Mort du BE escalade

Posté en tant qu’invité par françois:

altalataï a écrit:

Je me mets à la place de clients qui veulent aller en grande
voie : Mon " guide" ne fait que du 6a! Je ne suis pas près d’y
aller!
encore faudrait il que le client sache ce que c’est que du 6A :wink:
mais comme tu le dis après, la problème ne se pose pas puisque je BJEPS n’emmenera personne en grande voie (théoriquement)

Je ne pense donc pas qu’une personne de 6a niveau ai le droit
d’encadrer et ce, quel que soit le milieu (sae…). Le niveau
6a est le niveau par lequel beaucoup de jeunes commence
l’escalade !!
l’initiateur bénévole peut encadrer avec ce niveau; dans mon club je me charge souvent d’accueillir les débutants en SAE, et ils rattrappent souvent mon niveau en quelques mois. maintenant, je suis bénévole, ce qui n’est pas a même chose…

Posté en tant qu’invité par phil:

comme tu as raison
de la à penser que la ffme ne voit en ce BPJEP qu’un tres bon moyen de faire du benef via l’INF il n’y a qu’un pas !!!
les diplomes fédé ne permettent pas l’encadrement contre rému alors voici un bon moyen
des gens avec des connaissances tres limites et parfois si peu d’autonomie ( ils feront comment en cas de galère … le 112 !!! )
comme toujours en france nous baissons les connaissances minimums pour que certaines personnes y arrivent … voir le BAC !
dans notre activité ou les grimpeurs encadrés risque un peu , il me semble plus important de parfaire les connaissance voir en allongeant la formation ( orientation , météo , falaise encore et encore ) de vrais pro quoi …
même si beaucoup ne travaillent qu’en sae, ils se doivent avec ce diplome davoir des compétences poussées en SNE ( ils peuvent y etre )
je vois souvent lors de mes séances des gens initiateur, prof d’EPS des plus limites pour leurs propres sécu alors de la à gerer less autres j’ai peur !!!
et oui BPJEP = plus simple d’avoir une équi STAPS option escalade BPJEP = waouuuuuu ( je ne fais pas une généralité attention , comme toujours certain avec ou sans diplome son de tres tres bon moniteur, et d’autre avec diplome son redoutablement mauvais )
alors oui au BPJEP avec des prérogatives tres limitées ( SAE animation point ) pour plus BEES ( en gardant une formation de tres haute qualité )
en prenant un moniteur ( quel que soit le tarif ) le client est en droit d’avoir un pro réellement compétent .

Posté en tant qu’invité par marc:

sauf erreur de ma part le BAPAAT qui est un diplome professionnel reconnu par l’etat avec une option escalade demande un niveau 5+
jamais personne ne s’est posé la question du niveau du BAPAAT pour l’encadrement

Posté en tant qu’invité par JP:

Bonjour à tous,

Tiens tiens… quelles sont les prérogatives du Bapaat escalade par rapport au BEES 1er degres Escalade ?

Sportivement,

JP


  • Brevet d’aptitude professionnelle aux fonctions d’assistant animateur technicien de la jeunesse et des sports (BAPAAT) :

  • BAPAAT support technique escalade;
    Initiation à l’escalade avec les prérogatives et dans les conditions prévues par l’arrêté du 19 janvier 1993 modifié;


Posté en tant qu’invité par phil:

sauf erreur il doit travailler je crois sous la responsabilité d’un BEES ! ceci expliquerai cela

Posté en tant qu’invité par marc:

erreur 6a

Annexe V

(Modifiée par les arrêtés des 12 décembre 1993, 31 mars 1995,

30 décembre 1996 et 19 décembre 1996)

PRÉROGATIVES ET CONDITIONS D’EXERCICE

DANS LE DOMAINE DES ACTIVITÉS PHYSIQUES ET SPORTIVES

DES TITULAIRES DU BREVET D’APTITUDE PROFESSIONNELLE

D’ASSISTANT ANIMATEUR TECHNICIEN

DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS

  1. ESCALADE

Les prérogatives d’exercice professionnel

L’assistant animateur technicien est habilité, en escalade, à :

Accueillir, informer des publics diversifiés, aider et participer au sein d’une équipe à leur prise en charge ;

Contribuer à l’organisation et au bon fonctionnement de la séance en prévoyant le matériel individuel et collectif nécessaire dont il vérifie l’état et le bon usage ; il vérifie de même l’état de l’équipement du lieu de pratique (prises, matériel d’ancrage et de progression) ;

Contribuer, au plan relationnel, à l’organisation et à la gestion de groupes au quotidien ou pour des temps limités. Pour l’escalade en site naturel, le cadre d’un niveau supérieur de qualification doit être soit un breveté d’Etat, option Escalade, soit un aspirant guide, soit un guide de haute montagne.

