Posté en tant qu’invité par ölivier:
J’ai bien compris ton message Cécile t’énerves pas 
Pour résumer et je ne veux pas repartir pour une journée de débat, merci.
La solidarité c’est bien j’en conviens, quoiqu’en France j’ai un peu l’impression que l’on tient un peu trop les gens par la main et qu’ils ont tendance à croire que tout leur est du et que tout doit leur tomber tout cuit dans le bec. Si par malheur on rate le bec alors ça ce met à chouiner, puis ça descend dans la rue et ça casse tout. Ayant pas mal voyagé, depuis une quinzaine d’années, dans des pays difficiles au Moyen-Orient, en Asie et en Afrique pour mon boulot. J’ai pu prendre mesure de l’importance et de la qualité de notre système sociale. Dans le même temps j’ai réalisé combien les Français pouvaient être assistés et comment ils avaient perverti ce beau système de solidarité à des fins personnels. En se foutant bien des problèmes du SDF en bas dans la rue, plus pauvre que lui.
Les gens que j’ai pu rencontrer n’ont pas été éduqués dans ce système d’assistanat, ils ont développé des qualités morales qui nous font bien défaut. Mais leur condition n’est pas enviable.
Il y a une chose très importante qu’a soulevé Pascaline, si c’est l’ensemble des Français qui doit payer les secours de quelques privilégiés qui pratiquent des sports onéreux. Ils sont en droit de demander des comptes, de s’insurger et de demander que cesse ses dépenses pour assister ses conquérants de l’inutile. Et ils ont bien raison, il y a d’autres priorités pour utiliser les deniers publics.
Les contributions communes des Français doivent servir aux dépenses communes de Tous les Français : hôpitaux, route, école, etc…
Les petits extras que chacun souhaite et peut s’accorder, il doit les assumer sans recourir à la cagnotte générale.
Et ne soyez pas de mauvaise foi, le prix des assurances pour la pratiques de sports à risques est négligeable par rapport à l’investissement en équipement, carburant qu’il faut faire pour y accéder. En aucune manière ces primes d’assurance ne constituent La barrière financière.
Il ne faut pas confondre assurance et privatisation des secours.
Les secours doivent rester du domaine de l’Etat, mais l’Etat doit pouvoir se faire rembourser par l’assureur. Ce qu’il fait d’ailleurs quand la victime est assurée.