le grimpeur pendouille au bout de la corde et alors ? Il n’en est pas mal pour autant, tout au plus doit-il avoir une petite angoisse au moment où il n’est plus tenu que par le machard.

Ne pas oublier non plus qu’il s’agit d’une manip exceptionnelle, il n’est pas question de grimper régulièrement ainsi.

Posté en tant qu’invité par Nukem:

Jean-Luc L’Hôtellier a écrit:

Nukem a écrit:

1/ ça va rien changer à son problème
2/ Pris sec en moulinette dans un dévers == gros balancier
quand même

Non, si les dégaines sont posées => petit balancier,

C’est pas la taille qui compte

Sinon, je viens de comprendre d’où vient la différence d’interprétation. Quand tu grimpes en moul’ tu t’encorde au brin qui passe dans les dégaines et tu déclipes en grimpant ?

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

Nukem a écrit:

Sinon, je viens de comprendre d’où vient la différence
d’interprétation. Quand tu grimpes en moul’ tu t’encorde au
brin qui passe dans les dégaines et tu déclipes en grimpant ?

Oui quand c’est nécessaire, dans une voie surplombante par exemple. Sinon tu es tiré en arrière dès que tu es assuré trop sec et si tu voles tu te prends un gros balancier. C’est pour ça que je dis que la manip n’est pas spécialement inconfortable pour le grimpeur qui ne risque pas de trop s’éloigner trop de la falaise et au pire peut rejoindre la voie au niveau de la dégaine en pompant.

Posté en tant qu’invité par cisa:

Quel est l’avantage ? Personnellement je ne grimpe jamais en moul dans du dévers car je trouve que démousquetonner est plus long (on n’a pas l’habitude du mouvement) que de mousquetonner donc plus fatigant. OK la chute est un peu moins impressionnante, mais en dévers il y a peu de danger.

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

L’avantage est que tu vas voler beaucoup moins loin, ne pas penduler et si tu te fais reprendre quand ton assureur fait la manip pour passer le noeud tu pourras reprendre la voie moins difficilement que si tu es pendu sous le relais.

Posté en tant qu’invité par Claude:

Mort de rire, je n’aurais jamais réussi à citer le théorème Pythagore pour expliquer le passage du noeud. Ca a l’avantage d’etre franchement drole. Mais alors ça n’a vraiment aucun rapport avec la réalité, ou eventuellement avec la réalité d’une SAE où le sol est bien plat mais reste à trouver les murs verticaux de 30m.

J’ai souvent eu à faire au problème du noeud lors de journées de formation pour la cascade de glace. Lors de ces journées là, on pose souvent des moulinettes de 40 à 50m avec des cordes de rappels coupés puisqu’on n’a pas assez de rappels non coupés. Je connais au moins un site où l’on peut assurer sans frein, uniquement en reculant et en se reavançant. Je ne sais pas comment on peut expliquer ça par des calculs mais je vous dire que dans la pratique ça marche super bien, et meme mieux qu’avec un frein car on n’a pas a se soucier des cordes fines ou mouillées.

Dans les sites qui ne se pretent pas à cette technique, on s’en sort en général tres bien. La méthode la plus pratique consiste effectivement à mettre un deuxième frein au-dessus que l’on laissera jusqu’à récupération de la corde. Pour le mettre vous verrez sur le terrain, c’est pas bien dur. Je vous l’expliquerai bien on line mais je crains que mes souvenirs de topologie et d’algèbre ne suffisent pas à vous convaincre (re lol ;-).

Une petite astuce qui est bien utile si vous n’etes pas sur de vous pour le passage du noeud : quand vous reliez les deux brins, faites un deuxième noeud de chaise à coté du premier comme ça lors du passage du noeud vous pouvez cliper votre longe dans la boucle formée et éviter ainsi tous les gros pépins.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

Claude a écrit:

Mais alors ça n’a vraiment aucun rapport avec la réalité

Si ça donne une bonne idée de ce que ça donne, même si on n’est pas exactement dans la situation où pythagore s’applique on n’en est pas loin.

Posté en tant qu’invité par cisa:

Je connais pas mal de sites (et mêmes de nombreux sites écoles)
où il est fortement conseillé de se vacher pour assurer. A vrai
dire, autour d’Annecy je ne connais qu’un site où tu pourrais
faire ce que tu dis (la dalle de Duingt) sinon quand tu peux
t’éloigner de 2m de la falaise tu es déjà très content.

Personnellement mis à part des relais en pleine paroi, je n’ai jamais eu de problème pour me déplacer d’une dizaine de mètres de la base de la voie. J’ai du mal à croire qu’une falaise ne présente qu’un petit mètre carré à la base de chaque voie. Dans 90% des cas au pied d’une falaise école (puiqu’on parle de moulinette) on peut longer celle ci pour passer d’une voie à l’autre. Il y a donc la place de se déplacer.

Et avec tous tes calculs (que je n’ai pas vérifiés), tu ne
gagne que 2m. Qu’est-ce qui te dit que tun n’as besoin que de
2m ?

Tu oublie que je propose de s’encorder non pas au bout de la corde mais sur celle ci à une distance minimale du relais. Pour être plus clair, le noeud est en haut tout contre le maillon rapide ou le mousqueton, le grimpeur en bas de la voie avec la corde presque tendue. Quand le grimpeur sera en haut le noeud sera arrivé en bas. S’il ya besoin de plus de corde ce ne sera certainement pas plus d’un mètre. Et encore il faudra qu’in m’explique pourquoi, la corde se serait elle allongée ???

Posté en tant qu’invité par Prof…!!!:

Jean-Luc L’Hôtellier a écrit:

On voit que tu n’es pas prof.

Parce que toi si ???
Si tu l’es réellement et que tu expliques avec autant de clarté tes cours à tes élèves je ne peux que les plaindres…

Posté en tant qu’invité par Prof…!!!:

T’es quand même d’ne prétention sans limites !!! Tu crois vraiment être le seul ici à connaitre la vérité…

Bien sur tu semble avoir un bagage théorique intéressant, mais quand donc comprendras tu que dans le système formé par une cordée il y a énormément de facteurs qui interviennent et que dans ta petite théorie tu es bien loin de la réalité car forcément tes modèles vont simplifier ou négliger des choses qui sont finalement très importantes.

Alors écoute donc les grimpeurs expérimentés et prends en de la graine. EN sciences, la théorie doit confirmer la pratique et vice et versa. Sans quoi une thèse est abandonnée. Alors quand on te dit quelques chose (pas une personne mais des dizaines) écoute et essaye de faire avancer la chose plutôt que de rester campé sur tes positions de « moi je sais tout ».