Dans le cadre des conditions d’exercice définies ci-dessous, il peut intervenir en situation d’autonomie préparée avec et sous l’autorité d’un cadre d’un niveau supérieur de qualification et exercée sous la responsabilité du directeur de l’établissement où il assure ses fonctions ;

Animer la pratique de l’escalade et initier soit comme assistant, soit en situation d’autonomie limitée et contrôlée dans les conditions fixées à l’alinéa précédent ; le transfert de connaissances se limite aux consignes de sécurité et aux nécessités de la conduite de l’activité sans dépasser le niveau de l’initiation.

Les conditions d’exercice professionnel

L’assistant animateur technicien conduit son activité soit sur des blocs et falaises naturels répertoriés comme sites sportifs d’escalade, dans des voies classées à un niveau de difficulté inférieur au sixième degré de la cotation de l’Union internationale des associations d’alpinisme (UIAA), soit sur des structures artificielles d’escalade (SAE).

Il peut initier au rappel si celui-ci est d’accès pédestre.

La pratique s’effectue sur une hauteur égale à la moitié de la longueur de corde simple couramment utilisée, sans relais de progression, et dans les limites d’altitude autorisées pour l’exercice professionnel des titulaires du brevet d’Etat d’éducateur sportif premier degré d’escalade.

Dans le cadre des limites ci-dessus, il peut, sous l’autorité et avec la présence effective d’un breveté d’Etat d’un niveau supérieur de qualification (BEES, option Escalade ou guide de haute montagne lorsque l’activité se déroule en site naturel), installer un atelier pédagogique d’escalade en tête de cordée, à condition que les points d’assurance en place soient accessibles directement de l’un à l’autre.

Toutefois, hors des zones de montagne définies par la loi montagne, les titulaires du BAPAAT peuvent, dans le cas d’absence d’un breveté d’escalade, d’un aspirant guide ou d’un guide de haute montagne, sur des sites naturels tels que définis ci-dessus, exercer leur activité sur une paroi d’une hauteur inférieure à 25 mètres en procédant pour la descente par voie de sentier ou de moulinette.

L’effectif du groupe qui lui est confié est limité selon les impératifs sécuritaires et selon les réglementations spécifiques (centres de vacances et centres de loisirs sans hébergement notamment). Il ne peut encadrer plus de trois ateliers en moulinette simultanément. De même, il ne peut encadrer qu’un seul atelier de rappel à la fois.

Niveau de pratique personnelle

Il doit être capable d’effectuer, dans sa pratique personnelle, des voies de niveau 6 a, en tête et à vue en site naturel.

Il doit être titulaire de l’attestation de formation aux premiers secours.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

altalataï a écrit:

Je ne pense donc pas qu’une personne de 6a niveau ai le droit
d’encadrer et ce, quel que soit le milieu (sae…). Le niveau
6a est le niveau par lequel beaucoup de jeunes commence
l’escalade !!

C’est faux : beaucoup de grimpeurs ont été initiés, avec succès, en SAE comme en falaise, par des initiateurs bénévoles FFME ou FFCAM ; et le niveau requis pour les diplômes correspondants (en tête et à vue) est 6a.

Posté en tant qu’invité par radical:

plus haut il a été ecrit ceci: « qui ira encadrer en longue voie ou en TA par exemple »

juste quelques remarques:
sur le millier de BEES escalde qui existent, combien selon vous encadrent dans ces terrains?
quel est le volume de travail effectivement disponible en GV et TA?
les réelles possibilitéss d’emploi, le marché en quelque sorte, de l’encadrement de l’escalade, ou se situe?
il ne vous semble pas que pour le moment la formation BEES escalade est en complète inadéquation avec les réalités de l’emploi? pour le dire différamment: on fait braire les candidats au diplôme avec le TA et les GV (liste de voies, UF2) juste parceque c’est écrit sur les textes de loi, en entretenant ensuite dans l’esprit des futurs BE que leur travail est là aussi.

