Les « pauvres », dont je ne fais pas parti puisque je fais de la " montagne", ont toujours eu des difficultés à se déplacer quelque soit les époques.
La montagne s’en remettra- t- elle de ce grand " vide" ?
Un livre agréable à lire pour mettre en perspective entre autre, cette difficulté à se déplacer sur le territoire au cours des derniers siècles écoulés :
PS : 1975/2035, 60 ans pour voir se développer, et s’écrouler, l’illusion du paradigme du transport individuel, prétendument « pour tous », sur la base du concept suivant : si je peux me payer ( en travaillant un peu ) une voiture et du combustible fossile je fais ce que je veux avec, pour aller ou je veux, quand je veux avec qui je veux et sans trop me poser de question.
L’avènement et le diktat du « je veux » tout puissant ( qui pousse dans la jardin du Roi ) poussé a son paroxisme.
J’avoue en avoir abusé. Et sans me poser de question.
Mick Fowler, de la même génération que moi, aussi.
Après nous le déluge.
Donc sauf miracle technique énergétique il va falloir tenter d’ en changer de modèle.
https://jancovici.com/publications-et-co/articles-de-presse/le-co2-jusquau-ciel/
https://jancovici.com/publications-et-co/articles-de-presse/entreprises-un-peu-de-serieux/
Et les " pauvre" iront à nouveau pied ou à vélo ou en transport collectif ( la " troisième classe" n’a pas été inventé pour rien ) si les évolutions climatiques ( et leurs conséquences ) les épargnent.
Et dire que la SNCF acheminait les canoéistes et leurs embarcations de 50 kg en bois depuis Paris pour des sorties sur l’Ardèche dans les années 30.