La réalité est bien différente… collectivité, moulinettes, SAE

il faut garder en l’etat un diplôme dont le contenu ne correspond pas (pour ne dire pas JAMAIS) à une réalité d’emploi, juste parceque ça donne une illusion, ou il faut réfléchir différamment?

et, pour finir, une dernière question:

    la formation BEES escalade actuele est de grande qualité (!) et produit des gens hautements qualifiés (!)
    maintenant, faison un parallèle: qqun qui est ingénieur, mais qui est emploié juste pour faire de la saisie de données, sera payé en fonction de son diplôme, ou son salaire sera déterminé par la tache qu'il accompli?

il faut atrreter de se cacher la dure réalité

bien à vous

Posté en tant qu’invité par pils:

      SAlut "radical". je trouve que ce que tu dis est fort interessant. MAis meme s'il est vrai que la realite d'emploi ne correspond pas au niveau bien superieur du BE, ça n'est pas une raison pour  ne garder que des diplome o raz des paquerettes. Si la demande est faible en terrain d'aventure, elle existe toute fois. J'ai moi meme fait ma premiere longue voie dans le Verdon à l'age de 12 ans et crois moi que mes parents etaient bien contents de pouvoir s'en remettre à un BE. Enfin je pense qu'un BE , meme s'il n'encadre qu'en SAE est plus competent qu'un autre du fait de ses connaissances en matière de pedagogie. De plus nombreux sont les BE (qui exercent dans un e association) à proposer des stages en longue voie ou en terrain d'aventure le week-end par exemple, ce qu'un BP ne pourrait pas faire. Je trouve domage que des gamins ne connaissent que la résine sous pretexte que leur "moniteur" ne puisse pas les faire sortir...

Pour ce qui est du salaire je trouve que ta reflexion est trés interessante…Alors qu’allons nous faire?essayer d’apporter plus de ponions o petites associations pour qu’elles puissent se payer un BE… Au non surement pas… Ca serait bien trop compliqué. Il est quand meme plus simple de créer un autre diplôme pour des gens qui coutereont moin chère. Non serieux c’est pas une solution ça. C’est regler un probleme au detriment des pratiquants et des professionnels…Sur ce je trouve toute fois que les initiateurs et les BAPAAT sont vraiments nécessaires et c’est avec des gens comme eux que l’on pourra régler le probleme et non avec des neo-BE au rabais.
A bon entendeur salut

Posté en tant qu’invité par radical:

le projet de formation de cadre est conçu sur plusieurs degrés (modifiant l’existant:BE1 BE2…)

le prevmeir niveau pour l’encadrement de base (le gros du marché: site nat une longueur, SAE)
deuxième niveau qui se spécialise: entrainement, grandes parois, management, formation de cadres

tout est là, le reste qui se dit c’est de la pure désinformation

Posté en tant qu’invité par Tof:

plus haut il a été ecrit ceci: « qui ira encadrer en longue voie ou en TA par exemple »

juste quelques remarques:
sur le millier de BEES escalde qui existent, combien selon vous encadrent dans ces terrains?>>>>

Il est preferable que la plupart des BE n’encadre pas en TA. Leurs compétences dans ce domaine sont relativement réduites. Ce n’est pas 10 courses plus ou moins facile, plus ou moins équipés et 1 stage d’une semaine qui permettent de connaitre correctement un milieu très varié.

Posté en tant qu’invité par radical:

il est préférable aussi que les guides de haute montagne n’encadrent pas en TA, leur formation se limitant à ammener un client en montagne… tel un chauffer de taxi qui ammène qqun d’un point à un autre

c’est quoi encadrer?
c’est quoi la compétence?
c’est quoi le TA?

est rééllement hors des compétence d’un BE encadrer en TA autour du 5+ (car c’est dans cette plage de cotation que, si par hasard il y aurait de la clientèle, l’action se passérait)

Tof, la formation BEES escalade est certainement en complète inadéquation avec le marché, mais il ne faut pas nonplus pendre les BE comme des incompétent

tu pousses un peu loin, là

reatterris, qu’on avance enfin

Posté en tant qu’invité par boris:

Moi, je trouve qu’il n’a pas complètement tort, je connais quelques BE qui n’ont franchement pas l’experience ni l’assurance pour aller encadrer en TA.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

altalataï a écrit:

Je me mets à la place de clients qui veulent aller en grande
voie : Mon " guide" ne fait que du 6a! Je ne suis pas près d’y
aller!

Le problème n’est pas tant celui du client que celui du « guide » qui d’un côté va être limité dans ce qu’il peut faire et de l’autre va prendre des clients aux BE.

Apporter des solutions pratiques, techniques ( que se soit de
grimpe ou sécuritaire) revient à une personne qui sait de quoi
elle parle et qui a suivi une formation digne de ce nom.

Ce n’est pas toujours lié au niveau, on peut être très fiable avec un niveau de 5+ et très dangereux avec un niveau de 7 ou même plus. Le niveau en escalade ne se mesure pas uniquement en cotations.

Je ne pense donc pas qu’une personne de 6a niveau ai le droit
d’encadrer et ce, quel que soit le milieu (sae…).

Bien sûr que si mais uniquement dans un cadre fédéral, en tant que bénévole.

Posté en tant qu’invité par pierre (un autre):

Je voudrais pas mettre la merde, mais y a encore pas mal de guides qui ne passent pas plus que 6a (et même moins). Et ce sont souvent de très bons guides…

Posté en tant qu’invité par Flo:

pierre (un autre) a écrit:

Je voudrais pas mettre la merde, mais y a encore pas mal de
guides qui ne passent pas plus que 6a (et même moins). Et ce
sont souvent de très bons guides…

C’ est vrai, mais ils ont eu un niveau supérieur quand ils ont passé l’ examen, donc ils ont l’ expérience. Si tu as eu un bon niveau technique et que tu as perdu en pratique, la théorie, tu l’ as toujours. Donc pour les conseils, et la sécurité, il n’ y a aucun problème.

Posté en tant qu’invité par pierre (un autre):

« C’ est vrai, mais ils ont eu un niveau supérieur quand ils ont passé l’ examen »
Pas forcément. Il faut voir qu’il y a trente ans la notion même de 6a n’existait quasiment pas en falaise. Les préoccupations d’alors n’étaient pas celles d’aujourd’hui. Il y a 20 ans pour présenter le concours de guide on demandait une liste de courses de niveau D. Ce qui importait c’était le vécu en haute montagne, le niveau pur en escalade importait peu.

Posté en tant qu’invité par Flo:

De toutes façons, l’ expérience, ils l’ avaient. Je pense que ce n’ est pas vraiment le niveau technique qui est important, mais le vécu. Le problème du Bapaat, par exemple, c’est que des personnes qui ne sont pas vraiment grimpeurs encadrent en escalade. Et, c’ est quand même un sport où on n’ a pas trop le droit à l’ erreur.
Je me souviens avoir encadré en canyon avec un Bapaat, il y a une douzaine d’ années.
Il y avait un saut de 8 mètres à faire, il n’ avait pas fait le canyon de toute la saison et il voulait sauter et surtout faire sauter des gosses. Je n’ ai pas voulu, j’ ai fait le tour et j’ avais de l’ eau à peine au-dessus des genoux. Ce même gars encadrait en escalade, il n’ avait quasiment jamais grimpé de sa vie. Cette situation ne pourrait pas se produire aujourd’ hui, je pense car il était plus diplômé que moi, j’ étais seulement initiatrice fédérale, à l’ époque c’ était toléré, maintenant, il serait accompagné par un BE, je pense.
Mais on ne peut pas comparer la compétence d’ un guide ou d’ un BE avec un BAPAAT, ça n’ a rien à voir, à moins qu’ ils aient relevé le niveau depuis l’ époque où ce diplôme a été créé.

Posté en tant qu’invité par pierre (un autre):

"De toutes façons, l’ expérience, ils l’ avaient. Je pense que ce n’ est pas vraiment le niveau technique qui est important, mais le vécu. "
Nous sommes bien d’accord.

Posté en tant qu’invité par md:

Je crois que tu as malheureusement une vision bien étroite de l’activité d’un BE…aussi étroite que la vision qu’a la FFME de l’escalade.

Eh oui, il y a des BE qui bossent en grande voie à la carte et aussi parfois quand un client progresse, il souhaite sortir de la SAE puis des SNE d’un longeur pour faire des grandes voies…

Quand à la compléte inadéquation…je vois pas.
Regarde autour de toi et sur les forums de petites annonces, il y a des offres d’emploi et il y a de nombreux candidats pour y repondre ( une annonce sur le forum emploi de la FFME ne reste pas longtemps sans réponse )

Par ailleurs, regarde les autres diplomes du pleine air…Ceux qui fonctionnent le mieux sont ceux qui s’appuient sur l’excellence et qui refusent le morcellement ( ski, guides )…
Dans ton esprit, il faudrait peut etre un diplome de guide specialisé " mont blanc et vallé blanche".

Par ailleurs tu parles des deux niveaux de certifications qui se preparent ( niveau 4 et niveau 3 ), tu semble donc bien connaitre les tenants du sujet…Peux tu expliquer comment tu as les infos et qui est tu car je ne t’ai encore jamais vu sur le forum ( le pseudo « radical » m’est inconnu )

md pour Marc DESSEUX - BE de temps à autres -